Mort d’Aylan : manipulation et instrumentalisation des médias (par l’Imprécateur)

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Crise des réfugiés : L'envers de la médaille

Voir le corps d’un petit garçon de trois ans mort échoué sur une plage serre le cœur. On ne peut s’empêcher de penser à ce que l’on ressentirait si c’était son propre enfant ou petit-fils qui était retrouvé ainsi.

Oui, c’est une horreur et qui m’a fait mal, comme à vous tous.


Dans une démocratie, une mort donne lieu à enquête s’il y a le moindre doute sur la cause du décès.

Là, c’est inutile, nous a-t-on expliqué, c’est évident, il s’est noyé parce que l’Europe ne l’a pas accueilli.

« La honte de l’Europe » a titré au-dessus de la photo une certaine presse de caniveau.


Taubira


Hollande


Une vague d’émotion soigneusement encadrée et orientée a déferlé dans la presse et les réseaux sociaux. Et, réagissant avec une immédiateté exemplaire en sur-jouant de l’émotion populaire, les désormais Dupont et Dupond de la politique européenne, Angela Merkel et sa copie conforme François Hollande, ont décidé qu’il fallait que les 28 pays d’Europe acceptent des quota d’immigrés, proposition qui était jusqu’ici discutée et contestée pour son ineptie.


Il y a quelques jours encore, à C dans l’air, il avait été expliqué qu’imposer des quotas, c’était violer la liberté de décision des pays, ne pas tenir compte des conditions économiques, sociales et juridiques – variables de l’un à l’autre -, ne pas tenir compte des besoins en main d’œuvre étrangère (importants en Allemagne, mais faibles partout ailleurs) et, surtout, mépriser l’intelligence, la volonté et les choix des migrants qu’il faut désormais appeler « réfugiés » et qui ont des désirs précis : aller en Allemagne, en Suède, en Autriche, en Angleterre, bref les pays prospères de l’Europe, et très peu en France pays en voie de faillite comme le monde entier le sait, sauf l’Elysée et la rue de Solferino.


Il est désormais interdit de chercher à savoir s’il s’agit de vrais réfugiés quittant leur pays parce que leur vie y est en danger (entre 10 et 15 %), de gens émigrants vers des cieux qu’ils espèrent plus cléments pour y élever et donner une chance de réussite à leur enfants (environ 70 %), ou bien pour s’enrichir, ou pour échapper à la charia. Cette dernière raison est rarement mise en avant, mais bien réelle pour les chrétiens, les juifs, les yezidis et même certains musulmans dont la pratique chiite, malékite, alaouite ou autre ne convient pas aux islamistes sunnites et salafistes.


Et puis il y a les derniers 10 % environ qui sont de l’émigration dite « de confort ».

Le père du petit Aylan, Abdallah, qui a survécu au naufrage du canot pneumatique, l’a déclaré, il était installé en Turquie depuis trois ans, ne fuyait donc pas la Syrie. Sa soeur, qui vit au Canada, avait payé le voyage de la famille.

Il venait en Europe pour se faire soigner les dents ! (source Wall Street Journal qui, lui, a enquêté). Il est particulièrement facile de se faire soigner gratuitement en France où la Sécurité sociale a connu beaucoup de « réfugiées » qui venaient pour des opérations de chirurgie esthétique !


On les comprend, nous avons aussi en France des gens qui émigrent vers des cieux plus cléments pour échapper à la ruine fiscale ou à l’impossibilité de réussir en créant une entreprise, notamment des jeunes diplômés, ou pour préserver leur retraite qui vont vers le Maroc (de moins en moins) ou le Portugal (de plus en plus). Et même des gens qui fuient la France pour échapper à l’oppression totalitaire sur les libertés (plus de quarante lois oppriment les libertés garanties par la Constitution).


Mais pour ce qui conserne le petit syrien de trois ans, la photo montrée au monde entier est explicite. Il y a une manipulation évidente de communicants politiques, stupidement relayés par une presse qui n’a de libre que le nom et dont les rédactions n’ont pris ni le temps de réfléchir, ni celui d’enquêter.


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Voyez le ciel et la mer derrière le petit corps, la mer est calme, à peine agitée par le déferlement sur la plage des mini-vaguelettes côtières dues au mouvement de la marée, et le ciel est bleu. Pas de tempête, ni en cours ni récente, qui aurait laissé sur la plage des algues et des débris divers.

« Ce qui frappe, c’est le décalage entre le drame de l’enfant et le calme de la plage« , résume Éric Baradat, rédacteur en chef photo à l’AFP. André Gunthert, enseignant « chercheur en culture visuelle » (sic) à l’EHESS, explique que la photo de la photographe turque Nilüfer Demir, « ressort car elle accompagne l’évolution du débat public : elle apparaît comme une condamnation de l’inhumanité de la politique européenne vis-à-vis des migrants« .

Et tous les journaux, The independant, Le Temps (Suisse), etc. justifient la publication de cette photo par leur volonté de forcer la main des politiques européens « pour qu’ils prennent enfin des mesures en faveur des migrants« .

C’est l’aveu d’un chantage à l’opinion pour  forcer la main des dirigeants européens en quelque sorte.


Mais en réalité, ils ne l’ont pas fait volontairement, ce sont les politiques européens et turcs favorables à une immigration massive en Europe, qui leur ont… disons, « suggéré » la mise en scène, notamment Angela Merkel favorable à l’immigration depuis quelques semaines pour des raisons économiques, François Hollande pour des raisons politiques et Taycip Erdogan pour des raisons stratégiques puisque son intérêt est que l’Europe le débarrasse de ces syriens trop souvent catholiques.

Une mise en scène que tout photographe expérimenté voit et, comme la turque Nilüfer Demir, réalisera à partir d’une scène au départ différente :


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Pourquoi ne nous montre-t-on que le corps du garçonnet et pas celui de sa mère et de son grand-frère, morts eux aussi nous affirme-t-on, s’ils se sont noyés ensemble ?Pourquoi ne sont-ils pas voisins du corps de Aylan, alors qu’ils l’étaient si l’on en croit la première déclaration de la journaliste turque, « il y avait le corps du petit garçon et celui de son frère ainé » (photo) ?

Le corps du frère a-t-il été retiré ou le cadrage réalisé pour ne montrer que celui d’Aylan ?

Pourquoi le père, puisqu’il est vivant, n’est-il pas à côté à pleurer son fils mort ? Pourquoi les morts sont-ils déjà enterrés sans enquête ni autopsie ?

Et puis il y le militaire turc qui arrive, prend une photo, ramasse le corps et l’emporte religieusement sans le mettre dans un sac mortuaire comme le font systématiquement tous les policiers du monde quand ils ont un corps à déplacer et comme cela a été fait pour les autres corps avant la prise de photo du corps d’Aylan.


Le ciel est bleu, la mer est calme, l’île de Kos où l’on dit que le groupe de migrants voulaient se rendre avec un canot pneumatique est à moins de cinq kilomètres de la plage de Bodrum et par temps calme n’importe quel canot peut l’atteindre sans difficulté. Des adultes peuvent revenir à la nage vers Kos ou Bodrum en cas d’accident, le père l’a fait, surtout en ce début de septembre où la mer est encore chaude.


Le Soir explique que le trajet en bateau « officiel », le ferry ou de plus petits bateaux n’aurait coûté qu’une soixantaine d’euros à la mère d’Aylan et à ses deux fils (40 € pour les deux adultes, 17 pour le fils ainé, 3 pour le bébé).

Pourquoi alors ont-ils pris le risque de prendre le canot pneumatique d’un passeur qui leur a demandé 2 500 € ? Parce qu’ils n’avaient pas de visa.

Pourquoi ne sont-ils pas allés le demander au plus proche consulat d’un pays d’Europe ? Parce qu’ils auraient obtenu tout de suite un visa « touriste », mais que ce visa ne les intéresse pas, il ne donne pas les avantages qu’un réfugié peu attendre en arrivant dans n’importe quel pays d’Europe, notamment la gratuité des soins.


Là est le vrai problème politique.

Maintenant, le père dit qu’il voulait se faire soigner au Canada. Bizarre et incompréhensible, car en payant 2 000 ou 3 000 euros à chaque passeur lui faisant franchir une frontière, ses dents allaient lui coûter une vraie fortune !


Dernière question à laquelle aucune réponse n’est apportée : pourquoi et comment se sont-ils retrouvés à l’eau et peut-être déjà morts avant de s’y retrouver ? La thèse de l’accident est difficilement crédible : beau temps, mer calme, un petit groupe…

Posons la question autrement et comme auraient dû se la poser les journalistes avant d’enfourcher le cheval de l’émotion : qui avait intérêt à ce que ce voyage se termine avec une partie des passagers qui noyés et morts sur une plage turque à la veille d’une grande discussion européenne sur l’accueil à réserver aux migrants clandestins ?

Mettez de côté l’émotion et réfléchissez, vous trouverez la réponse.

Ce n’est peut-être pas la raison, mais sans enquête ni autopsies, tout est possible.



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