Selon l'auteur, l'archevêché de Montréal donne son aval à cet appui tacite à une «coalition élargie» envers une mafia palestino-djihadiste à l'origine des souffrances de son propre peuple.
(Au cardinal Jean-Claude Turcotte) - Je partage avec plusieurs de mes amis et collègues catholiques l'avis que le Hamas, par ses provocations continuelles contre l'État juif, est le grand responsable des drames actuels dans la bande de Gaza. Le peuple palestinien est la victime d'une politique du pire menée par des islamistes fanatisés dont l'objectif ultime est la destruction d'Israël, comme le confirme la Charte du Hamas.
Je ne demande pas aux autorités religieuses catholiques de souscrire à ma position politique. Et je comprends d'ailleurs qu'en ces matières, un devoir de discrétion s'impose à nos pasteurs. Mais lorsque j'apprends que l'Office des oeuvres et de la pastorale sociale, afin de dénoncer «l'agression meurtrière d'Israël à Gaza», s'est associé à une «coalition élargie» qui compte Québec Solidaire et d'autres groupes islamo-gauchistes québécois (sans oublier, si j'en crois le Comité Québec-Israël, des éléments des Frères Musulmans dont est issu le Hamas), je ne peux que m'indigner de ce manque de jugement et de prudence de la part d'une organisation placée sous votre juridiction.
Un observateur extérieur est forcé d'en tirer une triste conclusion: l'archevêché de Montréal donne son aval à cet appui tacite envers une mafia palestino-djihadiste à l'origine des souffrances de son propre peuple. En effet, sur le site Internet de l'archevêché, on peut lire: «Les offices diocésains expriment, par leur travail, une dimension propre au gouvernement de l'évêque diocésain. Les services pastoraux diocésains et les pastorales diverses, non moins importants, étendent cette sollicitude en la complétant.»
Qu'on le veuille ou non, probablement aveuglé par cette compassion unilatérale qui à force de négliger la recherche des causes se met au service du mensonge et de la manipulation, l'Office des oeuvres et de la pastorale sociale a étendu sa «sollicitude» aux terroristes, engageant ainsi votre personne et l'Archevêché. Il me semble qu'un désaveu clair et public de votre part est commandé par les circonstances.
***
Jean Renaud, directeur de la rédaction, Égards
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé