La fin du référendisme

Message aux purs et durs... de comprenure...

L'enjeu existentiel de cette élection

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{{Couillard dans le sillon de Durham}}

«Éteignons le feu, on dînera après» - Frédéric Nietzsche
L'enjeu de l'élection est le contrôle de notre État. Le retour des libéraux majoritaire au pouvoir serait une fatalité pour notre nation. Et c'est exactement ce qui va arriver si Mme Marois n'élimine pas ce référendum de manière solennelle pour le prochain mandat dans les plus brefs délais. Cela au nom de l'intérêt supérieur de la nation.
J'entends les purs et durs ... de comprenure s'élever contre la trahison de la cause; qui serait reliée bien entendu au référendisme. Depuis des années cette crispation conceptuelle vide de substance politique (parce que faisant fi des rapports de forces en présence) fait foi de toute stratégie, avec les mantras qui l'accompagnent. On dort pour mieux rêver.
Dans un texte de 2008 parut dans la page opinion de Le Devoir, j'incitais Mme Marois à adopter le plan Larose (Pauline, l'important c'est Larose).
Ce qu'elle a fait. J'ai développé mon argumentaire pour justifier ce choix stratégique dans un autre texte en 2010 (Le difficile changement de paradigme).
Est-ce la mort du rêve, non c'est plutôt la nécessité de ramener le projet souverainiste dans le champ du réel (Realpolitik). Je ne suis pas dans le business d'écrire des chroniques d'humeurs, ma grille d'analyse est géoplitique.
Ce n'est pas le référendum qui mène à la souveraineté mais le contraire. C'est la souveraineté qui mène au référendum. La souveraineté n'est pas un souhait mais une sommes d'actes d'État; là où les rapports de forces sont favorables. C'est cette voie qui nourrit une dynamique politique de rupture qui est la seule voie qui mène à un changement de statut de province à État souverain.
Notre État, sur les assises duquel repose nos chances d'exister comme nation française en Amérique est le véhicule du projet souverainiste. Par confusion stratégique, en céder le contrôle à Couillard, pour que le réseau libérale continue à le piller; et, de srucroit en nous enfermant dans la cage à castor canadienne sans nous consulter, serait une fatalité pour notre nation.
Il est temps d'arrêter de dormir pour mieux rêver (référendisme). La gravité de la situation commande que l'on sonne le réveil.Il importe de comprendre que l'enjeu de cette élection est existentiel. Que si les libéraux prennent le pouvoir, notre nation sera entraînée sur une pente irréversible de déclin historique. Une finalité voulue par Lord Durham que Philippe Couillard veut concrétiser.
«Éteignons le feu, on dînera après» (F.N.)


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19 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2014

    Voici un extrait de texte qui proviens de Vigile et dont j'ai malheureusement oublier l'auteur! Je l'ai fais parvenir au futur chef du PQ. En un mot il faut faire appel a l'ONU, tout comme l'a fait Israel!
    Sous l'Ancien régime, régenté par la Coutume de Pari (le droit coutumier anglais s'en est inspiré), la terre appartient à qui la laboure. Ce principe est entré en vigueur avec plein appui juridique après la peste bubonique qui priva des centaines de milliers de fermes et d'entreprises de leurs propriétaires, Pour relancer la vie économique, il fallait que le gouvernement reconnaisse la propriété en titre à ceux qui en prenaient possession de fait, en faisant acte de présence sur place et en mettant le territoire en valeur.
    Je ne pourrais vous donner en détails toute l'histoire de la progression de ce principe qui part du statut de possédant de facto vers celui de possédant de jure. Je peux cependant vous dire qu'il existe un précédent très moderne: celui d'Israël, reconnu comme État de jure et de facto le 16 mai 1948, après l'action systématique des zionistes, qui, sur l'initiative de Théodor Herl et Chaim Weinmann,  ont entrepris la colonisation du territoire à partir du dernier quart du 19e siècle.
    Cette colonisation se développa sous les volets suivants:
    1. Développement des terres incultes par des techniques apportées d'Europe, notamment de Hollande, Allemagne du Nord et Danemark.
    2. Achats systématiques des terres appartenant aux Arabes, notamment aux Palestiniens, qui, musulmans, ne semblaient pas cultiver le sol pour vivre. La foi musulmane oblige presque à vivre en ville pour faire les cinq prières quotidiennes.
    3. Développement systématique des infrastructures et des organes de l'État.
    Voila ce qu'il a été convenu d'appeler conquête territoriale de facto, en créant le fait accompli. Une telle conquête a été reconnue comme légitime et finalement légalisée par la reconnaissance de l'ONU. Personne, ou presque, n'y a objecté, sauf les Arabes bien entendu, et encore, pas tous.
    Or, au Québec, nous avons fait la même chose, non pas les Français mais nous, Québécois, le peuple resté seul sur place.
    1. Nous avons défriché, dépierré, draîné, irrigué, bonifié, labouré, hersé, semé et mis en production et en valeur une des terres les plus ingrates du monde. Nous avons construit des routes, des chemins et des ponts. Nous avons  organisé la production de biens et de services pour assurer la survie de tout notre peuple. Nous avons construit des institutions d'enseignement, des hôpitaux et des orphelinats ainsi que beaucoup d'autres pour le bien général de notre population. Nous avons aussi construit des églises.
    2. Nous avons travaillé pour les Anglais et les Loyalistes à la construction des canaux, des chemins de fer et de leurs entreprises. Avec l'argent gagné, nous les avons achetés une par une, presqu'imperceptiblement, pendant une période qu'on peut situer de 1860 à 1960, date qui marque la fin de la première époque des chemins de fer, l'ouverture de la Voie maritime, les débuts des constructions des autoroutes, le développement des nouvelles communications, notamment l'introduction des ordinateurs, l'aggiornamento dans l'Église catholique, la réforme de l'éducation.
    Nous avons conquis toute l'Estrie, par achats comptant des terres des Loyalistes, de même qu'une foule d'entreprises appartenant à des Anglais ou des Loyalistes dans tout le Québec.
    L'arme de conquête a été la Caisse populaire, fondée précisément pour acheter des propriétés et des domaines. Comme les zionistes en Palestine à la même époque.
    3. Nous avons constitué les infrastructures et organes d'un État, tout en contribuant à la construction de l'État central, centraliste et unitaire d'Ottawa.
    En 1960, année charnière, Jean Lesage pouvait parler de l'État du Québec. Qui l'a fait taire? Ames & Co sans doute.
    Il est évident maintenant que parmi les autres provinces, le sentiment de possession territoriale de facto commence à se faire sentir. Il ne s'agit plus du Canada mais de la province en face d'Ottawa.
    Si personne n'a parlé de possession territoriale de facto et de jure, alors qu'au Canada anglais, beaucoup de gens instruits savent  que Québécois et Canadians ne sont que des squatters, c'est parce que personne ne veut ouvrir une boîte de Pandore.
    Saint Laurent a toujours évité cette question et Trudeau a soigneusement évité de le mentionner lors de la passation du Canada Act du 17 avril 1982.
    L'oligarchie, c'est d'abord le Family compact qui a provoqué la rébellion de 1837-38 dans le Bas et le Haut Canada.
    La bourgeoisie en pantoufle du Québec, présente en 1837-38, traîtresse, fait aussi partie de l'oligarchie. C'est cette bourgeoisie qui contrôle le parti libéral fédéral et celui du Québec.
    L'oligarchie, c'est maintenant ce qu'il est convenu d'appeler le Canadian Establishment, formée des descendants du Family compact et constituant une dynastie ni plus ni moins.  Plusieurs auteurs les ont décrits en détails et vous le trouverez sur l'Internet sous le titre simple de Canadian Establishment.
    Cette oligarchie détient deux pouvoirs: le pouvoir économique par l'entremise de la Toronto Stock Exchange et le pouvoir politique par le gouvernement d'Ottawa, les deux se tenant comme les doigts de la main.
    Elle détenait aussi des grands pouvoirs sur les provinces, notamment l'Ontario mais le développement économique et politique des provinces vient a créé de nouvelles classes et de nouveaux pouvoirs, qui remettent peu à peu l'oligarchie en question.
    Rien de spécial ne s'est produit entre ces Establishments jusqu'à maintenant mais vous n'êtes pas sans connaître cette définition de Mao Tse Toung à l'effet qu'une révolution est le renversement d'une classe par une autre.
    Il est évident que le silence le plus total est maintenu au sujet du problème de la possession de fait des espaces continentaux canadiens.
    Le gouvernement fédéral prétend prendre l'initiative lorsqu'il s'imnisce dans les affaires autochtones, non pour reconnaître les Autochtones comme possédants de plein titre de leurs terres ancestrales ou actuelles mais pour créer les précédents qui vont renforcir le pouvoir central unitaire d'Ottawa.
      Au gouvernement fédéral, on doit certainement sentir que le problème de la possession territoriale de fait et de droit peut surgir à tout moment maintenant et provoquer des désordres importants, sinon pire.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    25 mars 2014

    Si les libéraux entrent minoritaires, c'est probablement la fin de nos chances de devenir un pays.
    Immigration massive...exploitation éhontée du Nord avec peu de retour aux Québécois...poursuite de la corruption...privatisation d'Hydro-Québec et du système de santé...le recul du francais...l'avancée de l'Ouest de Montréal...la signature de la constitution...
    Les Québécois qui voteront pour les libéraux sauront un jour que leur peur de s'assumer leur coûteront tout ce qui leur est chers...y compris leur fierté...
    ...tellement décourageant ces nouvelles d'un PLQ majoritaire !

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2014

    Je préfère perdre mes élections à cause de la sortie de PKP, poing dressé, en faveur de faire du Québec un pays plutôt que de les gagner grâce à des chicanes de statistiques aux débats des chefs.
    En passant, le vote stratégique, pas si bête que ça.
    Dans mon comté, étant certain que le député du parti québécois ne gagnera pas, pourquoi je me gênerais de voter caquiste pour être certain que le député libéral ne soit pas élu?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2014

    Bravot pour votre analyse, Il faut se réveiller et c'est urgent avec une loi C20 adopté par le gouvernement canadien il faut surtout gouverner le Québec. 9 ans de corruptionb c'est assé.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2014

    FRANCOPHONES UNISSONS NOUS À 100% AVEC LE PQ

  • Pierre Cloutier Répondre

    22 mars 2014

    Personnellement, comme indépendantiste, je trouve cela dur de me faire dire que je suis un "pur et dur de comprenure". C'est difficile à prendre et à accepter comme si ces gens -là avaient la vérité absolue. On va prendre une pause et on reviendra le 8 avril au matin pour voir si la stratégie de Pomerleau et compagnie a fonctionné. Si oui, tant mieux. Sinon, je ne veux plus entendre parler de gouvernance machin-chouette provinciale provincialeuse et provincialiste. Vous êtes mieux de livrer la marchandise, mes amis. Sinon, on va vous demandez de dégager, car vous aurez commis assez de tort comme cela, en démobilisant les militants.On va vous laisser laisser faire ces dernières années et on a souffert en silence. Vous êtes mieux de livrer la marchandise, car vous allez m'entendre. Je vais me déplacer pour aller voter PQ le 7 avril. Mais après cela, je me ferai un immense plaisir de vous tomber sur la tomate et pas à peu près. J'en ai particulièrement plein le casse de se faire dire que nous on a "des humeurs" alors qu'on a en face de nous une bande de lâches et de peureux qui font tout pour démobiliser les indépendantistes. Livrez la marchandise et on verra.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Pas mal d'accord avec l'article de Louis Lapointe dans Vigile.
    La sortie de PKP, poing dressé, a été un désastre de communication, de préparation, le PLQ n'attendait que ca, et QS aussi.
    Une joute électorale c'est pas un conseil d'administration, PKP va t-il être celui qui fait naufrager la barque ?
    Même si Pauline Marois passe son temps, a dire, pas de référendum, c'est facile de dire maintenant, c'est pas vrai, le mal est fait, en plus Lisée qui dit qu'il est pressé, il veut un référendum maintenant, sur un journal anglo, le tout recyclé par le PLQ.
    Je regarde les infos sur le JDM, le blog de Bréguet
    http://blogues.journaldemontreal.com/tooclosetocall/page/2/
    PLQ 63 sièges, 52-72
    PQ 55 sièges 45-65
    ADQ 5 sièges 5-9
    QS 2 sièges 2-3
    On voit ou va la CAQ, charte ou pas.
    La dernière fois le PLQ avait été sous-estimé de 4 %, j'ose a peine imaginer le carnage.
    Comme dit Monsieur Lapointe, les Québécois n'ont pas peur des gens avec des foulards ils en voient tous les jours, l'indépendance on ne leur en parle jamais.

  • Marcel Haché Répondre

    22 mars 2014

    On prend l'électorat pour une gang de demeurés si on croit que le peuple québécois n'a pas compris ce qu'il y a à comprendre avec l'Indépendance. Fait 50 que ça dure ! Et ce qui fait le plus dur, c'est s'imaginer que l'indépendance n'est pas advenue parce que les méchants péquistes et patati et patata.
    Un référendum, c'est la crise politique assurée.Et tout particulièrement s'il était gagnant. On n'a qu'à voir ce qu'il y a à voir en Crimée.
    Je suis d'avis que jamais le P.Q. n'aurait formé un gouvernement minoritaire s'il avait seulement promis un référendum. Me semble que depuis le P.I., puis la volée reçue par O.N. qui en redemande, me semble que cela devrait être utile pour recalibrer les espérances de tous et chacun.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    J'imagine qu'il y a autre chose que la péréquation comme argument de séparation pour le Qc?
    Pourquoi on entend pas Cloutier et autres dans cette campagne?
    Pourquoi on ne montre pas plus toutes les vraies raisons de devenir indépendants?
    Oui il est peut-être temps de laisser tomber le mot référendum, mais pas la cause.

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    22 mars 2014

    Oui, le référendum donne le référendisme, celui ci est devenu un épouvantail qu'il suffit d'agiter pour faire gagner les libéraux.
    Comme le dit monsieur Pomerleau, il faut travailler à renforcer l'État provincial existant à court et moyen terme afin de maintenir notre culture francophone. La charte en donne l'exemple. Qu'on puisse attaquer cela par exemple en parlant d'autonomisme souverainiste avec dédain ne sert à rien. Sans pédagogie du pays par l'histoire, sans pédagogie de la rentabilité économique d'un pays québécois, la souveraineté est impossible. Il y a beaucoup trop de commentaires anti péquistes et moindrement anti souverainistes vulgaires ou articulés sur le web des blogues moins filtrés évidemment que les commentaires pour l'indépendance par ces médias de l'ordre fédéral cela n'empêche qu'il y a une tendance négative.
    P.Marois doit dire:aucun référendum pour le prochain mandat.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Pourquoi faudrait-il passer tout de suite à table s'il n'y a pas assez de monde qui a faim? Bien sûr, on dira que si on ne se décide pas bientôt, on va finir par mourir d'inanition, mais qui dit qu'on ne peut pas retarder un peu le dîner et prendre encore un ou deux apéros? La Charte était un bel apéritif: les Québécois se disaient en eux-mêmes que ce ne seraient pas les intégristes religieux ou fédéralistes qui auraient le dessus. Ça ne serait pas non plus la «Supreme Court of Canada». Même Fatima a ressenti un petit gargouillis dans son estomac. Hélas! comme dans bien des affaires au Québec, on n'a pas mené la chose jusqu'au bout et on a déclenché des élections peut-être un peu prématurément. Pareil pour la commission Charbonneau. Il me semble qu'elle se traîne les pieds depuis un bon moment, pas pressée d'arriver là où tout le monde l'attend. Hélas encore une fois! Le déclenchement des élections lui donne une justification pour de nouveaux atermoiements.
    La «gouvernance souverainiste», il me semblait que c'était faire des lois et des lois qui font l'affaire de la majorité des Québécois, mais des lois qui vont faire hurler les chantres du fédéralisme et attirer les foudres de la «Supreme Court» : des lois fermes sur la langue, sur l'affichage, sur le financement des cégeps anglophones et des universités, des lois sur la radio-diffusion, sur le transport, en un mot sur toutes les matières où le fédéral prétend avoir juridiction exclusive en vertu de SA constitution. Toujours des lois qui recueillent l'assentiment de la majorité. Que se passe-t-il alors? Il se passe que les convives s'écoeurent de voir passer les olives, les pinottes et les petites bouchées sans pouvoir se servir. Ils ont de plus en plus faim et soif. C'est alors que madame Marois (ou quelqu'un d'autre) peut crier : «À table! le dîner est prêt...»
    D'ici là il faut juste empêcher que la soupe refroidisse.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Si le PQ avait mis autant d'énergie à parler d'indépendance qu'il en a mis pour parler de la charte de la laïcité, un bon bout de chemin aurait été fait pour enlever la peur dans la tête des Québécois au sujet de l'indépendance, du référendum ou de l'élection référendaire. Je connais un député péquiste, de mon ancienne région de l'Abitibi, qui a beaucoup d'ancienneté à l'Assemblée Nationale et qui n'a jamais parlé d'indépendance, il faut le faire! Comme le disait si bien Monsieur Cloutier, on se demande si ce n'est pas une maladie d'être indépendantiste. À ce que je sache, mon médecin n'a encore rien détecté d'anormal chez-moi.
    La peur provient des médias fédéralistes tels que Gesca la Presse, Radio (Pravda) Canada et autres médias vendus qui distillent de l'insécurité collective chez les Québécois par de la désinformation. N'ayant aucun moyen pour contrecarrer ce harcèlement médiatique, pas surprenant que les Québécois prennent panique à juste entendre le mot référendum ou le mot indépendance, surtout ce dernier mot qui n'a jamais été utilisé par le PQ pour vendre sa salade. Des élections référendaires, des référendums, emmenez-moi en une fois par mois si vous voulez, ça ne me fait pas peur du tout.
    Ce qui me fait peur, c'est l'immobilisme du PQ sur la question nationale; le temps et l'immigration commencent sérieusement à jouer contre nous. Marois ne veut pas déplaire aux oligarques néo-libéraux et à l'establishment économique "canadian". Elle doit recevoir ses ordres de Davos en Suisse (au sens figuré). Que le PQ prenne le taureau par les cornes et qu'il fonce sérieusement vers l'indépendance du Québec et je les suivrai dans leurs démarches pas avant!
    INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
    André Gignac 22/3/14

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    J'ai dit que je voterais pour le PQ à cause de la charte et de l'arrivée de PKP, comme beaucoup d'indépendantistes d'ailleurs. Mais on va le faire en espérant que ce sera la dernière fois qu'on va se laisser endormir avec la gouvernance souverainiste. Alors Claude, laisses faire les grandes explications géopolitiques. On espère juste que les dégâts ne seront pas trop considérables. De toute façon, Pauline Marois joue ici son avenir politique. Si elle perd, elle va être obligée de démissionner. Si elle est minoritaire, la pression sera forte également pour qu'elle cède sa place à PKP. Une élection aussi se joue avec une figure charismatique. On n'a qu'à penser à Jack Layton et la vague des poteaux orange. Ton maître à penser, JRMSauvé pense la même chose que moi à ce sujet. Oui, c'est bien la conquête de l'État qu'il s'agit. La seule différence entre toi et moi c'est que il n'y a pas d'État sans indépendance. Ou on est un État ou on est une province. Le Québec est une province et on veut qu'il devienne un État et pour cela il faut expliquer, avant, pendant et après ce qu'est un État. Pas une province de merde où on administre les bécosses à la Legault. Non un véritable État qui siège à l'ONU. C'est cela le combat. Pour le faire il faut avoir le courage minimal d'en parler, de l'expliquer et de le mettre sur la table. C'est ce que les Écossais et les Catalans font. Surtout ne pas avoir peur. Il n'y a aucune honte à vouloir faire une consultation auprès de la population sur n'importe lequel sujet. Les Suisses le font à l'année longue. C'est même la forme la plus avancée de démocratie, avec le tirage au sort, dont l'idée finira bien un jour ou l'autre faire son chemin. Mettons le mot référendum au placard s'il le faut. Mais oui à une consultation dans le prochain mandat. On déterminera le ou les sujets en cours de route. Il serait complètement stupide de renoncer à un outil qui représente le summum de la démocratie participative.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Vous écrivez: "Ce n’est pas le référendum qui mène à la souveraineté mais le contraire. C’est la souveraineté qui mène au référendum."
    Vous avez tout à fait raison.
    Il faut donc d'abord convaincre la population que la souveraineté est un projet emballant. Le référendum ne sera plus alors qu'une formalité.
    Maintenant, M. Pomerleau, pourriez-vous nous dire comment on fait pour convaincre la population que la souveraineté est un projet emballant si on ne peut pas en parler parce que cela risquerait de nuire à la prise du pouvoir?

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    22 mars 2014

    Le référendum est un repoussoir pour la population.Dès qu'il est apparu dans la campagne, les chances de victoire du Parti Québécois se sont évanouies.
    Et pour cause. C'est l'instinct d'un peuple qui a 400 ans d'histoire qui manifeste sa crainte qui est réelle : le référendum ne mène pas à la souveraineté, mais mène à des chances réelles de partitions du Québec. C'est à ce défi de parer ce danger auquel le mouvement souverainiste est confronter. N'en déplaise aux platoniciens de la politique (Aristote disait de Platon qu'il parlait creux).
    Ma lecture est géopolitique. Et rien n'est plus étranger à cette discipline, qui fait de l'État l'objet premier de son étude, que le virtuelle.
    Pour ce qui est du courage : On ne peut se réclamer d'un grand patriotisme devant l'éternel et demeurer impassible devant ceux qui veulent piller nos terres. Pire encore tirer aux flancs de ceux qui monte au front dans la circonstance.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    J'aime mieux des purs et durs que des mous et confus qui capotent juste à entendre le mot référendum. Si, aujourd'hui, les Québécois sont dans ce cul-de-sac, c'est à cause des dirigeants politiques du PQ qui ont toujours mis en veilleuse le projet de l'indépendance sauf en temps d'élections pour se faire réélire. 2 référendums perdus, il faut le faire! Nous sommes la risée du monde entier! Et on parle d'en faire un 3e avec l'arrivée massive de 50 000 nouveaux immigrants annuellement, c'est de la folie furieuse! Plus auto-suicidaire que ça, tu en meurs!
    Est-ce que Trudeau en a fait un référendum en 1982 après son rapatriement unilatéral de la constitution "canadian" sans l'accord du Québec en plus? Ta géopolitique, c'est de la science fiction, tu vis dans le virtuel, dans l'irréel. Parfois, je me demande si tu n'es pas un caméléon fédéraliste pour semer de la confusion chez les indépendantistes. Je suis tanné mais je me répète encore: la seule solution pour s'en sortir, c'est une élection référendaire suivie de l'élaboration d'une constitution QUÉBÉCOISE approuvée et votée par le peuple suivie d'une demande de reconnaissance du nouveau pays. C'est pas sorcier ça! J'aime mieux un pays réel que ton pays virtuel.
    INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
    André Gignac 22 mars 14

  • Pierre Cloutier Répondre

    22 mars 2014

    Je connais ta partition, Jean-Claude. Cela fait des années que tu te répètes. La recette que tu proposes n'a pas l'air à fonctionner puisque le PQMarois perd du terrain constamment en faisant tout ce qui est possible pour cacher son option comme si c'était une maladie honteuse au point que c'est Mère Thérèsa David qui va au bâton sur cette question. Me semble que les citoyens ne sont pas aussi imbéciles que cela au point de ne pas voir que le simple mot d'indépendance la fait trembler de peur. C'est vraiment là où nous en sommes rendus? Avoir peur de ce que vous sommes comme si nous avions la peste ou le choléra? Me fout du référendum. C'est de l'indépendance qu'il s'agit et c'est d'indépendance qu'il faut parler. Pas de la petite poutine provinciale indolore, incolore et sans saveur. Pendant encore combien de générations allons-nous encore patauger dans la boue provinciale incapables de sortir de notre prison mentale provinciale? Deux, trois générations è entendre les mêmes conneries?

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Mais Non Jean-Claude, c'est la peur qui vous fait écrire cela.Mme Marois a répondu de la meilleure manière possible.
    Même Philip-Flop vient de le dire.Un Québec indépendant, (pas séparé :) , pourrait survivre.En panique totale, ne sait plus quoi faire.Essaie même peut-être de voler l'élection...
    Doit se faire élire au Québec Franco...Mais les gens ne sont pas dupes, choisiront l'original.Je suis plus optimiste ce matin.

  • Robert Bertrand Répondre

    22 mars 2014

    Recentrons sur l'essentiel.
    L'INTÉGRITÉ de nos institutions et de nos partis politiques.
    Le Pays du Québec mérite l'excellence.
    Oui, nous nous devons d'atteindre cet objectif pour notre génération et les générations à venir.
    Asseoir notre État du Québec sur du solide.
    On le peut ENSEMBLE.
    Nos ancêtres seront fiers de nous.
    On s'est construit, petit à petit, avec beaucoup de peines et de misères.
    Prenons soin de notre «butin» et allons de l'avent pour l'INTÉGRITÉ, pour des temps meilleurs.
    Pas juste pour une clique mais pour l'ensemble de notre population du Québec.