Médiamensonge et la bourse du carbone pour ne pas dépolluer l'air

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GES : le Québec n’a rien atteint du tout








Médiamensonge et la bourse
du carbone pour ne pas dépolluer
l'air Québec vraiment de lutte
au carbone ou ges








 



Le «diamensonge» à propos de
la lutte aux gaz à effet de serre
(GES)

Un texte écrit par
Daniel Breton

 





 










"Les émissions québécoises ont reculé de 8%. Le
Québec a ainsi dépassé l'objectif qu'il s'était fixé dans la foulée du protocole
de Kyoto"






Depuis quelques temps,
plusieurs médias ont répété
la fausseté suivante propagée par le
gouvernement :

Le Québec a dépassé
son objectif de réduction de


GES
.






On peut d'ailleurs lire
dans un texte du journal Le Devoir
:











"Les
émissions québécoises ont
reculé de 8%. Le Québec a
ainsi dépassé l'objectif
qu'il s'était fixé dans la
foulée du protocole de
Kyoto"






On peut d'ailleurs lire
le même genre de texte dans le Journal
de Montréal et La Presse. 

( 01 )






Or, non seulement le
Québec n’a pas dépassé les objectifs de
réduction des émissions de gaz à effet
de serre du protocole de Kyoto, mais il
ne les a même pas atteints ! On les a
plutôt ratés par environ 30% !!!






Comme l’a très
clairement démontré l’Association Québécoise
de Lutte contre la Pollution
Atmosphérique (
AQLPA),
on assiste dans ce dossier à une
manipulation de l’opinion publique en
jouant avec les chiffres et les mots:






« Depuis quelque
temps, on proclame avec enthousiasme que
nous avons atteint notre objectif de
réduction de 6% pour 2012. Dans les
faits cet objectif ne se retrouve ni
identifié ni confirmé nulle part dans
quelque loi ou décret que ce soit, on
peut donc considérer cette déclaration
comme une dérive de relation publique
dans un discours adaptable au gré des
besoins, puisque cela n’a jamais été un
engagement formel ni légal. Il y a donc
là un flou politiquement bien utile peut-être, mais une telle
attitude est à la limite de la fausse
représentation et induit la population
du Québec en erreur. 
»

( 02 )












Non seulement ce
pseudo-objectif de -6% en 2012
ne se retrouve dans aucune loi
ou décret au Québec, mais le
réel objectif de réduction des
émissions de GES pour le Québec
de 6% par rapport à 1990 pour la
moyenne des 5 années entre 2008
et 2012 se retrouve bel et bien
nommé dans la littérature
officielle à Québec.

D’ailleurs, le

commissaire au Développement
Durable

a souligné ce fait
dans son rapport de 2012.







En effet, le 5 décembre
2007 l’Assemblée Nationale a déclaré à
l’unanimité (décret 1074-2007) « Que
le gouvernement du Québec adhère aux
principes et aux objectifs du Protocole
de Kyoto à la Convention-cadre des
Nations Unies sur les changements
climatiques et s’y déclare lié... 
»,
objectifs qui visaient pour le Canada à
réduire, dès l’année 2008, de 6 % les
émissions de gaz à effet de serre (GES)
par rapport à 1990 et à maintenir ce
plafond jusqu’en 2012.






Quels sont les cibles de
réduction des émissions de gaz à effet
de serre du protocole de Kyoto?






Dans le cadre du
protocole de Kyoto, le Canada s’était
engagé à réduire ses émissions de gaz à
effet de serre de 6% EN MOYENNE POUR LES
5 ANNÉES 2008, 2009, 2010, 2011 ET 2012
par rapport à ses émissions de l’année
1990.






Cette année-là, les
émissions de GES du Canada étaient de 591
Mégatonnes (Mt). Comme toute la planète
le sait, le Canada a publiquement renié
cet engagement et nous avons plutôt
constaté en 2012 une hausse de 18% (699
Mt) des émissions de GES du Canada,
celles-ci venant principalement de
l’exploitation des sables bitumineux de
l’Alberta.







Médiamensonge et la bourse
du carbone pour ne pas
dépolluer l'air Québec
vraiment de lutte au carbone
ou ges



















Daniel Breton

- ex-député de l'Assemblée
Nationale du Québec et en
2005, fondateur du mouvement

« MCN21
- Maîtres chez nous au

21e

siècle 
».



















Cela dit, comme je
l’indiquais plus haut, le Québec a fait
siens ces objectifs de réduction
d’émissions de GES.










Et quelles ont été les
réductions d’émissions de GES du Québec
pour ces 5 années?






2008 : -0,99%






2009 : -2,1%






2010 : -5,2%






2011 : -4,9%







2012
 :
-8%






(Tous ces chiffres de
réduction ont été révisés dans le
rapport de GES du Québec de 2012)

( 10 )





Le plus récent relevé des émissions de gaz à effet de serre réalisé par Environnement Canada montre que les émissions globales du
Canada ont grimpé de 1,5 pour cent de 2012 à 2013, poursuivant une progression lente mais constante depuis la récession mondiale de 2009.


La Presse, le 17 avril 2015






Ces chiffres démontrent
que 4 années sur 5, le Québec n’a pas
atteint son objectif de réduction de
GES de 6%.






Si on prend la moyenne
de réduction des GES pour ces 5 années,
nous obtenons un résultat de 4,2% plutôt
que 6%.






On est donc loin d’avoir
atteint notre objectif.






On est plutôt à environ
70 % de celui-ci.












Imaginez-vous
maintenant...















... Où
en seraient les
émissions de gaz à effet
de serre du Québec entre
2008 et 2012 si le
gouvernement était allé
de l’avant tel qu’il le
planifiait
avec
:






- Le
projet de centrale au
gaz naturel
du Suroît


( 03 )


(+3% des GES
du Québec)






- Le
projet de port méthanier
Rabaska


( 04 )
(146, 000
tonnes de GES)













- Le
projet de port méthanier
Gros
Cacouna


( 05 )
(à peu de
choses près les mêmes
émissions que pour le
projet Rabaska)





- Le
projet d’exploitation
des gaz de schiste

( 06 )
(un potentiel
d’augmentation de 20%
des GES du Québec si
20,000 puits avaient été
creusés tel qu'il en
avait été question)








- La
centrale au
gaz
naturel de Bécancour


( 07 )
était restée
ouverte (+2,3% des GES
du Québec)






- La
raffinerie Shell était
toujours en opération


( 08 )
(+1,5% des
GES du Québec)







Les émissions de gaz à
effet de serre du Québec seraient encore
plus élevées qu’en 1990.






Au final, la réduction
de nos émissions de gaz à effet de serre
de 4,2% pour la moyenne des 5 années
entre 2008 et 2012 relève bien plus de
la mobilisation citoyenne (Le Suroît,
gaz de schiste) et de la conjoncture
économique (fermeture d’usines, arrêt
des projets Rabaska, Gros Cacouna,
Bécancour, fermeture de la raffinerie
Shell) que d’un quelconque plan
visionnaire de réduction de nos
émissions de gaz à effet de
serre, comme le
commissaire au Développement durable l'a
très justement souligné dans son rapport
en 2012.
 (
09 )






Dans ce contexte, je
trouve scandaleux qu’on joue ainsi avec
les chiffres et les mots pour manipuler
l’opinion publique. Je ne suis pas non
plus particulièrement impressionné par
le fait que des médias aient relayé
cette « information » sans
vérifier les faits et les chiffres.














En
conclusion et pour être très
clair :






-       
Le Québec n’a pas dépassé
les objectifs de Kyoto.






-       
Le Québec n’a même pas
atteint les objectifs de
Kyoto






-       
Le Québec est à environ 70%
de cet objectif. On l'a donc
raté par environ 30%.






-       
Le fait qu’on ait réduit nos
GES de 4,2% relève bien plus
de la mobilisation citoyenne
et de la conjoncture
économique que d’un réel
plan de réduction







On répète ce mensonge
voulant que le Québec a atteint (et
maintenant on dit même dépassé!) ses
objectifs de réduction d'émissions de
gaz à effet de serre depuis trop
longtemps.






Ça suffit.














Médiamensonge et la bourse
du carbone pour ne pas dépolluer
l'air Québec vraiment de lutte
au carbone ou ges








 



Le «politicomensonge» à propos
des moyens pour lutter contre la
pollution de l'air

Par

JosPublic

 





 








Peut importe le miasme ou le discours
empoisonné que nous proposent les
politiciens et politiciennes, ces non
défenseurs de la qualité de l'air, il n'y
a que cinq solutions pour contrer la
pollution :





  • La plus intéressante
    mais qui ne sera jamais
    envisagée de notre vivant:
    éviter la pollution à sa
    source;




  • Une réglementation
    gouvernementale: la
    règle du pollueur payeur
    qui enfreint la loi;




  • Une taxe sur la
    production de carbone
    soit aux industries
    et/ou aux particuliers; (au
    Canada
    230 économistes se sont
    prononcés en faveur de
    cette façon de faire
    ( 11 )




  • Un impôt sur le revenu
    progressif pour couvrir
    les frais des
    conséquences
    climatiques;




  • Une bourse d’échange de
    permis de pollution qui
    eux sont émis par les
    gouvernements mais
    échangés sur des parquets
    de bourses privées. Ce
    que proposent les
    gouvernements du Québec
    depuis plusieurs années.





Seulement
cinq ?



Individuellement ou en
combinaison, les deux ou
trois premières de ces
solutions auraient pu se
confirmer comme un choix
judicieux et équitable
vis-à-vis des personnes et
des pays les moins nantis.
Sauf que néolibéraux et
néoconservateurs favorisent
la solution 5. Une bourse
des permis de pollution
...une autre occasion
d’affaires spéculatives.


















Pourquoi dénoncer la "bourse du carbone" ?
En quoi la bourse du carbone diffère-t-elle de la taxe
sur le carbone?





1.

Taxe sur le carbone
: une
taxe directe imposée à chaque
pollueur émettant du gaz carbonique (CO2). Au Canada, le
montant de la taxe a déjà été établi par la


Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie

(
13 )
.


Selon

le modèle de prévision retenu, cette taxe vaudrait 15 $ la tonne de carbone émise dans l'atmosphère à compter de 2010.

À partir de 2020, le prix variera entre 25$ et 75$ selon les décisions du gouvernement d'apporter des changements lents ou rapides. À terme, en 2050, cette taxe équivaudra

à 350$ la tonne.
 

2. Bourse du carbone - quotas et échange (cap-and-trade) : cette bourse impose une limite d’émissions par secteur d’activité et laisse le marché développer un système d’échanges entre les entreprises très polluantes et celles moins émettrices.



Il faut se souvenir que ceux qui étaient pour le protocole de Kyoto
acquiesçaient donc à un système de bourse du carbone qui vise donc essentiellement le libre marché de la pollution. 










Selon
Thomas Friedman, chroniqueur au New York Times, « On va donner aux gens de Wall Street le pouvoir de négocier de nouveaux « swaps/papiers commerciaux » et ça va se faire sur le dos de l'environnement cette fois-ci. Ces gens ne s'intéressent pas au réchauffement climatique, mais au rendement qu'on pourrait faire avec ce nouveau produit. » 








Médiamensonge et la bourse
du carbone pour ne pas dépolluer
l'air Québec vraiment de lutte au
carbone ou ges










James Hansen, directeur du Goddard Institute of Space Studies de la NASA/USA
est l’un des plus éminents partisans de la lutte contre le changement climatique, depuis ses premières auditions au Congrès états-unien dans les années 1980.









De la conférence de Copenhague, il retient que « Cette approche basée sur le marché permet aux pollueurs et aux traders de Wall Street d’escroquer des milliards de dollars aux citoyens. Car le commerce et la vente de ces permis perpétue en fait la pollution qu’ils sont censés éliminer.



Il existe une meilleure alternative, qui serait moins coûteuse que ce système de quotas et de marché des droits. C’est celle d’une taxe/dividende. Dans cette autre approche, la taxe augmentant graduellement serait perçue à la source - à la mine ou au port de débarquement - pour chacun des carburants fossiles (charbon, pétrole et gaz). Cette taxe devrait être uniforme, et être exprimée en dollars par tonne de dioxyde de carbone contenue dans chaque carburant. Les consommateurs ne paieraient directement aucune taxe, mais le prix des produits augmenterait proportionnellement à la quantité de combustible émettant du carbone utilisé pour leur production.
L’entièreté de cette taxe à la source serait ensuite redistribuée à la population. Les ménages prévoyants utiliseraient ce dividende de façon avisée, en modifiant leur style vie, leur choix de véhicule, et ainsi de suite. 
»










Suite au texte de Hansen,

Paul Krugman économiste
influent du New York Time a remis en cause le sérieux de l’analyse en s’en prenant à la compétence de Hansen. Bien sûr, nous ne

pouvions quand même pas nous attendre à ce que ce chroniqueur se démente publiquement. Cependant, affirmer que Hansen n’est pas

économiste, donc qu’il ne connaît rien à la bourse est d’une débilité avancée.









Paul Krugman









Krugman pourrait s’investir de son propre blâme, puisque dans sa chronique, il se prononce sur tout, à cœur de semaine et ce, sans être spécialiste en tout.


Si l'argument tenait la
route, aucun politicien ne
pourrait gérer
démocratiquement un État.












Je lui souhaite de
ne pas oublier de se recycler et
de développer une plus grande ouverture d’esprit, et de consulter d’autres confrères
tels que Nouriel Roubini ou
Nassim Nicholas Taleb, deux éminences de la finance, qui avaient prévu la crise financière
de 2007 créée de toutes pièces par les voleurs cravatés de Wall Street.






Pour en
revenir au protocole de Kyoto et son
système de bourse du carbone, il ne faut
diminuer en rien le constat de ce
protocole et surtout pas le fait scientifique des changements climatiques, sauf qu'en embrassant la notion de «Bourse du carbone»,
il permet que les pollueurs puissent continuer de polluer avec l’achat de permis d’émissions.




Le parlement du Québec, par l’adoption du projet de loi 42
en 2009

( 12 )
, y adhère unanimement et s’acoquine avec la Chicago Climate Exchange (CCE). Et alors ? Il est connu que toutes les bourses du carbone dans le monde appartiennent et sont gérées, pour la plupart, par ces mêmes grands pollueurs et ces mêmes banques d'affaires qui nous ont menés à la crise financière et économique mondiale actuelle.




Ajustez vos jumelles, conflit d'intérêts à l'horizon!











Qu'est-ce ce que Le Chicago Climate Exchange (CCX)


Qui sont les initiateurs ?



C'est un lieu d'échange (vente et achat) de permis de polluer

octroyés par les gouvernements. C'est

aussi, et surtout, une compagnie privée, filiale de l’International Continental Exchange
(ICE) créée en 2000 par des banquiers internationaux
, dont Goldman Sachs et des compagnies pétrolières comme Shell et
BP.



Depuis cette bourse a fermé ses
portes.
( 14 )




ICE
avait acheté l’International
Petroleum Exchange de Londres, un marché opaque et pratiquement dérégulé sans qu’aucun registre sur les échanges ne soit tenu. Le siège social réside à Atlanta, alors que la société opère à partir de Londres sous la forme d’un centre financier «offshore». Un des associés et fondateurs, Mr. Richard Sandor, est l’inventeur des produits dérivés et des droits d’émissions échangeables sur le CO2.


Goldman Sachs est le plus gros actionnaire de CCX et le numéro deux de ICE. C’est Goldman Sachs qui a lancé Monsieur Al Gore, ancien candidat à la présidence des États-Unis, dans le business des fonds
spéculatifs lorsqu’en 2003, Mr. David Bloom, ancien CEO de Goldman Assets Management, a constitué
«General Investment Management » avec Al Gore et deux anciens associés de Goldman Sachs.




















Les frères
André (à gauche) et
Paul Jr Desmarais,
propriétaire de contrôle
de
Power Corporation du Canada, du groupe Gesca, (incluant La Presse,
et à l'époque Le Soleil, Le Nouvelliste, Le Droit, La Voix de l'Est, La Tribune, etc.)
ont été faits officiers par le premier ministre Jean Charest.





Tant qu’à patauger dans le conflit d'intérêts,
nous pouvons aussi nous questionner sur la raison qui a motivé notre
ex-premier ministre du Québe
c


Jean Charest
,


à choisir de nous affilier avec ce groupe de
boursicoteurs
.


Est-ce grâce aux propriétaires du journal
La Presse qui a organisé la conférence d'Al Gore à Montréal? Est-ce parce que le clan Desmarais détient aussi le contrôle de Total (pétrolière-Europe) qui exploite des sables bitumineux au Canada? Est-ce une façon de s'assurer que les exploitants de
ces sables auront un meilleur accès au marché des permis de polluer? Autant de questions qui me laissent interloqué devant l'ensemble des coïncidences.



Nous avons appris que Jean Charest est intervenu personnellement auprès de la Chicago Climate Exchange pour créer le Montréal Climate Exchange; d'ailleurs
on retrouvait au conseil d'administration de cette dernière le fondateur de l'entreprise de Chicago, Monsieur
Richard-L. Sandor. N'oublions surtout pas que tout comme la bourse de Wall Street dans le cas des bulles spéculatives, le Chicago Climate Exchange (CCE)
s'attendait à gagner des milliards de dollars sur le marché des droits d'émissions et revendiquait un marché non réglementé, ouvert aux spéculateurs.



Franchement, constatons froidement que depuis 1995, les environnementalistes canadiens nous ont fait perdre notre temps à discuter du protocole de Kyoto avec les lobbyistes des grands pollueurs et des politiciens à courte vue, alors que les cheminées des pollueurs continuent à cracher leur venin. Depuis ce temps une taxe sur la production du carbone aurait pu être implantée et déjà nous diminuerions la pollution.















Église de la
Climatologie sous la
révérente direction de




Al Gore




La machine se met en branle
au Québec



L’appât du gain a émoustillé les
porteurs de valises d’Al Gore et
stimulé les invitations pour des
conférences au Canada.



À Montréal,
l’événement en 2007 avait pris une
tournure rocambolesque lorsque les
journalistes se sont fait interdire
l’accès à la conférence.



S’y étaient
pavanés les Desmarais, Charest, Guilbeault, Boisclair, Ignatieff, ne
manquait que Gérard D. Laflaque…
oups! il était là, représenté par
Serge Chapleau.



Plus que le contenu plutôt banal
pour des environnementalistes,
c'était le fait de se retrouver dans
cette salle avec les grands joueurs
de la société québécoise et la
notoriété de l’orateur qui les a
subjugués. L’envoûtement
persistera-t-il lors du prochain show de
diapositives ? Ou
verrons-nous une étincelle de réveil?





Québec Inc., les Lucides et le
gratin de Sagard s'y pointe










Du côté des gens d’affaires et des
politiciens, la conférence offrait
une bonne occasion de se montrer
publiquement pour témoigner au petit
peuple de leur «souci» d’agir en
personnes concernées.

Pourtant, au
quotidien, ces gens si intéressés
trouvent tous les subterfuges
possibles pour éviter de réduire la
pollution émise par leurs
industries, ou encore agissent comme
les premiers ministres Charest et
Couillard qui
feignent, depuis 2003, de renforcer le
ministère de l’Environnement tout en
le définancant.

( 17 )











Paul Desmarais père



La conférence était parrainée par le
journal La Presse, propriété de
monsieur Desmarais, actionnaire
majoritaire de la pétrolière
européenne Total qui exploite
des sables bitumineux canadiens et
qui aura bientôt besoin de permis de
polluer à bon prix.








Médiamensonge et la bourse
du carbone pour ne pas dépolluer
l'air Québec vraiment de lutte au
carbone ou ges
















Al Gore et Jean
Charest en
tête-à-tête





Vendre le Québec




Le règne de
Jean Charest, premier
ministre du Québec, de
Stephen Harper, premier
ministre du Canada, deux
conservateurs fervents du
pétrole et des marchés
boursiers, a bien servi la
stratégie de Gore. Que le Dr
Philippe Couillard poursuive
dans la tradition ne surprend en
rien.









Al Gore au sortir
de sa conférence à
Montréal





Le gouvernement du Québec a
adopté la loi 42 en 2009, s’ouvrant ainsi au
marché des permis de polluer, geste
cautionné par

Équiterre
, et a entrepris les démarches
pour que le Chicago Climate Exchange (CCX)
s’implante à Montréal. Suite à sa fermeture,
ce fut le silence coupable. La tête entre
les jambes ils ont cherché ailleurs d'autres
spéculateurs. C'est en Californie qu'ils les
ont trouvés, ces génies du capital qui 
souhaitent s'enrichir en échangeant des
droits de polluer.






















Michael
Cleland







Paradoxalement, en 2008, l'Association
canadienne du gaz
, évoque un malaise par
la bouche de son président Michael
Cleland 
:



« Je rejette l'idée qu’une
bourse soit plus équitable que la taxe. Au
contraire, si vous avez amélioré votre
efficacité dans le passé, alors vous
consommez moins d'énergie, alors vous serez
moins soumis à une éventuelle taxe.»










Ce
raisonnement démontre qu'en choisissant la bourse du
carbone, on renonce à revendiquer auprès du
fédéral la reconnaissance des efforts de
production énergétique moins polluante par
le Québec.





Et maintenant voilà
l'Ontario en avril 2015 qui
embarque dans le train de la
spéculation carbonique



( 15 )


appuyée par des entreprises
ayant tout intérêt dans ce
marché qui leur permettra de
polluer davantage et Greenpeace
qui n'a pas encore pris le
virage social et continue à
patauger dans
l'environnementalisme
capitaliste.


( 16 )







Le hic : cette bourse
californienne comprenant le Québec et
l'Ontario
vend des contrats sur des permis de
polluer évalués en unités de carbone
«telles que
définies par le gouvernement du
Canada
». Or, aucune
décision fédérale n’a été prise
à ce jour.



Pourtant, il est quand
même possible d'acheter un produit
financier qui repose sur un actif
inexistant!

























Sources: Journal de Québec/Montréal pour
Québecor
Inc
;
MétéoPolitique.com pour
JosPublic



Choix de photos,
intégration de textes, mise en page,
références et titrage
par :
JosPublic


Publication :
18 avril 2015







Médiamensonge et la bourse du carbone pour ne pas dépolluer l'air Québec vraiment de lutte au carbone ou ges















 
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