Mouvement Québec indépendant

Martine ne lâche pas...

Martine Ouellet représente une force vive au sein du mouvement souverainiste du Québec

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Tribune libre

Alors qu’on aurait pu croire que Martine Ouellet se retirerait de la scène politique, du moins pour un certain temps, voilà qu’elle ressurgit en lançant le Mouvement Québec indépendant (MQI), une organisation visant à faire la promotion de l'indépendance via la publication d'un magazine consacré à la question, intitulé Oui, je le veux.


Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’ex-chef du Bloc québécois, qui n’avait obtenu qu’un maigre 32 % d’appui lors d’un vote de confiance en juin, ne lâche pas et persiste contre vents et marées dans ses intentions de faire la promotion de l’indépendance du Québec, cette fois-là en donnant la parole à des souverainistes convaincus sur une toute nouvelle plate-forme.


Je suis d’avis que Martine Ouellet représente une force vive au sein du mouvement souverainiste du Québec et qu’elle y a toujours sa place. Aussi suis-je tout à fait en accord avec cette initiative qui ne peut qu’être bénéfique pour la cause qu’elle défend depuis des années avec conviction et courage.


Là où je considère que Martine Ouellet use d’une certaine sagesse, c’est qu’elle ne fonce pas tête baissée dans la création d’un nouveau parti politique, mais qu’elle agit prudemment tout en laissant la parole aux citoyens… Ainsi ses détracteurs ne pourront pas l’accuser cette fois-ci de faire preuve d’autoritarisme et d’entêtement!

 


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2031 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Brian Monast Répondre

    4 septembre 2018

    Il faut dire qu'ils *ne pouvaient déjà pas* l’accuser *honnêtement* de faire preuve d’autoritarisme et d’entêtement, et ils l'ont fait pareil.  Cela n'enlève rien à votre remarque : il y a de la sagesse dans la stratégie mise de l'avant.  Merci.