Élections québécoises

Martine Biron fait le saut en politique

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Tribune libre

Il est devenu maintenant fréquent qu’un journaliste fasse le saut en politique, René Lévesque étant le plus illustre. Cette fois-ci, c’est la journaliste de Radio-Canada,Martine Biron, qui emboîte le pas en se présentant comme candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans la circonscription des Chutes-de-la-Chaudière. 

D’entrée de jeu, tous les partis politiques aspirent recruter des journalistes parmi leurs candidats, la politique se jouant avant tout sur un terrain de constante communication. À cet effet, au cours des dernières années, on n’a qu’à penser à Bernard Drainville, Pierre Duchesne, Christine St-Pierre, Vincent Marissal et, tout récemment, Kariane Bourassa. En contrepartie, un mouvement inverse a pris naissance depuis une dizaine d’années, à savoir une tendance à recruter d’ex-politiciens pour commenter l’actualité politique.

Force est de constater que le fait, pour les journalistes, de fréquenter le pouvoir les incite à fourbir leurs armes activement en s’impliquant dans le monde du pouvoir, ce qui, à mon sens, me semble une alternative tout à fait légitime, voire naturelle. Parallèlement, tous les partis politiques confondus sont continuellement en quête de candidats à la notoriété publique déjà établie.

Martine Biron est reconnue comme une journaliste de premier plan, un pilier de Radio-Canada à l’Assemblée nationale, comme elle l’a été dans ses autres champs de couverture tout au long de sa carrière. Analyste de la scène politique québécoise depuis plusieurs années, elle a toujours été d’une grande indépendance et d’une probité sans faille durant sa carrière de journaliste.

Quant à ceux qui entretiennent des craintes sur les rapprochements « dangereux » entre les mondes du journalisme et de la politique, je suis d’avis que l’intégrité professionnelle de Martine Biron saura lui permettre de jouer pleinement son rôle de politicienne sans anicroche.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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