Accommodements

Marois s'insurge contre les propos de Charest

Charest, la peur du "nous": esquive et dérive populiste

Presse Canadienne (PC) - Pauline Marois s'insurge contre les propos de Jean Charest qui, à la lumière du débat sur les accomodements raisonnables, a accusé le Parti québécois d'être un parti d'exclusion et de vouloir ériger des murs autour du Québec.
En entevue à La Presse Canadienne, la chef péquiste a déclaré que s'il y a un parti «inclusif» au Québec, c'est bien le Parti québécois. Elle rappelle à son vis-à-vis libéral que le PQ a été le parti qui a favorisé une ouverture sur le monde, en appuyant sans réserve le libre-échange commercial.
Mme Marois souligne que le Parti québécois a toujours prôné avec détermination, dans sa vision et dans ses politiques, l'intégration la plus complète possible des nouveaux arrivants.
En contrepartie, la chef péquiste dit qu'il est normal d'exiger des Néo-Québécois le respect de l'identité québécoise francophone et des valeurs québécoises.
Jean Charest a accusé ses adversaires péquistes et adéquistes de vouloir profiter d'une certaine tension sociale.
Attaquant à la fois le chef de l'ADQ Mario Dumont et Pauline Marois, il a dépeint leurs formations politiques comme des partis axés sur le repli et l'isolement.
----
Propos de Jean Charest
Marois réplique
SRC 16 septembre 2007
Alors que le conseil général du Parti libéral du Québec (PLQ) tire à sa fin, Pauline Marois s'est insurgée publiquement contre les propos de Jean Charest, qui accuse le Parti québécois d'être un parti d'exclusion et de vouloir ériger des murs autour du Québec.
La chef péquiste, en tournée dimanche dans Charlevoix, au moment où débute le vote par anticipation en vue de l'élection partielle du 24 septembre, a déclaré que le parti le plus « inclusif » au Québec était le Parti québécois. Elle a aussi rappelé à M. Charest que le PQ a favorisé une ouverture sur le monde en appuyant sans réserve le libre-échange commercial.
Mme Marois a ajouté que le PQ avait toujours prôné, dans sa vision et dans ses politiques, l'intégration la plus complète possible des nouveaux arrivants.
Cela dit, la chef péquiste affirme qu'il est normal d'exiger des néo-Québécois le respect de l'identité québécoise francophone et des valeurs québécoises.
Jean Charest a accusé vendredi ses adversaires péquistes et adéquistes, à la lumière du débat sur les accommodements raisonnables, de vouloir profiter d'une certaine tension sociale. Attaquant à la fois le chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Mario Dumont, et Pauline Marois, il a dépeint leurs formations politiques comme des partis axés sur le repli et l'isolement.
Par ailleurs, en entrevue à l'émission Les Coulisses du pouvoir, sur les ondes de RDI, le premier ministre a dit prendre avec un grain de sel les critiques qui estiment que les audiences de la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements culturels ratissent trop large, au risque de donner lieu à des dérapages.
« Une fois qu'on prend la décision d'avoir un débat public, en quoi sommes-nous coupables d'inviter les gens à participer à une discussion ouverte ? Quand on demande aux gens de s'exprimer, on vit avec ce qu'ils nous amènent. On vit dans une société plurielle, il y des points de vues (sic) et des extrêmes, mais je ne crains pas cela », dit-il.
Dans son discours de clôture, M. Charest a lancé un appel à la solidarité, affirmant que tous les Québécois devaient participer à bâtir le Québec de demain. Le premier ministre tient présentement un point de presse.
Des vétérans en renfort
Le Congrès du PLQ a jusqu'ici été marqué par une volonté des membres d'amorcer un processus de réflexion sur la question identitaire et de reconquérir les Québécois francophones, qui ont déserté le parti aux dernières élections.
Samedi avant-midi, reconnaissant que le parti a besoin d'un nouveau souffle, les libéraux ont accueilli deux anciens ténors de l'époque de Robert Bourassa, soit John Parisella et Michel Bissonnette. Ces derniers agiront comme conseillers spéciaux du comité exécutif du Parti.
Les militants du PLQ se réuniront de nouveau en mars, pour le Congrès annuel du parti.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé