M. Charest et l’exemple de M. Clinton

des excuses, seul moyen de s’en sortir

Tribune libre

Maintenant qu’il est pris dans un coin, vu que, devant l'évidence, les Québécois ne le croient plus, M. Charest devrait se présenter à la télé et, comme M. Bill Clinton, suite à l’affaire Lewinsky, l’avait fait en disant aussi qu’il a fauté. M. Clinton, comme M. Charest, avait aussi commencé par nier avoir péché, avant de se confesser publiquement.
Maintenant, c’est le temps pour M. Charest, comme Bill, d’avouer sa faute, même si d’une autre nature, quelques graves erreurs de "premier" du Québec. Il en profiterait pour demander pardon aux Québécois en jurant qu'on ne l'y reprendrait plus...jamais...jamais...jamais. Never again pour ses électeurs anglophones, si fidèles et pour tous les fournisseurs de la caisse électorale du PLQ qui déborde encore des bienfaits des très-hauts Québécois.
Mais il ne le fera pas à cause de son orgueil et de ses mauvaises habitudes de farder la vérité.


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10 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    31 août 2010

    «...il est bien trop orgueilleux pour seulement y penser une petite seconde et il n’est pas certain que les Québécois s’y laisseraient prendre...».
    Hum... Pas sûr. La «mission» de Charest au Québec, commandée par ses maîtres, n'est pas tout à fait achevée, encore... Et le bonhomme, est absolument tout, sauf un homme d'honneur...
    Alors, il est capable, possiblement, de trouver une façon de dire qu'il a fait «une erreur» ou je ne sais quoi, et qu'avec l'aide d'une équipe de «spin doctors» payée par Desmarais, il finisse par plus ou moins s'en tirer. Et se représenter aux prochaines élections!
    Ce qui importe à Charest, c'est de pouvoir faire au Québec le mal que ses maîtres souhaitent, et d'être très grassement payé ensuite. Sa réputation, ou son image au Québec? il ira probablement prendre sa retraite à Ottawa, comme Jean Chrétien, de toute manière... Et qu'importe le fait qu'il vire l'estomac de toute une nation à l'envers!
    Quant au peuple québécois, qui ne s'y laissrait pas prendre... Je préfère ne rien dire, à ce stade-ci.

  • Gilles Bousquet Répondre

    29 août 2010

    M. Fernand Lachaine, j’ose suggérer la chose parce que je sais que M. Charest ne le fera pas, il est bien trop orgueilleux pour seulement y penser une petite seconde et il n’est pas certain que les Québécois s’y laisseraient prendre mais il n’a pas d’autres alternatives. C’est le repentir ou se faire sortir.

  • Fernand Lachaine Répondre

    29 août 2010

    Si je comprends bien votre message c'est que Charest demande pardon pour que la population québécoise le réélise une autre fois ?
    C'est cela que Clinton a fait et le peuple américain l'a réélu !!!

  • Gilles Bousquet Répondre

    28 août 2010

    Jean-François-le-Québécois écrit : «Je crois qu’il n’y a aucune espèce de commune mesure, entre l’affaire Lewinsky, des années 1990, et les mensonges répétés et magouilles révoltantes de John James Charest, à l’égard du peuple québécois. »
    Je n’ai jamais comparé les fautes de l’un avec celles de l’autre, j’ai simplement suggéré que l’idée de confession pour demander pardon, est plus efficace que la négation quand une personne est prise les culottes à terre…pour ainsi dire.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    28 août 2010

    Je crois qu'il n'y a aucune espèce de commune mesure, entre l'affaire Lewinsky, des années 1990, et les mensonges répétés et magouilles révoltantes de John James Charest, à l'égard du peuple québécois.
    Clinton a pu s'en sortir, notamment, parce qu'il est en fait un homme brillant, fin juriste, et parce qu'il a bel et bien fait de bonnes choses pour son pays...
    Maintenant, Charest est un personnage plutôt grossier, qu'on voit venir de loin... Et qu'on nous fournisse un exemple d'une bonne chose, que ce politicien qui dégoûte notre nation de la chose politique, a pu faire pour le Québec!

  • Nestor Turcotte Répondre

    28 août 2010

    Merci, m. Bousquet. Évidemment, vous avez raison.
    NT

  • Gilles Bousquet Répondre

    27 août 2010

    M. Turcotte, les frasques des fédéralistes ne font pas gagner de votes au PQ, vu qu'un fédéraliste, aussi longtemps qu'il n'est pas converti aux mérites du souverainisme, devrait, soit s'abstenir ou voter pour l'ADQ qui est maintenant full-fédéraliste avec une petite pointe d'autonomiste, depuis le choix de M. Deltell à sa tête.
    Pour ce qui est de la grandeur du peuple québécois, il devrait l’être autant qu’un autre. Il est peut-être un peu plus prudent vu qu’il vit, en général, dans un certain confort, ce qui le rend plus indifférent comme l’avait si bien remarqué le cinéaste Arcand.

  • Nestor Turcotte Répondre

    27 août 2010

    Tout a fait en accord avec vous Monsieur Parent. Le mépris, qu'il vienne d'un côté ou de l'autre, c'est toujours du MÉPRIS. Et on ne fait pas un pays en salissant les autres: on le fait, visière levée, en toute lucidité, ou ne le fait pas, surtout en se basant sur les frasques des fédéralistes.
    Ce n'est pas parce que Charest semble pourri que le peuple est prêt pour l'indépendance. Quelque chose comme un grand peuple? J'en doute, de plus en plus, du matin au soir.
    NT

  • Gilles Bousquet Répondre

    27 août 2010

    M. Parent, même si nous avons souvent l'occasion de nous enrager mais nous ne pouvons pas l'être tout le temps. Il est bon d'y inclure un peu d'humour, ici ou là, pour dépomper ces situations en attendant les prochaines élections.
    Il est vrai que les frasques de M. Clinton ne nuisaient pas directement à la nation, il continuait même ses conversations nationales au téléphone quand sa "victime" lui montrait son affection, physiquement mais, il a ensuite menti à la nation, ce qui était un grave manquement aux États-Unis. Il s’en est excusé. Il était même sur le bord de l'impeachment.
    M. Clinton, après s'être confessé à ses concitoyens, a été pardonné, même pas son épouse.
    M. Charest ne s’en sortira pas en disant simplement que M. Bellemare ment, personne ne le croira. Faudrait qu'il fasse comme M. Clinton, s'excuser et demander pardon aux Québécois floués mais il ne le fera pas. Il est perdu comme "premier" du Québec...selon moi.
    Pour ce qui est de la vigueur un peu insultante de vos propos à mon égard, ils ne servent pas à faire avancer le débat. Quand vous voyez monter la pression, prenez un Prozac, ça fait du bien pour calmer et ainsi, voir la vie d'un meilleur côté.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2010

    Voilà du Bousquet pur porc, première qualité. Si je n’avais vu votre photo au début, j’aurais cru que ce texte était écrit par un élève d’une école primaire qui, surpris par ses parents, promet de ne plus jamais, jamais, jamais recommencer à faire en cachette des solos de guitare.
    Comparer les saletés et mensonges éhontés de Charest aux pipes de Clinton relève d’une fantaisie sidérale. Les frasques sexuelles de M. C.linton n’ont jamais causé quelque tort que ce soit à ses compatriotes sinon tout le salissage politique que ses ennemis ont fait autour de cet événement somme toute….courant. Je ne vois vraiment pas comment quelqu’un peut faire un rapprochement entre Jean Charest qui connait le tabac du mensonge, de la tromperie et le cigare de M. Clinton.
    Pour votre pénitence, vous réciterez trois chapelets et ferez un acte de contrition, vous aurez ainsi droit à 500 jours d’indulgence sur Vigile.
    Ivan Parent