L'Amérique latine se lève et parle

Lorsque l'histoire dit vrai

Elle dérange ceux qui se l'étaient appropriée

Tribune libre


Il est malheureux que l’enseignement de l’Histoire s’effrite dans nos institutions d’enseignement. Ce malheur est encore plus grand lorsque cette histoire est tronquée en faveur de ceux qui l’ont dominée. Les plus âgés n’ont qu’à penser aux livres d’histoire qui nous enseignaient tout ce que les anglais et la royauté avaient fait pour les Canadiens français. Il y a l’histoire que nous racontent les conquérants, mais aussi celle que nous racontent de plus en plus ceux qui en ont été les victimes. Ce phénomène est vrai pour nous du Québec, comme il l’est pour ces peuples mis sous la tutelle d’un empire et d’oligarchies rapaces.
Dernièrement deux présidents de l’Amérique latine ont pris la parole pour lever le voile sur une histoire, à ce jour, ignorée de nos grands médias et de la grande majorité des populations de nos pays développés. Le site internet Le grand soir met à la disposition des lecteurs et lectrices de langue française de larges extraits de ces deux discours que présente Fidel Castro comme la réponse la plus sanglante aux approches belliqueuses de l’Otan et à celles de l’extrême droite gouvernementale étasunienne qui veut en découdre avec les pays émergents de l’Amérique latine.
J’espère qu’un jour le Québec pourra compter sur l’envergure et l’intégrité de tels leaders. Une lecture qui fait vivre.
« Le Grand Soir donne à lire ici ce que la presse ne publie pas sur l’Amérique latine où se joue peut-être un nouvel équilibre mondial et où naissent sûrement de nouveaux modes de coopération interétatiques, de nouvelles solidarités, de nouvelles formes d’organisation dans l’économie et le social, de nouveaux rapports entre les élus et les peuples, et un retour au sens et au goût du discours sur fond d’héroïsme.
Un homme suit cela de près, comme il regarde les agissement des USA et de l’OTAN. Nous publions ci-après en deux articles les "Réflexions du compañero Fidel" qui, à travers Evo Morales et Hugo Chavez, ne nous parle pas que de l’Amérique latine, mais probablement du monde tel qu’il va. »
http://www.legrandsoir.info/Le-discours-d-Evo.html
http://www.legrandsoir.info/Le-discours-d-Hugo-Chavez.html
De cela nos médias ne parlent pas.
Oscar Fortin
Québec, le 29 novembre 2010

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2010

    Je crois qu'au Québec présentement nos écrits et nos discours sont trop circonscrits au présent et manquent d'une vision de l'histoire patriotique. La liberté et la fierté nationale ont de la difficulté à émerger et à s'imposer au goût du jour. Le Québec est-il trop étouffé par le fédéralisme et la mondialisation pour s'en libérer?

  • Archives de Vigile Répondre

    29 novembre 2010


    Merci Monsieur Fortin !
    Je me souviens aussi que nos Patriotes se sont battus contre une oligarchie britannique.
    Michel Rolland