Lettre à un historien d'ici (Jacques Lacoursière)

Tribune libre

Monsieur Jacques Lacoursière
a/s Société d’Histoire de Ste-Foy
Monsieur Lacoursière,
J’assistais, mardi dernier (9 novembre), à votre conférence intitulée : 300 ANS D’UNE CERTAINE IDÉE D’INDÉPENDANCE AU QUÉBEC. J’en ai apprécié le contenu; j’ai appris de savoureux détails nouveaux et rafraîchi mes connaissances autour de moments charnières de notre Histoire. Et si je me permets maintenant de vous partager ici mes réflexions, c’est que j’ai de l’estime pour vous et pour votre travail, ayant commencé à approfondir davantage la connaissance de mes, de NOS, racines avec vos productions écrites, parlées et télévisuelles.
Étant une souverainiste encore convaincue et très espérante par les temps qui courent, j’avoue que certaines de vos attitudes, de vos allusions, voire de vos affirmations, lors de cette conférence, m’ont étonnée et questionnée; j’ajouterais même un peu désolée. En effet, chez un bon nombre de personnes actuellement, le climat n’est pas nécessairement à l’optimisme ; il est même souvent - et certains journalistes, sondeurs et/ou analystes y invitent pour ne pas dire y contribuent – à la morosité et à l’amertume. C’est pourquoi devant, par exemple, votre allusion - même si vous vous êtes défendu d’y croire nécessairement – à l’effet qu’il y ait des occasions dans l’Histoire qui ne se présentent pas deux fois, je me suis fait la réflexion - et la personne qui m’accompagnait aussi – qu’à moins que vous ne soyiez fédéraliste, c’était là un genre de remarque « éteignoir » plutôt gratuite et déplorable!... Comme une invitation au défaitisme, non?... Pour ma part, je crois que l’un de ces moments favorables – ou propices - se prépare depuis quelque temps; qu’il sera là lors de la prochaine élection « provinciale ", plus tôt que prévu même, si les évènements continuent de se et de nous bousculer. Ce moment, nous pourrons l’exploiter au mieux et en cueillir les fruits si nous avons, comme citoyens, le courage de le reconnaître et le saisir. Pour ce faire, étant donné qu’elle est partie prenante des conditions de ce futur "momentum" et qu'elle ne veut pas le gâcher, il faudra reconnaître la valeur et la détermination de la chef actuelle du PQ et miser sur ce qu’elle propose en accord avec ses partenaires et plusieurs agents positifs de son parti et de notre société québécoise. Il faudra aussi nous y engager avec elle. En espérant qu’elle ne reçoive pas, bien sûr, d’autres jambettes de certains soi-disant alliés. Quoiqu’elle me semble plutôt habile à éviter les jambettes. Tant mieux!
J’ai envie de mentionner aussi, comme désolant à mon sens, ce que vous avez répété au moins deux fois, à savoir que le problème relatif au choix de l’Indépendance par les Québécois, c’est que ceux-ci ne savent pas quel genre de pays ils pourraient bien souhaiter. De cela, je peux convenir dans une certaine mesure mais non si on y réfère comme à une situation irréversible. Plusieurs personne réfléchissent à ce que sera ce pays et le PQ a élaboré une Proposition de Plan d’Action pour préciser cette vision et préparer l'avenir; il y travaille depuis, concrètement et ouvertement; avec ses partenaires, sur le terrain, et cela, quoi qu’on en dise. Il s'attardera à compléter et bonifier davantage ce Plan lors de son Congrès d’avril prochain. Et plus résolument sans doute ensuite, une fois élu, pour le réaliser avec la complicité des QuébécoisEs, le cas échéant.
On ne peut ignorer que ce Plan ouvre sur une définition et une orientation de ce pays-que-nous-souhaitons, et qui pourra se laisser circonscrire en grande partie par les valeurs qui sont traditionnellement, ou mieux, génétiquement, celles des QuébécoisEs. Ces valeurs ont été forgées par leur Histoire, incluant, comme vous l’avez suggéré, leur frottement à la culture amérindienne, par la nature du territoire, de la terre, du climat, ainsi que par les particularités de leurs luttes et ce qu’elles ont suscité comme caractéristiques, comme forces, et comme talents collectifs. Un pays à leur image.
J’aurais aimé aussi vous entendre répondre à ce Monsieur qui regrettait que ... « le PQ s’apprête encore à tout recommencer de la même façon (...), Pauline Marois qui veut faire un autre référendum... ». J’imagine que vous savez comme moi que cela n’est pas juste. Je ne suis pas intervenue car il y avait plusieurs personnes qui avaient demandé la parole et que je ne suis pas une membre de la Société d’Histoire. Mais il me semble que le souci d’exactitude de l’historien doit aussi concerner le présent, non? Or vous n’ignorez sûrement pas le changement de cap de Pauline Marois et son équipe quant à la stratégie à privilégier.
J’ajouterai également ma surprise devant votre réponse – par un geste – à une autre question, à savoir si la ferveur souverainiste - ou la marche vers l’Indépendance? - était à la hausse ou à la baisse... Vous avez fait un geste du pouce, un peu désabusé ce me semble, vers le bas.... Bien sûr, vous avec le droit à cette perception mais pour ma part, participant activement à des échanges, des actions et des forums souverainistes, j’ai actuellement une tout autre opinion. Or comme votre parole, compte tenu de vos expertises, fait presque automatiquement autorité, cela m’est apparu encore une fois gratuit et un peu douteux comme suggestion de réponse et j’ai donc trouvé à ce passage la même tonalité « éteignante », démoralisante !
Je ne connais pas vos options, M. Lacoursière, en ce qui concerne l’avenir de notre pays, - j’entends ici le Québec, puisque pour moi, comme pour beaucoup de QuébécoisEs parmi les « de-souche » et même parmi les conjointEs de notre peuple, c’est-à-dire ceux/celles qui l’ont librement épousé - le Québec est depuis longtemps, comme vous l’avez illustré, un État de fait abritant un peuple spécifique. Je ne connais pas vos options donc, mais je trouverais dommage qu’elles soient fédéralistes; j’en serais même surprise et... déçue, estimant qu’il s’agit d’une privation pour le mouvement souverainiste mais bon, je vous en reconnais le droit. Mais si vous êtes souverainiste et que vous persistez dans cette approche, disons déprimante comme si tout était déjà joué, d’une réalité dont le dénouement est pourtant loin d’être arrêté, je souhaiterais que vous puissiez revoir vos positions. Je vous suggèrerais de lire ou relire la Proposition principale qui sera à l’étude au Congrès du PQ en avril, de l'alimenter peut-être, de fréquenter Vigile.net, ce site internet dénoncé par Jean Charest à l’Assemblée nationale comme un repaire de radicaux – voire d’y collaborer, pourquoi pas? - et de mettre vos talents de Colombo – comme on vous a présenté - sur les traces de Mme Marois afin de la mieux faire découvrir, comme vous le feriez d’un personnage en train d’écrire une page délicate de l’Histoire actuelle du Québec. Je suis certaine que le résultat serait étonnant. Et convaincant.
C’est la grâce que je nous souhaite,
Cordialement,
Une lectrice, auditrice, questionneuse mais espérante...


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2010

    @ M. Pomerleau
    Bravo pour vos recherches. Je vous encourage fortement à les poursuivre.
    En ce qui concerne votre phrase : "la connerie de l’école historique de l’Université Laval ", j'écrirais plutôt : "la connerie du manque d'envergure et du bonententisme aveugle des historiens révisionnistes de la ville de Régis Labeaume et d'ailleurs ". ;-))
    Mes salutations

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2010

    Pour apporter un jugement critique sur M. Lacoursière voici le reportage suivant:
    http://tv.uqam.ca/?v=52254
    Jacques Lacoursière, docteur honoris causa
    28 septembre 2008
    07:13
    Lors de la collation des grades de la TÉLUQ, qui s'est tenue à Québec le 28 septembre 2008, l'UQAM a remis un doctorat honoris causa à Jacques Lacoursière, grand spécialiste de l'histoire du Québec, auteur d'une œuvre remarquable et communicateur exceptionnel.
    Par ce geste, l'Université a voulu souligner l'exceptionnelle contribution de monsieur Lacoursière à la connaissance de notre histoire, lui qui est certainement l'historien québécois le plus connu du grand public.
    Diffusé au moment de la collation des grades, ce document vidéo nous permet d'entendre plusieurs personnalités, dont l'animateur Claude Charron, l'historien et éditeur Denis Vaugeois et la directrice générale de la TÉLUQ, Louise Bertrand, témoigner des qualités professionnelles et personnelles de Jacques Lacoursière. Celui-ci nous entretient à son tour de sa passion pour l'histoire du Québec.
    Dans le reportage M. Lacoursière dit ( un peuple qui ne connait son passé est un peuple amnésique), je me rappelle aussi d'une citation de François Mitterrand ( un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité )
    Et si ces deux citations et ce qu'ils proposent soit l'enseignement de notre histoire nationale étaient la solution du devenir de notre nation?
    Bonne réflexion.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    17 novembre 2010

    M Hasting,
    Je suis à l'étude de l'Acte de Québec de 1774. Mes références sont .... anglo-saxonnes:
    The Quebec Act
    A study of statemanship.
    Sir Reginal Copland.
    Aucun historien (surtout souverainiste) ne devrait ignorer cet ouvrage.
    On y apprend (du point de vue de la doctrine d'État) que L'ACT DE Québec de 1774, est le traité qui a mené à la configuration actuel de la carte des État en Amérique du Nord. Et qu'il fut consenti sous les fortes recommandations de Guy Carleton parce que ce dernier à convaincu l'État anglais qu'il lui fallait absolument consentir à reconnaître ce peuple dans ses caractéristique essentiel: Langue , religion, et coutumes de Paris (code civil); trois facteur de cohésion nationale, pour s'en assurer la loyauté. Sans quoi ce peuple pouvait joindre la Révolution américaine qui grondait déjà. Bref, le sort de la présence de la Couronne britannique en Amérique du Nord était entre les mains de ce peuple "vaincu".Au moins 3 historiens anglo saxon que je lis présentement le reconnaissent.
    Cette reconnaissance n'a pas été un cadeau, et n'a pas été sans faire réagir. Les marchand anglais du Québec; et surtout les colons américains. Ce fut cet acte "Infame" qui a exacerber la révolte américaine.
    Autre source anglo saxone que j'ai lu avec étonnement. Il s'agit des notes prises lors du débat au Parlement britannique qui a mené à l'adoption de l'Acte de Québec de 1774:
    L'État anglais craignait une réaction populaire contre l'adoption de ce projet de loi qui reconnaissait un État, français et papiste (catholique), une abomination pour les brits . Pour contrôler la situation, une ordonnance fut émise pour imposer le huis clos au Parlement. Interdiction de rendre publique les notes du débat et d'en faire un débat dans la population sous peine de prison !
    Ce épisode unique dans l'histoire du parlementarisme britannique est connu sous le nom: The unreported Parlement
    Un Lord a pris des notes qui furent publié des décennies plus tard sous forme de livre:
    Henry Cavendish. Debates of the House of Commons in the Year 1774 on the Bill for Making More Effectual Provision for the Government of the Province of Quebec: Drawn Up from the Notes of the Henry Cavendish, Member for Lostwithiel, Londres : Ridgway, 1839, 303 p.
    Livre disponible en ligne via:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Acte_de_Qu%C3%A9bec
    (Voir: Bibliographie)
    ...
    M Hasting,
    Vous avez raison de mentionner les historiens anglos saxon comme sources pour comprendre la genèse de notre État. Ce qui est clair c'est que nous n'étions pas dans un rapport de force si défavorable qu'on veut nous le laisser croire après 1760. Même Georges Washington avait compri que la loyauté des canadiens français était la clé pour chasser les brits du continents lorsqu'il a envahie le Canada. Ce qui s'est révélé exacte selon un des biographe de
    De Guy Carleton:A.G. Bradley
    ......
    P.s La clé pour comprendre l'Acte de Québec de 1774: Savoir que les statuts entre État, résultent de rapports de forces et non de bon sentiments (la connerie de l'école historique de l'Université Laval).
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2010

    @ M. Pomerleau
    L'historien qui vous a dit que ce n'est pas sa spécialité a tout à fait raison. Les autres...c'est peut-être, actuellement, trop leur demander.
    Vous écrivez :
    « Dès le départ nous nous sommes étonnés que le sujet de l’État (du Québec), malgré son importance pour notre existence même comme peuple n’ait pas fait l’objet d’études de la part de nos historiens. »
    Nos historiens québécois "frileux" de niveau "très" universitaire se spécialisent beaucoup dans la diffusion, en tous genres, de leur savoir limité par leur spécialité respective, genre "chasse gardée", et pas assez dans la diffusion de recherches plus fondamentales et englobantes de notre histoire.
    Il y a une foule de sujets de thèses ou de livres souvent "très" parcellaires ou peu intéressants pour d'autres spécialistes et le public. Exemple : Combien d'historiens d'ici s'occupent de nous intéresser davantage à notre histoire en réinterprétant et en publiant sur la Guerre de 7 ans ? Il y a actuellement d'excellents auteurs britanniques et américains qui le font !!!

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    17 novembre 2010

    Ma chère Nicole, en vous lisant, je partage votre déception bien entendu, parce que vous avez tous davantage besoin d'espoir et de soutien que de ce genre de réaction pessimiste...Rien n'est jamais joué, heureusement!
    Quant aux Historiens et à tous les autres fouineurs qui travaillent à rechercher les événements du Passé, ils aident bien heureusement à ne rien oublier, mais n'est-ce pas trop leur demander de prévoir l'avenir ? Ne serait-ce pas aussi un peu trop présomptueux de leur part de tenter de le faire ?
    Monsieur Pommerleau nous explique parfaitement, que sans doute, seule la géopolitique peut nous aider à comprendre ce qui a été si déterminant, pour vous aider à rester un peuple français sur ce sol d'Amérique.. Absolument passionnant à suivre en effet..

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2010

    Je crois que M. Lacoursière a trop fréquenté la SRC et ses renégats fédéralistes.
    Dommage ! Ce n'est pas la première fois qu'il me déçoit.
    Pourquoi nous entretenir dans l'ambiguïté ????? Pourquoi ?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2010

    Monsieur Hastings,
    Bien sûr, l'historien est un lecteur du passé, et non du présent et de l'avenir, comme vous dites. Et il est appelé à interpréter, j'en conviens. J'oserais même suggérer qu'il y une part de perception, voire d'intuition, chez un historien, qui devrait cependant s'avouer comme telle lorsqu'elle s'exerce, non? À mon sens, voilà une incitation de plus à la prudence et au souci d'exactitude, même en ce qui concerne le présent. Ces qualités ne devraient pas, me semble-t-il, faire défaut à l'historien - même lors de réponses aux questions imprévues.
    Merci de réagir à mon propos!
    Bonne suite de ce présent passionnant!
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2010

    En somme, vous lui reprochez ses sentiments ? C’est un peu charrier, si vous voulez mon avis...

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    17 novembre 2010

    Mme Nicole Hébert
    Il ne faut pas ce désolé du fait que les historiens soit plus ou moins souverainistes.
    ***
    Je suis membre d'un petit groupe qui travaille sur un petit projet sur notre l'histoire à partir d'une approche inédite: La géopolitique.
    Ce projet part de la seule question qui importe et à laquelle aucun historien à notre connaissance ne répond : Qu'est-ce qui fut nécessaire pour qu'apparaisse, se développe et existe encore, un peuple français en Amérique ?
    Pour répondre à cette question, qui n'a rien d'académique puisque nous posons là la question même de notre existence en tant que peuple, nous avons dégagé la raison première qui explique que cette population française au Québec n'a pas été assimilée, contrairement a d'autres francophones à l'extérieur qui sont déjà assimilé ou en voie de l'être. En tout état de cause dans leurs cas on ne peut parler de nation ou de peuple français.

    L'explication qui saute aux yeux d'un profane, c'est que les français au Québec sont largement majoritaire dans leur État, ce qui leur a permis de se maintenir jusqu'à maintenant, mais rien ne garantie le futur. L'État (du Québec) est donc le déterminant fondamental qui explique l'existence, contre les vents de l'histoire, d'un peuple français en Amérique.
    Notre sujet est donc l'État. Et pour les fins de notre travail, le fil conducteur de nos 400 ans d'histoire est donc l'édification de notre État. Sur les assises du quel repose concrètement notre espérance d'exister dans la pérennité comme peuple français. Notre projet vise donc à revoir la période formative de cet État, en nous limitant à quelques temps forts de son histoire, pour comprendre ce qui fut déterminant. Le but n'est pas seulement de comprendre le passé, mais surtout d'évaluer où nous en sommes et quelle stratégie nous devons dégagée pour assurer notre existence dans avenir.

    Dès le départ nous nous sommes étonnés que le sujet de l'État (du Québec), malgré son importance pour notre existence même comme peuple n'ait pas fait l'objet d’études de la part de nos historiens. Fait étonnant, à ce jour nous ne connaissons aucun ouvrage consacré spécifiquement à l'histoire de l'édification de notre État. Lors d'échange (préparatoires à notre projet) avec des historiens nous avons vite découvert les limites des connaissances de ces derniers quand il s'agit du sujet en soi de l'État

    Nous avons sollicité quelque 40 historiens (professeurs rattachés à des universités) pour leur poser deux questions au sujet de l'État du Québec:

    L'État du Québec existe-il; et, si oui, depuis quand ?

    Nous avons reçu une dizaine de réponses. Dans l'ensemble disparates (L'État n'existe pas s'il n'est pas souverain; s'il existe, les dates de son apparition sont différentes, 1791-1840-1867 etc.). Un seul nous a fait une réponse éclairante: L’État n'est pas ma spécialité !

    Que les historiens auraient de la difficulté à répondre à nos deux questions, nous en avions une bonne idée à l'avance. Simplement que nous savions que la discipline qui fait de l'État sont objet principale , n'est pas l'histoire mais bien la Géopolitique.

    Notre démarche auprès des historiens ne visait qu'à valider le fait que seule la géopolitique pouvait nous être utile pour répondre à notre questionnement du départ, la seule qui importe:
    Qu'est-ce qui fut nécessaire pour qu'apparaisse, se développe et existe encore, un peuple français en Amérique ?
    À suivre.....
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2010

    Lettre à un historien d'ici (Jacques Lacoursière)
    le 17 novembre 2010
    Pour être court ce n'est qu'àprès que le pq sera au pouvoir que les vrais choses vont commencer ? Plusieurs seront surpris car ce sera la vrai bataille pour la souverainneté.
    Salutation mde Hébert
    le militant

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2010

    Comme beaucoup d'autres universitaires,la plupart en fait,monsieur Lacoursière ménage ses sources de subventions qui sont essentiellement fédéralistes à Québec et à Ottawa.
    Ne cherchons pas plus loin les fondements de son argumentaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2010

    Bonjour Mme Hébert
    Vos observations sont très pertinentes. Un historien, généralement, n'est pas un spécialiste éminent du présent ou de l'avenir, mais du passé.
    L'histoire est une "science humaine", c'est-à-dire pas tout à fait "scientifique" comme la physique ou la chimie. L'histoire peut nous aider à comprendre le présent ou l'avenir mais...sans plus. Ce n'est pas un métier de "devin".
    Il existe plusieurs historiens fédéralistes, avoués ou non. J'en connais quelques uns. Votre texte ne me surprend pas.
    Merci pour votre "vigilance". Continuez.