Nous sommes une nation

Lettre à monsieur Jean Charest, premier ministre du Québec

En marge du Moulin à paroles

Tribune libre

Monsieur Charest,

J'ai vu, au fond d'une taverne, à Calgary, un vendredi soir, au temps de Trudeau, un gars qui chiâlait contre Ottawa. Il y avait là aussi des patrons et ils l'encourageaient pour ne pas dire qu'ils parlaient plus fort que lui.

Au Québec, nos notables (puisqu'on ne peut parler d'élites) dénient et refoulent ceux qui ont un parti pris pour le Québec. Et si nous voulons commémorer notre Mémoire, pas de subvention à attendre de nos chefs politiques. Il nous faut tout organiser nous-mêmes à nos frais.

Vous souvenez-vous de la Nuit de la poésie de 1970? Le Moulin à parole de ce 13 septembre, c'était mille fois plus fort! Mais les deux événements, qui ont ravi l'âme de la population du Québec, ont été niés et vitupérés pas nos notables, ceux qu'on appelait «valets des Anglais» en 1970.

Quand comprendrez-vous, monsieur le premier ministre, que le Québec est une nation, pas le valet d'Ottawa?


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2009

    Il y a des noms qui ne méritent pas d'être prononcés et des titres qui ne donnent pas plus de valeur au nom. Cessons de prononcer le nom de nos bourreaux et combattons les idéologies malsaines. Y'en a marre de toujours entendre le nom des même tyrans sur tous les canaux.
    Le "monsieur" dont vous parliez est conservateur déguisé en agneau. Libéral, Conservateur. Bonnet blanc, Blanc bonnet.