Lettre à l'auteur d'<i>Un Dieu sans nom</i>

Tribune libre

Monsieur Raynald Valois,
J’ai lu attentivement votre livre Un Dieu sans nom. Étant moi-même l’auteur de quelques livres, je sais le travail que cela demande et votre livre nous démontre que vous êtes un homme d’une grande maturité qui se préoccupe des grandes questions de la vie. Donc, félicitations pour avoir écrit ce livre important. Comme je ne vous connais pas personnellement, tout ce que je dis dans cette lettre se base sur votre livre, rien d’autre. Aucune attaque personnelle.
Même si je suis d’accord avec vous sur la majorité de votre livre, je dois avouer qu’il m’a fait grincer des dents à plusieurs reprises. À mon avis, il est trop imprégné par le christianisme actuel. Il ne remet pas en question le phénomène religieux lui-même.
Votre livre fait reposer la croyance sur une intuition. Avec raison, plusieurs intuitions ont précédé de grandes découvertes scientifiques, mais ces intuitions ont débouché sur de réelles découvertes. L’intuition dont parle votre livre est celle de l’enfant qui comprend très vite qu’il dépend entièrement de ses parents. Sans aucune notion de croyance en un dieu (à moins de refaire lui-même toute l’évolution de l’histoire humaine), il considère ses parents comme des dieux. S’il vient en contact avec la notion de divinité, c’est parce que ses parents vont lui enseigner qu’il a un père dans le ciel qui veille sur lui comme son père sur la terre. Devenu adulte, l’enfant constate que ses parents ne sont pas des dieux. Il se retrouve ainsi face à son destin tragique comme le mal dans le monde et la mort, sans avoir de réponse. Alors il s’imagine qu’il existe un dieu-père qui le protège comme ses parents le protégeaient et qui lui réserve une autre vie après la mort.
Votre livre m’a surtout fait grincer des dents parce qu’il répète l’erreur qu’ont commise les hommes depuis des milliers d’années : nous dire qu’ils connaissent dieu et qu’ils peuvent nous dire ce qui il est, ce qu’il veut et pourquoi toute cette création. Combien de prophètes, de théologiens, de fondateurs de religion sont tombés dans ce piège et, la plupart du temps, ils étaient prêts à tuer pour prouver que leur connaissance de la divinité était la seule vraie. Votre livre dit qu’il est difficile de savoir ce qui se passe dans la tête d’un mourant, alors comment peut-il prétendre à pleines pages que, lui, il connaît dieu et qu’il va nous l’expliquer. Je ne reconnais aucune autorité, ni Moïse, ni Jésus, ni Einstein, qui pourrait me dire ce qu’est Dieu.
Tout comme vous, j’ai reçu une éducation ultra-catholique. J’avoue que la croyance en dieu est confortable et je comprends ceux qui l’adoptent et je ne les juge pas. S’ils sont bien dans cette croyance que grand bien leur fasse à condition de ne pas tenter d’imposer « leur religion » au reste de la société. Mais à la suite de mes études bibliques et de mes recherches dans l’histoire des religions, j’en suis venu à l’agnosticisme. Si une sorte de dieu, que nous sommes incapables d’imaginer, existe, il ne pourra me reprocher de me servir de la petite raison qu’il m’a donnée pour réfléchir aux mystères de la vie et de l’univers. Surtout, je n’aurai jamais la prétention de dire qui est dieu, ce qu’il veut, ce qu’il fait et ce qu’il nous réserve.
Quant aux religions, votre livre prétend qu’elles sont toutes bonnes parce qu’elles nous parlent de la divinité chacune à leur manière, mais qu’au fond, c’est le même dieu. Je considère au contraire que toutes les religions sont des inventions humaines parce qu’elles nous décrivent des dieux vengeurs, qui châtient, des dieux misogynes, esclavagistes, guerriers, des dieux à l’image de l’homme, quoi! et dont les hommes se servent pour imposer leur propre volonté aux autres.
J’ai été surpris de la lecture que fait votre livre de la Bible. J’ai lu quatre fois la Bible au complet et j’ai publié La Bible immorale aux éditions Louise Courteau. J’y démontre que la Bible est profondément immorale parce qu’elle justifie et pratique l’esclavage, l’infériorisation de la femme, les génocides (60 génocides commis par Moïse et 31 par Josué), les sacrifices humains (les premiers-nés égyptiens, la fille de Jephté) et j’en passe, il y en a pour 567 pages.
Votre livre parle de lecture symbolique des mythologies et des livres soi-disant sacrés. Moïse décapite 3 000 adorateurs du Veau d’or et Élie égorge 450 prêtres de Baal. Dites-moi ce qu’il y a de symbolique dans ces crimes. Et pourtant Jésus se fait transfigurer entre ces deux grands criminels sans les dénoncer. Mon livre comporte des centaines d’exemples de ce genre. Votre livre parle de « genres littéraires ». Peu importe les genres littéraires, le texte de la Bible a été canonisé entièrement par l’Église qui prétend que ce livre est à chaque page la révélation de Dieu. Pour moi, un livre aussi immoral ne peut être la révélation d’un dieu, peu importe que les textes soient historiques ou fictifs.
Du même souffle, votre livre mentionne plusieurs personnages criminels sans les dénoncer. D’abord commençons par Jésus. Au cours des siècles, l’Église a réussi à imposer le discours dominant qui veut que Jésus nous livre un message d’amour en prétendant qu’il est doux et humble de cœur. Je viens d’écrire un livre qui prouve que Jésus ne pouvait être dieu. Je me suis astreint à lire le Nouveau Testament en oubliant tout l’enseignement falsifié que j’ai reçu de l’Église en toute ignorance et toute innocence. Relisez attentivement le Nouveau Testament, en enlevant les lunettes roses que l’Église nous a imposées. Vous y trouverez que Jésus appelle à la violence, est violent lui-même; il justifie même le port des armes. Jésus nous ramène le Yahvé ignoble de l’Ancien Testament et non le Père que l’Église veut qu’on y voit. Jésus est l’inventeur de l’enfer éternel auquel heureusement votre livre ne croit pas. Jésus exige qu’on quitte femme et enfants pour le suivre ce qu’il a fait avec ses apôtres. Jésus nous affirme qu’il reniera devant le Père ceux qui le renient devant les hommes. Enfin, j’en ai 160 pages, je ne peux vous faire toute la démonstration.
Votre livre, surtout, ne dénonce pas une flopée de criminels que l’Église a canonisés. D’abord celui que votre livre appelle « saint » Paul : un esclavagiste, un misogyne, un antisémite, le meurtrier d’Étienne et le persécuteur de chrétiens. Et puis Augustin : un misogyne, un antisémite, un esclavagiste et surtout l’inventeur de l’ignoble dogme du péché originel. D’ailleurs, l’Église devrait « décanoniser » tous les Pères de l’Église sans exception; ils sont tous misogynes, esclavagistes et antisémites, sauf Grégoire de Nysse qui est contre l’esclavage, mais quel antisémite! Votre livre cite Thomas d’Aquin : un esclavagiste qui justifie les chrétiens d’avoir des esclaves juifs, un antisémite, un misogyne qui prétend que l’âme de la femme est de moindre qualité que celle de l’homme et un sadique, qui, après Tertullien, affirme que le bonheur des élus est de contempler les souffrances des damnés. Enfin, je ne vais pas tous les mentionner, mais vous avez une idée. L’Église devrait décanoniser de toute urgence Paul et Pierre, cet autre assassin d’Ananie et de Zaphyre.
Cautionner les religions, c’est bénir tous leurs crimes : ceux du judaïsme dans la Bible, du christianisme (esclavage, antisémitisme, croisades, inquisition, chasses aux sorcières, guerres de religion, guerres saintes), ses dogmes irrationnels et ignobles, l’islam et l’immoralité du Coran, et je ne parle même pas des autres religions, moins criminelles que les monothéismes, mais qui ne donnent pas leur place, vous en savez quelque chose, ne serait-ce que le shintoïsme d’Hirohito.
Venons-en maintenant à ce qui m’a fait surtout grincer des dents. D’abord que Dieu respecterait notre libre arbitre. Sur quoi votre livre peut-il se baser pour faire une telle affirmation. La Bible? Ni dans le Nouveau, ni dans l’Ancien Testament, Dieu ne respecte la liberté de l’homme. Yahvé massacre tous ceux qui s’opposent à ses directives, même des innocents comme la femme de Lot ou le prêtre Uzza qu’il foudroie pour avoir touché à l’arche. Et je passe vite sur les atrocités du déluge, de Sodome et Gomorrhe, des dix plaies d’Égypte. Le Nouveau Testament nous présenterait un Dieu d’amour, prétend votre livre? D’abord, il y a deux Jésus, un violent et l’autre doux qu’on a rajouté par la suite pour atténuer la violence de ce prophète comme celle de tous les prophètes. Le Dieu de l’évangile voue à l’enfer, il torture (lisez les paraboles remplies de maîtres esclavagistes qui s’en prennent violemment à leurs esclaves). Jésus est pour la peine de mort et ne dénonce surtout pas tous les grands criminels de la Bible, mais il les cite.
Est-ce que votre livre se base sur l’histoire criminelle du christianisme et de l’islam pour nous démontrer l’amour de Dieu? J’espère que non. Ou bien il se base sur la fameuse intuition. La femme battue a aussi l’intuition que son mari est au fond très doux et qu’un jour il cessera de la battre. Mais rien dans la vie ne peut nous induire à imaginer un dieu d’amour quand on considère le mal qu’il y a non seulement dans l’homme, mais surtout dans la nature : catastrophes naturelles, maladies, infirmités. Toute la nature est d’une extrême violence, tous les animaux ont leurs prédateurs. Dieu aurait pu imposer le végétarisme à tous les êtres vivants.
Venons-en au fameux problème du mal. Votre livre, je dois le reconnaître, admet que le problème est difficile. Pour moi, c’est clair : si un dieu bon existe, il ne peut supporter le mal une seule seconde; s’il ne le supprime pas, c’est que c’est un dieu méchant et s’il le tolère, c’est un dieu impuissant, donc ce n’est pas dieu.
Évidemment votre livre s’en tire en acceptant la création telle qu’elle est. Dieu a créé un monde d’une façon évolutive, je veux bien, mais il aurait pu faire tout autrement. Si Dieu était en mal d’aimer et d’être aimé, pourquoi il ne veut pas nous voir. Pourquoi il se cache, se fait invisible. A-t-il honte de lui ou de nous? J’imagine très bien Dieu venant visiter son humanité chaque année pour dire ce qu’il pense de nous : nos génocides, nos guerres, etc.
Dieu aurait pu créer tous les humains directement au paradis sans passer par toutes ces souffrances terrestres, cette matière que les croyants s’empressent de décrier, mais qui a été créée, elle aussi par Dieu, on l’oublie trop souvent quand on traite les autres de matérialistes.
Alors pour justifier l’injustifiable, on s’imagine que le mal a un rôle dans le monde, que la souffrance est un maître de vie, etc. Je suis agnostique, mais quand je pense au mal dans le monde (et pourtant la vie a été plutôt bonne envers moi, ce n’est donc pas une révolte contre mon propre sort), je deviens carrément athée, et ça va vous étonner, mais je deviens athée par respect pour l’idée de dieu : si dieu existe, il ne peut tolérer le mal. Je trouve au contraire que les croyants manquent de respect envers leur dieu en imaginant qu’il tolère le mal, un dieu à rabais, le pauvre, il est incapable de vaincre le mal, pensez donc, on ne peut le blâmer après tout, il fait son possible.
Certains vont même jusqu’à imaginer qu’il n’a pas eu le temps de compléter sa création et qu’il a mis l’humain sur une planète qui éprouve encore des tremblements de terre qui tuent des milliers de gens pour faire triompher sa gloire en épargnant les survivants. Votre livre semble traiter le mal comme certains théologiens voyaient le péché originel : « Heureuse faute qui nous a valu un tel sauveur! »
On va jusqu’à justifier le mal pour un plus grand bien, comme si les médecins disaient : « Heureuses maladies qui nous procurent de tels salaires! » Ou les profs : « Heureuse ignorance qui nous vaut de telles vacances (je rigole, je suis un ex-enseignant)! Mais l’idée est là. J’admire la prisonnière des camps nazis, mais cela ne justifie pas le nazisme. J’admire Chantal Petitclerc de surmonter son handicap, mais elle ne justifie pas que des milliers d’handicapés souffrent en silence au bord du suicide. Peu importe les exemples, rien ne peut justifier le mal. Les croyants sont tellement mal pris avec le problème du mal qu’ils en viennent à dire des conneries, je m’excuse de ma franchise directe. Soyons donc humbles et admettons que nous n’en savons rien et que nous sommes incapables d’expliquer le mal et que le mal demeure la grande raison de douter de l’existence de Dieu, ne serait-ce que par respect de l’idée de divinité.
Votre livre prétend que chaque humain atteint un degré de perfection vers la fin de sa vie. À mon avis, votre livre se promène un peu trop dans les idées abstraites. Quel degré de perfection atteignent ceux qui crèvent de faim, les idiots, les enfants morts en bas âge, les enfants esclaves et abandonnés ou maltraités par leurs propres parents? Comment allez-vous convaincre un enfant abusé par un prêtre pédophile que c’est un mal qui lui arrive pour un bien? Et tous les terrorisés par l’enfer?
Enfin, je pourrais en écrire des pages et des pages et même écrire un livre pour répondre à votre livre qui est très riche en passant. Je voulais simplement vous donner à chaud mes premières réactions à la lecture de votre livre auquel je souhaite toute la chance possible. Bien qu’il me fasse grincer des dents à plusieurs reprises, c’est un livre qui a le mérite de faire réfléchir et il n’est jamais inutile de réfléchir dans la vie. Et la société a besoin d’hommes comme vous pour réfléchir à sa place.
En toute amitié,
Normand Rousseau
Auteur de La Bible immorale


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 septembre 2010

    Je trouve l’intervention de M. Rousseau fort intéressante et je voudrais, en tant que croyant, y ajouter mon grain de sel. Mon propre cheminement dans la foi chrétienne m’a conduit à réaliser que la foi et la religion étaient deux réalités bien distinctes. La première, à mon point de vue, trouve ses racines et sa vitalité dans ce qui constituent les ressorts fondamentaux de l’humanité que sont la justice, la solidarité, la vérité, la compassion, la vie et l’amour.
    Lorsque des gens me parlent de leur foi ou de leur religion je leur demande toujours ce que leur dieu ou leur religion fait pour les impliquer dans ces grands objectifs qui nous définissent comme personnes inscrites dans une humanité en devenir, en croissance. S’ils me répondent que leur dieu s’intéresse à un autre monde et que celui-ci dans lequel nous vivons est un moindre mal en attendant que l’autre arrive comme par miracle grâce à la baguette magique d’un dieu tout-puissant, alors je deviens vite sceptique. Par contre si le dieu de leur foi les place à l’avant-garde de cette humanité qui chemine vers ces grands objectifs et pour lesquels ils sont disposés à y sacrifier leur vie, alors je les écoute et je m’efforce à mieux connaître ce dieu.

    Pour moi, Jésus de Nazareth, est une référence fondamentale dans mes engagements et dans ma vie. Pour d’autres ça pourra être Gandhi, Martin Luther King, Che Guevara ou tous ces grands personnages de l’histoire qui ont été des relais signifiants dans cette marche de l’humanité vers sa pleine réalisation que Teilhard de Chardin appelle la « conscience des consciences ». Il est certain que l’histoire du catholicisme a vite transformé l’action du Jésus de Nazareth et le sens de son message en une religion qui est devenue une doctrine avec ses rites, ses liturgies, ses sacrements.
    Des théologiens contemporains reviennent au Jésus de l’histoire, à l’homme au visage humain, pour en découvrir tout l’engagement dans le sens à donner à cette marche de l’humanité. Il en a payé le prix avec sa vie, comme beaucoup d’autres le feront avec ces objectifs. Je me permets de vous référer à deux articles récents que j’ai publiés sur d’autres sites. Ils sont de nature à illustrer mon propos tout en mettant en évidence la crise que vit actuellement l’institution ecclésiale.
    http://humanisme.blogspot.com/2010/09/les-deux-visages-de-jesus-au-coeur-de.html
    http://humanisme.blogspot.com/2010/09/hans-kung.html
    Comme disait ce Jésus de l'histoire, "si vous ne croyez pas en moi, croyez à tout le moins dans ces œuvres".

  • Archives de Vigile Répondre

    28 septembre 2010

    Monsieur Rousseau,
    vous touchez à l'essentiel quand vous avancez l'idée que c'est la dimension religieuse en elle-même qu'il faut remettre en question.Et plus encore la tradition de respect révérencieux dont jouissent les autorités religieuses qui perpétuent le devoir de soumission à leurs credo sous peine de châtiments éternels.Je n'ai que mépris pour le religieux.Toute religion est une névrose, tout clergé est une mafia.On ne dénonce pas assez ces imposteurs qui font de la soumission à un credo religieux un devoir et la pratique de l'aveuglement volontaire de l'esprit, une vertu. Auguste Comte avais bien raison avec sa Loi des 3 Etats de présenter le religieux comme un infantilisme.Hélas, comme le fait bien comprendre Daniel Baril dans son éclairant livre La grande illusion,la disparition de cet infantilisme n'est pas pour demain! Malgré tout l'esprit scientifique progresse et avec lui l'idéologie humaniste.Félicitation, vous y contribuez d'une façon significative.

  • Jeannot Duchesne Répondre

    28 septembre 2010

    Ouah! Tout un torrent de mots, quel tumulte d’idées, de notions, de concepts, de personnages et faits historiques. J’aimerais bien vous voir, vous affronter dans un débat pour défendre vos idées respectives. C’est beau la culture et je ne dis pas cela ironiquement. C’est vraiment intéressant.
    On dit que les plus grands croyants sont les athées car dans leur recherche de la vérité, ils refusent toute image anthropomorphe de ce que pourrait être Dieu, «tu ne te feras pas d’idoles ». Peut-être avez-vous plus de foi que ceux qui se disent croyants? Du moins vous êtes certainement plus honnête que certains; car personne ne peut dire ou prétendre connaître Dieu et plus, personne n’a vu Dieu.
    Tant qu’au degré de perfection je pense que ce serait une atteinte à notre liberté et arbitraire; parce que nous n’aurions que nos perceptions humaines pour nous guider à l’atteindre. Il faudrait plutôt parler d’un degré de Connaissance ce qui enrobe tout l’équilibre de l’être et ça ne fait pas appel à l’intellect.
    Il serait plus sage que l’homme puisse se connaître lui-même avant de connaître Dieu (notion abstraite). Les deux connaissances sont peut-être intrinsèquement liées ce qui fait qu’une n’irait pas sans l’autre. Quand l’enfant s’aperçoit que ses parents ne sont pas dieux, il se met en recherche, serait-ce l’intuition originelle?
    Je pense que c’est dans des moments comme vivre la perte d’une personne chère que nous pouvons vraiment prendre conscience de l’être spirituel. Nous ne sommes pas que de la chaire et du sang, sinon avec toutes les connaissances que nous avons aujourd’hui, nous aurions l’immortalité. Cela ne prouve guère plus l’existence d’un être supérieur, d’un dieu; mais il est sur que ça ne le nie pas non plus.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    28 septembre 2010

    Pour les islamophiles et les apologistes de l'Islam
    Voici comment les islamistes appliquent leur loi ‘’divine’’, la Charî'a :
    Integrale-Full video shocking images,sconsigliata la visione. Pachistana lapidata dai Talebani
    www.youtube.com/watch?v=fdOkBseo-GA
    JLP

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    28 septembre 2010

    Monsieur Norman Rousseau, la société a aussi besoin de personne comme vous pour lui permettre d'ouvrir les yeux et de réfléchir un tantinet.. Il est à observer en effet que depuis que les sociétés sont davantages instruites, la foi du charbonnier se rencontre de moins en moins ! .. Il était tellement simple de dire " Ne discutez pas, croyez les yeux fermés !" Nous devons bien nous rendre à l'évidence, et en arriver à penser, que les religions ont sans doute été inventées, pour qu'une poignée d'êtres humains puissent diriger tous les autres.. tout en permettant aussi aux plus malheureux, de se raccrocher à l'espoir d'une vie meilleure dans l'au-delà.. évitant par là de voir le peuple se révolter devant tant d'inégalités.. Tellement facile !..

  • Andréa Richard Répondre

    27 septembre 2010

    Monsieur Rousseau,
    Tout comme vous, je suis agnostique. Si Dieu il y a, qui a crée Dieu? Si Dieu il y a, ce n'est surtout pas un Dieu à l'image de la bible ou de ce que les théologiens enseignent.
    .
    Je n'ai pas lu votre livre, mais votre article me donne le goût de me le procurer.
    Je suis moi aussi auteur de quelque livres dont Au-delà de la religion, septentrion.
    J'aimerais connaître votre opinion sur la montée de l'Islamisme- qui me paraît problématique et inquiétante. Je suppose que vous êtes au courant de ce qui se passe à cet égard, chez-nous, mais aussi dans plusieurs pays de l'Europe.
    Les religions sont sources de guerres. J'espère que nous aurons bientôt une charte de la laicité.
    Andréa Richard