En réponse à la lettre signée par Bernard Drainville dans le journal Le Devoir de ce jeudi 19 juin 2014.
Monsieur Drainville!
Je milite pour que le Québec devienne un pays depuis l’âge de 17 ans. J’en ai 61 aujourd’hui.
Je suis revenu au Parti québécois après quelques années d’absence de la militance active lorsque Madame Marois est devenue la première femme à occuper le poste de première ministre du Québec.
J’ai été fidèle et loyal à ma chef. Au déclenchement des dernières élections québécoises, j’ai repris ma carte du Parti québécois pour trois ans et je me suis investi fortement dans cette campagne dont on connaît les résultats malheureux pour le parti de René Lévesque.
Je n’ai pas critiqué sa stratégie, son choix de programme. J’ai posé des affiches, effectué du pointage. J’ai même fait du porte-à-porte en votre compagnie ainsi qu’en compagnie du candidat dans Jean-Lesage.
J’ai lu avec intérêt votre papier dans le journal Le Devoir. Vous commencé en disant qu’il faudra répondre aux questions des Québécois. Je regrette Monsieur Drainville, mais ça fait plus de 40 ans qu’on y répond aux questions des Québécois, de Lévesque à Boisclair en passant par Parizeau et Landry. Je pense au contraire qu’ils savent très bien ce que cela veut dire sinon je commencerais à désespérer. Je ne crois pas que le problème se situe au niveau de la compréhension qu’ont les Québécois de l’idée de l’indépendance ou du pays. Je suis même convaincu que c’est tout le contraire!
Vous dites : » Car, s’il y a un endroit pour tenir ce grand remue-méninges démocratique et populaire, c’est au Parti québécois! »
Non Monsieur Drainville, ce n’est plus au Parti québécois parce que celui-ci fait non seulement partie du problème, mais il est devenu le problème. Il est rendu sur la même pente agonisante de l’Union nationale.
Le Parti québécois a favorisé lui-même sa propre désintégration. Ça fait aujourd’hui 20 ans.
1994- sortie de sa droite nationaliste par la fondation de l’ADQ.
2006-sortie de sa gauche progressiste. Fondation de Québec solidaire. Même Jacques Parizeau a admis que cela n’annonçait rien de bon pour le PQ.
2012- sortie des indépendantistes convaincus. Fondation d’Option nationale.
Nous nous sommes divisés et les autres ont régné! C’est vieux comme le monde!
Les dernières élections ont confirmé un PQ moribond, qui ne mobilise plus et dont les forces vives ont quitté le bateau depuis longtemps. La démarche souverainiste associative partenariale et référendiste est terminée. Elle fut un échec et elle ne nous a condamnés à rien d’autre que la gouvernance provinciale. Mais comment donc relancer le mouvement vers le pays?
En référant à notre histoire, celle des années 60 et 70. Ne dit-on pas que le passé est le meilleur garant de l’avenir. Souvenons-nous de l’année 1968!
En 1968, pendant que le gouvernement de Jean-Jacques Bertrand était sur ses derniers milles, ma génération fut témoin d’un renouveau politique exceptionnel, la formation d’une grande coalition gauche-centre-droite dans un nouveau parti qui porta le nom de Parti québécois. Il est né de l’union des réformateurs qui ont quitté le Parti libéral avec René Lévesque (MSA), des nationalistes de droite de Gilles Grégoire (RN) , des indépendantistes de gauche de Pierre Bourgault (RIN) et de ce qui restait de nationalistes mous de la défunte Union nationale)
Nous devons recréer une nouvelle grande alliance, non pas dans le Parti québécois, mais plutôt dans un nouveau véhicule ralliant toutes les forces vives de la nation. Nous devons couper l’herbe sous le pied de la CAQ avant qu’elle ne prenne du poil de la bête. Nous devons nous, les membres du PQ, de QS, d’ON et du BLOC, nous réunir comme en 1968 afin de fonder ce nouveau parti politique. Nous devons être prêts pour les prochaines élections générales.
Article 1 du programme de ce nouveau parti serait : Notre gouvernement s’engage à donner aux Québécois et Québécoises une constitution républicaine qui fera en sorte que tous les pouvoirs nécessaires au développement du peuple québécois y seront définis et inscrits de façon exclusive.
S'il advenait qu'un jugement de la Cour Suprême du Canada l'invalide; le Gouvernement du Québec appliquera la clause dérogatoire qui est prévue dans notre système parlementaire actuelle.
Si le Gouvernement du Canada ne reconnaît pas ce droit reconnu, l'Assemblée nationale du Québec promulguera l'indépendance du Québec.
Nous avons notre Assemblée nationale, nous avons un territoire, une langue commune, une histoire et le Canada a lui-même reconnu dans son parlement, la nation québécoise.
Alors, on va de l'avant et VIVE LA RÉPUBLIQUE!
On se fait élire sur cet article. Un vote pour ce nouveau parti est un vote pour une constitution républicaine, point final! On applique cela dès la prise du pouvoir.
On tourne en rond avec le PQ et il est grand temps de tourner la page sur cet épisode de notre histoire et surtout en tirer les bonnes leçons.
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23 commentaires
Archives de Vigile Répondre
8 juillet 2014Denis, j'avais allongé le sujet dans le billet "L'annexion aux É.U. fut le rêve de Papineau", utilisant votre phrase: " Nous avons une chance incroyable de refaire le miracle de 1968 et sur « des bases idéologiques nouvelles. » Espérant quelque réaction des plus jeunes à cette hypothèse ancienne, j'avais même imaginé un projet moderne d'annexion sous prétexte de vos "bases idéologiques nouvelles".
Or, vous étiez parti ailleurs, sans pouvoir prendre la balle au bond. Et la subtilité du propos échappa aux rares répondants.
Denis Julien Répondre
28 juin 2014Je constate que Bernard Drainvlle n'a pas daigné répondre à mon cri du cœur indépendantiste et républicain!
Nous sommes habitués au silence des péquistes depuis longtemps, leur condescendance et leur conviction de toujours posséder la vérité. C'est navrant!
Aussi, je m'attendais à beaucoup plus d'interventions de péquistes après la déconfiture du 7 avril ce qui me confirme qu'ils continueront dans le déni de la réalité, ce qui est leur spécialité.
Je pense avoir bien cerné les choses dans cet article et d'avoir présenté des avenues intéressantes. non?
Je réalise que c'est aussi le silence du côté de QS. Chacun se cantonnant dans ses certitudes et nous démontrant que seul le pouvoir provincial les intéresse. C'est consternant!
Archives de Vigile Répondre
25 juin 2014Comment se fait-il qu'en plus de 40 années de militance souverainiste; notre députation péquiste majoritairement n'a jamais posé un seul geste de rupture dans un esprit de légitime défense lorsque le Québec était attaqué de plein fouet?
Des exemples?
1982, rapatriement unilatérale de la constitution. Nous étions majoritaire.
1997, jugement de la Cour Suprême du Canada contre la loi 101. Nous étions majoritaire. Cela prenait plus qu'une déclaration à l'Assemblée nationale, cela prenait une menace claire contre Trudeau de notre gouvernement.
Et que penser de 1976? Nous avons élu le premier gouvernement péquiste majoritaire sous une ferveur nationaliste jamais vue. Alors pourquoi ne pas avoir profiter de l'occasion pour refuser en bloc le serment à la reine pour déclarer que le gouvernement légitime des Québécois ne prêterait serment qu'au peuple du Québec?
Même les patriotes posèrent ce geste de rupture à plusieurs reprises en refusant de voter le budget, ce qui entraînait la tenue d'une nouvelle élection mais si le PQ, avait fait la même chose en 1976 avec le serment à la reine; le Canada aurait eu l'air pas mal fou dans le contexte d'un gouvernement légitime et un Lévesque au sommet de sa popularité.
Ce qui a le plus manqué au PQ, c'est un minimum de stratégie et son refus à écouter ses militants les plus loyaux envers la cause.
Je persiste et signe. Le PQ: C'est terminé! Il nous faut fonder un véritable parti Radical-Républicain qui naitra de la convergence de ce qui reste du PQ, avec les membres de QS, ON, le BLOC et tous les autres qui croient en un Québec républicain, français et laïc et cela n'est ni à gauche, au centre ou à droite, c'est le Québec tout court!
Denis Julien Répondre
24 juin 2014Comment se fait-il qu'en plus de 40 années de militance pour la souveraineté du Québec, nous n'avons jamais abordé ces notions de statut du Québec, de république, de constitution écrite de concert avec le peuple québécois, de défense nationale de notre territoire, de laïcité, sauf au tout début, dans le premier programme du PQ naissant puis plus rien, niet!
Parce que nous nous sommes fiés trop souvent, à la constitution d'une génération de politiciens carriéristes et opportunistes qui n'étaient pas dans le combat québécois. On a étiré l'élastique jusqu'au bout de notre patience en nous parlant du grand soir où tout serait possible et nous, on y a cru!
Maintenant, il faut un changement total de paradigme. Nous en avons une chance incroyable de refaire le miracle de 1968 et sur des bases idéologiques nouvelles. Je crois sincèrement que nous y sommes Ougho, Fortin, Cloutier! Qu'en pensez-vous?
Hier soir, je me trouvais sur les Plaines d'Abraham. Ca faisait très longtemps que je n'avais vu une foule aussi importante et constituée de toutes les races qui constituent ce Québec moderne. J'ai été très ému par Martha Wainwright qui a chanté la chanson Liberté de Richard ainsi que Cheminant à la ville, le grand succès de Kate et Anna Mc Garrigle. Toutes les tranches d'âges s'y étaient données rendez-vous, des jeunes, des moins jeunes et même des gens très âgés.
Le premier spectacle s'est terminé par un Robert Charlesbois endiablé qui a chanté Lindbergh et qui a lancé aux spectateurs que la chose la plus importante était la langue française et que nous devions tout faire pour conserver ce trésor en Amérique.
Nous avons raison d'aspérer!
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
23 juin 2014@ Danièle Fortin,
Ce n'est pas la première fois que vous me faites cet acte d'humilité. Mais je récidive toujours parce que vous êtes toujours là pour vulgariser la notion de république. Vous savez rappeler que la Res Publica a pu se pervertir en France... aux États-Unis dans le parti des Bush, ou même dans la tête des vacanciers de la R. Dominicaine. Vous avez toujours en tête les noms de ceux et celles qui font profession d'expliquer aux anciens comme aux novices comment un peuple doit se gouverner lui-même, pour lui-même. Nous apprécions toujours vous voir intervenir pour nous rappeler que le peuple est souverain et que les élus lui doivent obéir. Quand le peuple réalise que les politiciens de carrière le violent dans ses droits et ses biens, il arrive qu'il perde patience. Les citoyens peuvent même couper des têtes s'ils deviennent trop affamés. Il y a ici des têtes couronnées en papier qui se sont prises pour la Reine, celle que nos prochains députés devront déculotter et rayer de leur serment d'office. Bonne Fête Nationale 2014, Danièle.
Danièle Fortin Répondre
23 juin 2014_
_ @Ouhgo, Il est bien flatteur d'être mise sur un pied d'égalité que le professeur Marc Chevrier mais jamais au grand jamais je ne pourrai me considérer comme son égale. Sans la pensée, les conférences et les nombreux écrits de M. Chevrier, il est fort à parier que l'idéal républicain, au Québec, serait resté cantonné dans les livres d'histoire et les textes de grands intellectuels, des Patriotes à la « Révolution tranquille ».
C'est bien là le drame : jamais le péquisme, de René Lévesque à Pauline Marois, n'a su se servir du riche concept de république - plus de deux fois millénaire et adopté par tant de nations - afin de donner substance et élévation à l'indépendantisme.
Et malgré les essais et les conférences sur le sujet qui foisonnent depuis ces dernières années, les partis se réclamant de René Lévesque persistent à taire la république. Comment peut-on priver d'air pur un combat pour l'indépendance nationale ? Le mouvement souverainiste-indépendantiste québécois se doit d'être reconnaissant à l'égard de Marc Chevrier de même qu'envers ses collègues, Louis-Georges Harvey, Stéphane Kelly, Samuel Trudeau, Danic Parenteau sans oublier Yannick Barrette.
Bonne fête nationale à vous Ouhgo, ainsi qu'à toute l'équipe de Vigile, ses chroniqueurs et ses fidèles lecteurs.
_
Denis Julien Répondre
23 juin 2014Merci Ouhgo!
La souveraineté brumeuse, nébuleuse, molle, ambigüe, associative et partenariale; c'est bien terminé! Dans l'esprit des nouvelles générations cette démarche identifiée au parti québécois est une démarche référendaire perdante. Ils n'ont plus le goût de jouer dans ce vieux fil. Ayons l'humilité de nous tasser et de leur transmettre le flambeau. Nous devons leur faire confiance!
Denis Julien Répondre
23 juin 2014Je suis assez fier de la hauteur des discussions suscité par mon article. Je remercie Pierre Cloutier et Madame Fortin. Je pense qu'on avance. Bonne Saint-Jean à tout le monde de Vigile!
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
23 juin 2014Denis Julien,
Peu de militants québécois ont essayé aussi fort que vous, du moins de ceux qu'on a pu suivre ici, depuis les débuts de Vigile.net
Si votre instinct politique vous a mené à suivre différents chefs, il semble que vous ayez maintenant trouvé la sortie du labyrinthe: la République. Et vous emboitez le pas à des penseurs chevronnés en la matière: Danièle Fortin et Marc Chevrier: "...le concept de souveraineté est devenu un fourre-tout, un écran de fumée, une coquetterie de langage, un mantra dont la monotonie masque à peine la pauvreté. » "
Vous pouvez ainsi devenir un important lien entre les perdus dans l'écran de fumée et les recruteurs velléitaires de ce parti qui a été.
Parce que, constatons-nous, beaucoup de jeunes sentent le besoin d'agir, de construire quelque chose de neuf, sans tomber dans les vieilles ornières, mais auraient besoin de guides expérimentés, qui n'essaient pas de les instrumentaliser dans leur carrière... Ils nous disent depuis un temps, que le lévesquisme ne les leurre plus. Ils se font dire d'un autre côté que de rêver un Québec nouveau, c'est le repli, le refus de l'autre, la fermeture à "l'essentielle immigration pour contrer la dénatalité". S'ils agissent, ils reçoivent en plein visage la tarte de la xénophobie, du racisme, que l'autre nation nous sert depuis les démarches de Lionel Groulx...
M. Julien, vous avez raison, c'est un nouveau parti qu'il faut, où les nouvelles générations trouveront confiance et appui de notre expérience. La République, il faut l'expliquer parce qu'aux yeux de plusieurs, ça ne sent pas la nouveauté.
Danièle Fortin Répondre
22 juin 2014La définition la plus juste du péquisme-lévesquiste nous vient de Marc Chevrier, le penseur du renouveau républicain au Québec :
« [D]e même, aucun des leaders souverainistes péquistes et bloquistes n’a été capable de dire, depuis la fondation du mouvement souveraineté-association, que le but de l’indépendance nationale est de fonder une République du Québec. Défini à coup de chansonnettes, de poésie, d’incantations flamboyantes et d’études de faisabilité platement techniques en créant autour de lui une espèce de brouillard dont les échancrures vaporeuses dansent avec leurs hérauts artistes, le concept de souveraineté est devenu un fourre-tout, un écran de fumée, une coquetterie de langage, un mantra dont la monotonie masque à peine la pauvreté. »
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Source :
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http://agora.qc.ca/documents/souverainisme--la_fin_du_souverainisme_mais_peut-etre_pas_de_lindependance_par_marc_chevrier
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Archives de Vigile Répondre
22 juin 2014Lorsque Dutrizac demande à Drainville de décrire en 10 points les avantages d'un Québec indépendant
à 9min.55
http://www.985fm.ca/lecteur/audio/bernard-drainville-invite-les-militants-des-autres-228952.mp3
,Drainville répond que les 10 points en question...il faut les réécrire et aussi les renouveler...(???!!!)Quelle belle tribune de manquée.
Je ne pouvais m'empêcher de penser à Falardeau qui aurait sauté sur la perche que lui tendait Dutrizac pour promouvoir les avantages d'un Québec indépendant.Misère.
De plus aujourd'hui Léo Bureau-Blouin ,en contradiction avec Drainville,demande au PQ d'ouvrir les structures aux jeunes(pas de carte à prendre).
http://www.985fm.ca/national/nouvelles/ouvrir-les-structures-du-pq-selon-leo-bureau-bloui-326850.html
Alors bravo si les jeunes bottent le cul à toutes ces guimauves-royales déprimées et déprimantes de ce parti et lui insufflent une nouvelle énergie.
Pierre Cloutier Répondre
22 juin 2014Je l'ai écrit plusieurs fois et je le répète : pour faire l'indépendance cela prend 2 ingrédients :
1 - un chef indépendantiste charismatique et déterminé comme le fut Jacques Parizeau ;
2 - une proposition d'indépendance sur la table en vue de la prochaine élection, soit une loi fondamentale progressiste et républicaine, le projet de loi no 1 créant la République du Québec, qui sera ensuite approuvée dans sa version définitive après consultation de la population.
Le reste suivra.
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
21 juin 2014Ce qui détruit l'Occident est la confusion des genres, l'absence de hiérarchie et le relativisme généralisé. C'est à cela que se nourrit le multiculturalisme, la pourriture du monde anglo-américain. Certains appellent cela la mondialisation! Moi, j'appelle ça, le nivellement par le bas. Il est plus que temps que l'humanité se réveille et se ressaisisse.
Archives de Vigile Répondre
21 juin 2014Un citoyen qui a perdu son sens patriotique et nationaliste ne défend plus sa patrie et est condamné a disparaître a plus ou moins longue échéance.
La majorité des habitants de notre planète, sont patriotes pour leurs pays, il y a seulement les Occidentaux qui ont perdu ce sens patriotique, car ils furent endoctrinés aux relativismes et ont subi des diversions de toute sorte.
Vous pouvez l'expérimenter et le constater par vous même:
Vous n'avez qu'a vous déplacer dans n'importe quels pays; Afrique, Chine, Moyen-Orient, Proche-Orient, Haïti, Japon, Amérique Centrale, plusieurs pays d'Amérique du Sud, etc.. sauf les pays occidentaux, et vous serez chassé par les peuples qui habitent ces pays, pas seulement leurs dirigeants qui vont se charger de vous faire comprendre que vous n'êtes pas chez-vous, mais toutes leurs populations vont s'en charger, du plus petit au plus grand.
Archives de Vigile Répondre
21 juin 2014On devrais sortir plus souvent et en grande quantité et exposer nos drapeaux Québécois. Ce serait un excellent moyen de faire prendre conscience aux Québécois de leur patriotisme, qui est absolument nécessaire pour défendre et aimer leur patrie, leurs traits culturels, etc.. Québécoises et de la défendre contre tous les abuseurs, les relativistes, multiculturalistes, etc.. et contrer nos bien pensants mondialistes.
Cette idée m'est venu en prenant connaissance de cet article.
Un Vietnamien qui est fier de son nouveau pays d'adoption a exposé le drapeau Américain sur son balcon, et cela a dérangé les autorités pour ne pas déplaire a certains immigrants, car dans notre société endoctrinée et subvertie aux relativisme culturel, il est mal vu d'être des bons patriotes.
http://www.barenakedislam.com/2014/06/19/disgraceful-vietnamese-american-told-to-take-down-his-american-flag-from-texas-apartment-because-it-is-a-threat-to-the-muslim-community/
Archives de Vigile Répondre
21 juin 2014Le pays, il est là! J'ai toujours trouvé stupide ce slogan du PQ: "On veut un pays!"
Nous vivons dans le pays. Il existe! À nous d'en faire une république! Lorsque les Québécois nous disent qu'ils ne veulent plus de lieutenant-gouverneur à 70%; ils sentent d'instinct la république à venir. Proposons la lui!
Archives de Vigile Répondre
21 juin 2014Monsieur Girard et Madame Fortin, vous avez bien compris! Mettons l'idéal républicain en avant et le reste suivra. La reine a horreur de la république! Le PQ est trop identifié à une stratégie ainsi qu'une démarche qui ont échoué!
Que tous ceux qui y croient y soient! Mario Beaulieu, PKP, David, Khadir, Aussant, Zanetti, Patrick Bourgeois, donnez l'exemple!
VIVE LA RÉPUBLIQUE!
François A. Lachapelle Répondre
20 juin 2014Comme l'écrit Denis Julien, je cite: « Le Parti québécois a favorisé lui-même sa propre désintégration. Ça fait aujourd’hui 20 ans. » avec la création de l'ADQ, de Québec solidiaire et d'Option nationale.
Que doivent faire les députés du PQ cet été ? À l'unanimité au caucus, les députés du PQ doivent ramener au bercail Québec solidaire, Option nationale et des milliers de Québécois en faveur du projet de République du Québec. Je connais la réponse négative de Françoise David aujourd'hui dans les journaux. Il faut faire mentir les prophètes de malheur quant à la mort du PQ.
Le (la) prochain(e) chef du PQ doit venir de la région de Montréal. Ça prend absolument quelqu'un qui sent les problèmes sociaux de la métropole du Québec dont l'érosion du français. Stéphane Bédard et sa gagne sont donc exclus ainsi que le mou Jean-François Lisée. Il faudrait qu'ils le sachent.
Archives de Vigile Répondre
20 juin 2014"La récente chefferie au Bloc Québécois a démontré que cela était possible."...
Qu'est-ce qui est possible? La souveraineté ? Ou simplement qu'il reste encore des inconditionnels qui n'ont pas toujours compris que le peuple québécois a changé...
La majorité francophone historique disparaît et Montréal est " tombée ", les néo-québécois ne peuvent pas voir la pertinence de ce combat et les mentalités individualistes du 21 ieme siècle sont diffusées par tous les médias et par la Droite conquérante... Alors, qu'une majorité vote pour l'indépendance, ce n'est plus possible... C'est CLAIR depuis 1995 !!!!
A quoi joue t'on ? A un concours de ferveur, une proclamation de foi !!!! Pour changer les choses, pour continuer d'améliorer l'autonomie du Peuple québécois, il faut retrouver le pouvoir... Et en continuant à s'accrocher à la souveraineté, nous jouons le jeu du PLQ... Et l'électorat continuera à se réfugiée au PLQ, de PLUS en PLUS.......
Seul un nouveau parti Social-Démocrate plus centriste, émancipé de la menace qu'est devenu l'idée d'indépendance, peut sauvegarder les acquis des Québécois en terme d'autonomie, de lanque et d'égalité sociale. Donc de nos VALEURS...
Hugo Girard Répondre
20 juin 2014Le Bloc, la SSLB, médias alternatifs et autres organisations civiles pourrait servir de ''socle'' pour la création de ce nouveau parti. Ça pourrait sûrement décoller assez vite et le PQ se retrouverait simplement désuet. Les purs et durs du PQ n'auraient de choix que de se rallier à la nouvelle structure ou simplement maintenir ce parti comme coquille vide comme ça l'est presque déjà ou bien voter sa dissolution.
Le PQ fait penser au PS en France.
Danièle Fortin Répondre
20 juin 2014J'avoue que la nonchalance qu'affiche Bernard Drainville dans sa lettre au « Devoir » et, pire encore, lors de l'entrevue qu'il a accordée hier à l'émission de Benoît Dutrizac a quelque chose d'exaspérant. « Allez ! tirez-vous une bûche, on va jaser du pays qu'on veut ! »
Depuis sa fondation en 1968, nous pouvons, aujourd'hui constater que le Pq, de René Lévesque à Marois, n'a pas fait preuve de grandes idées, de vision quant au pays à naître.
Il pourrait au moins se donner la peine de faire la promotion de l'importance que le peuple québécois soit l'autorité suprême de ce pays, comme nous l'indique M. Julien, par la mise en avant-plan de l'idéal républicain. Le choix ne serait pas difficile : la reine ou le peuple. Les deux sont opposés.
Inspirons-nous du génie suisse quant à la démocratie; de la Finlande pour le système éducatif ; de la Norvège pour la gestion de l'état ( même si celle-ci est une monarchie .. néanmoins nationale ).
Si le Pq est à court d'inspiration ou bloqué par l'idée de république, cette dernière serait si puissante si elle était proposée clairement, qu'un nouveau parti républicain indépendantiste ne peinerait pas à coiffer rapidement le parti de René Lévesque au poteau... Comme il s'imposerait à Option nationale et même Qs.
_
Hugo Girard Répondre
20 juin 2014L'idée de l'indépendance du Québec ne suffit pas à une mobilisation sociale. Seul l'idéal républicain peut unir le peuple qui se battra pour ce principe fondamental et sa liberté. C'est pas la bourgeoisie qui brisera la dépendance mais bien le peuple qui décidera de se lever debout. Pourquoi les gens se battrait pour avoir un pays? On est déjà dans un pays! Ce que le peuple québécois à besoin c'est qu'on lui fasse entrevoir la république dans laquelle ils seront désormais des Citoyens à part entière. Ça prend un projet emballant, pas juste genre "ouais, on veut un pays''. Pourquoi changer 4 trente-sous pour une piastre!
Archives de Vigile Répondre
20 juin 2014Qu'on le veuille ou non, le PQ est le navire amiral de l'indépendance. Créer un autre parti ne fera que diviser le vote indépendantiste encore plus.
Ce qu'il faut, c'est de prendre ce parti à l'abordage, et le forcer à changer de cap. Cela a déjà été tenté, et a failli faute du support de la majorité de ses membres qui croyaient toujours en la gouvernance souverainiste.
La conviction de ces membres a sûrement été ébranlé par la leçon qui leur a été infligé en Avril. Le fruit est donc possiblement mûr pour un changement de cap. Il ne manque qu'un leader pour porter le message.
Si un tel leader se présente, c'est sûr que je prendrai ma carte du PQ, et ferai ma modeste contribution pour faire tourner le paquebot en direction de l'indépendance.
La récente chefferie au Bloc Québécois a démontré que cela était possible.