Voici la pensée profonde d’un soi-disant grand indépendantiste et les perspectives qui nous pendent au bout du nez avec le Parti Québécois au pouvoir à l’issu du prochain scrutin. Analysez bien les méandres intellectuels de cet illustre personnage et dites-moi s’il se projette dans un Québec indépendant ou dans une confédération renouvelée.
"Aux yeux du porte-parole de l'opposition en Affaires intergouvernementales, Bernard Drainville, le Québec a perdu tout rapport de force avec Ottawa au fil des ans. La seule façon pour le Québec de faire des gains consisterait donc à négocier directement avec Ottawa, selon lui, au lieu de se perdre dans de futiles discussions avec ses homologues des autres provinces aux intérêts divergents.
«Il faut rétablir le rapport de forces du Québec. Il faut passer d'une position de faiblesse à une position de force face à Ottawa», a-t-il commenté lors d'un entretien téléphonique."
Un rapport de force pour obtenir quoi selon vous ?
Le but du PQ et de sa madame-en-question à sa tête est de … faire des gains !
Mais des gains de quoi au juste ? Utiliser le chantage et l’intimidation pour faire la manche et quémander des miettes de pouvoir auprès du gouvernement fédéral ? C’est la honteuse et avilissante stratégie du PQ depuis plus de quarante ans. Ne croyez-vous pas que les canadiens voient venir ses pleutres gros comme des éléphants. Depuis le temps ils ont fini par apprendre la chanson. Croyez-moi, ces souverainistes en pantoufles n'ont plus aucune crédibilité. Franchement, vous n’en avez pas assez de ces tactiques hypocrites ? N’avez-vous pas hontes de donner votre vote à des gens qui ne respectent pas ses adversaires et encore moins la dignité de son propre peuple ?
La dignité, l’honnêteté et la fierté des indépendantistes consiste à dire franchement leurs intentions et leur projet au canadiens. Ce n’est que de cette manière que l’on nous respectera au Canada et partout dans le monde. Le respect, c’est de dire se que l’ON pense et c’est de faire se qu’ON dit.
Non ! Je n’ose même pas penser à l’horreur que nous ferait vivre le PQ au pouvoir et les graves atteintes à notre estime de soi et à la confiance en nous. Voulons-nous être ou quêter notre existence ? Le vrai rapport de force, nous le possédons déjà. Il suffit de l’exercer !
Les masques tiennent difficilement en place
Admirez nos grands promoteurs de la souveraineté…
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11 commentaires
Archives de Vigile Répondre
30 juillet 2012M. Savoie, vous tombez dans la démagogie. Étant un souverainiste convaincu, j'ose m'interroger si vous en êtes réellement un. Vous écrivez:
« ... Un rapport de force pour obtenir quoi selon vous ? ... »
« ... Utiliser le chantage et l’intimidation pour faire la manche et quémander des miettes de pouvoir auprès du gouvernement fédéral ? ... »
Insinuez-vous que le peuple québécois se demande ce qu'il veut? Qu'on ne veut que « politiquailler »? Depuis les 92 résolutions de 1834 que les québécois ont officiellement annoncer leurs couleurs politiques. Depuis près de 200 ans, que nous effectuons des demandes très précises à la couronne britannique. N'oubliez pas que la « province of Quebec » a été cédé en 1763 par le Traité de Paris.
Comme disait René Lévesque, l'émule de Jean-Martin Aussant, votre émule, si on veut être pris au sérieux, il nous faut prendre des décisions qui respectent les accords ayant été signés de bonne foi par nos ancêtres. Le tout doit être exercé en toute démocratie.
Mais de là à mentionner que, maintenant, seul Option Nationale sait ce qu'il veut (quoique vous ne mentionnez aucun point), c'est de la démagogie pure.
Vous voulez créer une division entre les souverainistes? C'est votre but? Alors, allez demander un subside ou une rente viagère au Parti Libéral du Québec. Ils vous l'accorderont bien fièrement!
Archives de Vigile Répondre
29 juillet 2012Je pense que le temps de bâtir un rapport de force est passé. Il est temps de poser résolument des gestes qui nous mènent directement à ce pays que l'on souhaite. Laissons de côté la rhétorique et les petits coups de griffes vicieux et mesquins entre indépendantistes (à moins qu'il y ait du fédéraliste (fédéraste?) qui se cache quelque part.
On veut des actes d'autonomie. Maintenant. Cela démontrera au peuple combien on peut être gagnant ou...
Option Nationale nous conduit peut-être directement à ce pays ... dans une, deux, trois générations )?), mais en attendant, il faut être élu pour agir sur cette scène politique. Et ça, nous, les plus vieux, on ne verra pas ça.
Je crois pour ma part que le PQ peut actuellement poser de ces jalons.
Je préfère une option radicale, mais, en pratique, elle ne nous mènerait nulle part à court terme. Quand le Québec sera un pays, il sera encore temps d'être plus radical. Dans le moment, prenons le pouvoir, agissons vers l'indépendance, ou faisons l'indépendance dans la rue.
Archives de Vigile Répondre
29 juillet 2012« .....les péquistes de service n’ont rien de solide ou de convainquant à opposer à ce lapsus mental de Drainville. Ces propos sont-ils ceux d’un authentique indépendantiste ou ceux d’un fédéraliste refoulé ? Je remarque aussi que le seul argument qui vous reste est celui de la peur que Charest soit reconduit au pouvoir. Faute de pouvoir défendre votre soi-disant option souverainiste, vous en êtes réduit à prendre les électeurs en otage..... »
Les clercs péquistes non seulement exercent leur censure, mais en plus ils procèdent à la désinformation. En mettant en relief le fait que votre commentaire était signé Anonyme, ils en ont profité pour tenter de détruire vous, plutôt que de répondre à vos arguments. Soyons clairs, les derniers indépendantistes ont quitté le PQ pour former ON. Ce qui reste dans ce parti ce sont des péquistes... rien d'autre.
Monsieur Savoie, je ne suis pas membre d'ON, je n'ai aucune confiance en votre chef à la langue de bois, mais j'admire plusieurs de ses membres, dont vous-même.
Bon courage !
Michel Rolland
Archives de Vigile Répondre
29 juillet 2012M.Savoie écrit: "Ne croyez-vous pas que les canadiens voient venir ses pleutres gros comme des éléphants".
Commentaire:
Justement en constatant tous ces blocages, les Québécois vont se rendre compte que l'indépendance est LA solution!
Ce n'est pas avec un autre gouvernement libéral que le projet de l'indépendance peut avancer.
Pis ce n'est pas avec un parti marginal que notre projet va avancer, non plus!
Archives de Vigile Répondre
29 juillet 2012A M. Savoie,
Simplement vous rappeler que ce n'est pas ON qui a conduit au référendum de 1995!
Comme l'écrivait Richard Le Hir, la meileure stratégie, c'est d'élire le PQ...puis, c'est de l'intérieur qu'on peut faire avancer et/ou changer des choses.
Gilles Jean
"péquiste de sevice", comme vous dites
Gaston Boivin Répondre
28 juillet 2012Quand le loup est dans la bergerie, le réflexe normal me semble être de crier au loup. Ce qui me semble anormal, c'est celui d'aller volontairement au loup, d'aller aveuglement vers sa perte sous prétexte que nos protecteurs n'ont pas bien fait leur travail ou qu'ils ont omis de nous bien protéger.
Regardez les ancêtres de nos conquérants tant d'ici que du Roc et vous constaterez qu'ils sont unis dans une même cause contre nous et, nous, depuis une vingtaine d'années, nous n'avons cesse de nous diviser de plus en plus les uns contre les autres. Il ne s'agit pas de trouver des coupables, mais simplement d'arriver un jour à avoir notre pays à nous et, comme c'est parti là, avec toutes ces bisbilles,ces groupuscules, ces sempiternels reproches, on s'enlise de plus en plus dans l'inefficacité et demain, si l'on continue ainsi, il sera trop tard pour réussir notre but.
Dans le passé, on a en bavé un coup avec de bonnes et mauvaises raisons contre l'église et on continue toujours de le faire, mais n'empêche que, dans le temps, malgré ses défauts et nos causes légitimes de reproche à son égard, c'était le seul instrument à notre disposition en mesure de nous faire progresser et il en est de même aujourd'hui du P.Q., qui, à bien des égards n'a pas été à la hauteur de nos espérances, mais n'empêche que c'est le seul parti en mesure d'arrêter la saignée que fait subir à notre nation le despote Charest. Il y a sans doute ailleurs des partis plus indépendantistes et progressistes, mais aucun d'eux n'est en mesure électoralement de mettre un terme aux actions infâmes de Charest contre le développement de notre nation. Bien-sûr, il y en aura toujours, quoiqu'on fasse, quoiqu'on dise, pour vouloir courir en direction du précipice!
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2012Contrairement à ce que peut en penser M. Boivin, ce commentaire est encore (depuis 1981 sauf la période de Monsieur)et sera toujours d'actualité pour le PQ qui ne veut pas effrayer les fédéralistes dont madame Marois recherche le vote tout en essayant de culpabiliser ceux qui ne croient plus au PQ pour les conduire à la souveraineté.
Il n'y a maintenant qu'Option nationale avec Jean-Martin Aussant pour faire avancer la conquête de la Souveraineté.
Ils ont trop peur de se retrouver encore une fois sans limousine et sans titre d'«honorable» devant leur nom.
C'est une vieille tactique péquiste de crier «Au Libéral!» lorsqu'on se fait dire la vérité vrai soit que ce parti n'est plus souverainiste et qu'il ne recherche plus que le pouvoir pour le pouvoir.
Alors arrêtez de nous faire la leçon lorsqu'on vous dit que le PQ n'est plus souverainiste car c'est vrai.
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2012Je ne comprends vraiment pas se qui a pu se passer. Je vérifie toujours que ma signature est présente avant de publier sur Vigile car mon fureteur l'efface systématiquement. Je suis donc désolé de ce quiproquo.
Ceci étant dis, je constate qu'à part M. JCPomerleau les péquistes de service n'ont rien de solide ou de convainquant à opposer à ce lapsus mental de Drainville. Ces propos sont-ils ceux d'un authentique indépendantiste ou ceux d'un fédéraliste refoulé ? Je remarque aussi que le seul argument qui vous reste est celui de la peur que Charest soit reconduit au pouvoir. Faute de pouvoir défendre votre soi-disant option souverainiste, vous en êtes réduit à prendre les électeurs en otage. Mais je peux vous certifier qu'heureusement cet argument est vite rejeté lorsque sur le terrain les VRAIS expliquent à l'honnête citoyen sa réelle portée.
Serge Savoie
Option Nationale
Gaston Boivin Répondre
28 juillet 2012En parlant de pleutres, comment appellent-on ces gens qui disent ce qu'ils pensent et qui font ce qu'ils disent, mais qui font le tout sous le couvert de l'anonymat?!
Ce genre de déclaration par un anonyme pourrait parfaitement être celle d'un mercenaire libéral en mission de zizanie chez son adversaire le plus sérieux et, par ailleurs, elle demeure une aubaine que jamais la Presse ne ferait aux indépendantistes que nous sommes.
Une telle déclaration n'aurait pas amenée de ma part un tel commentaire si elle avait été dûment signée d'un nom dûment vérifié et confirmé non factice quoique, même si elle dénonce une certaine ambiguité et contradiction réelles, elle n'en serait pas moins demeurée malhabile et totalement contraire aux véritables intérêts du peuple québécois, car multipliées par des centaines, elle assurera la réélection de ce potentat machiavélique qu'est devenu Jean Charest, cet instrument d'Ottawa qui est d'accord pour laisser passer les intérêts de la fédération canadienne avant ceux du Québec et qui est prêt à tout pour arriver à ses fins.
C'est quoi finalement le but recherché, est-ce que ce serait, après avoir chassé le B.Q., celui de maintenant chasser le P.Q.: Bravo pour les résultats anticipés si l'on se fie à ce qu'a donné l'opération N.P.D. Quand, on pense que c'est leur chef Mulcair, cet ancien d'Alliance-Québec, qui va maintenant défendre les intérêts du Québec à Ottawa. Il a beau se réclamer d'une parenté avec Honoré Mercier, jamais je ne lui confierais les destinées de notre nation et la défense de ses intérêts. Aussi bien tant qu'à faire, les confier à Don Macpherson de The Gazette.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
28 juillet 2012Votre texte gagnerait en crédibilité s'il était signé.
Ce qu'a compris le Parti Québécois, c'est que seul un rapport de force favorable mène au changement de statut d'un État ; il s'agit d'un constat incontournable de la géopolitique. Et qu'il faut donc le bâtir; d'où le Plan de gouvernance souverainiste qui fait de l'État du Québec le déterminant de la politique.
Il s'agit d'un changement de paradigme dont la nécessité échappe à plusieurs, dont les idéalistes du Grand soir :
http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
Pour ce qui est de communiquer dans la transparence la stratégie qui mène à la souveraineté, on doit comprendre que ce faisant on risque moins d'y parvenir.
JCPomerleau
Archives de Vigile Répondre
28 juillet 2012Pourriez pas signer vos trucs monsieur Chose. Sais pas, un brin de courage peut-être...
André Vincent