En ces temps houleux de néo-féministes fulminantes, de non-binarisme institutionnalisé et de wokisme anti homme blanc, un homme peut-il encore simplement être un homme ?
On commence à en douter.
De nos jours, on en est venu à croire qu'un homme qui veut démontrer les qualités, réactions et traits de personnalité naturels affichées par son genre depuis 10 000 ans n'a plus tellement le choix de le faire, sauf en devenant membre d'un club de masculinistes pour y avoir droit, sinon il n'aura pas d'autre possibilité que de se plier aux diktats ambients imposés par les bien-pensants vertueux toujours si empressés de nous dicter notre conduite.
Ci-dessus : Pour plaire aux néo-féministes, auquel de ces quadrupèdes êtes-vous prêt à ressembler ?
En effet, certaines féministes aux pulsions dominatrices semblent croire être en droit d'exiger que l'homme contemporain soit un toutou bien dressé, hypersensible et soumis, près de ses émotions, obéissant et châtré, féminisé et démusclé, un être affadi et docile, prêt à se laisser mener par le bout du nez (ou du...).
Pire encore, aux yeux de plusieurs de ces néo-féministes disjonctées, tout homme est perçu et présenté d'abord et avant tout comme un agresseur potentiel, et ce, jusqu'à preuve du contraire. Tous les rapports homme/femme s'en voient affectés ; les règles de la rencontre avec le sexe opposé et les codes des jeux de la séduction sont mis à rude épreuve, au point où plus personne ne s'y retrouve. Tout le monde est sur ses gardes, marche sur des oeufs. Plus personne n'ose la plus petite avance, par crainte de passer pour un prédateur mal intentionné, un harceleur achalant. Un rien mal interprété peut se retourner contre nous. Plus personne ne se risque. Et ce sont les 2 sexes qui se retrouvent perdants, séparés par un fossé qui va en s'élargissant.
Et si par malheur certaines de ces femmes gagnent plus que l'homme en salaire, cela devient une arme de contrôle et de menace supplémentaire pour le tenir en laisse, le rabaisser, l'humilier, et bien lui faire sentir son rang inférieur, voire sa dépendance. Dorénavant, c'est madame qui décide. Tu obéis au doigt et à l'oeil, ou bien...
Je n'irais pas jusqu'à me considéder comme masculiniste, mais simplement comme un homme normal, standard, conventionnel, comme la nature l'a voulu, qui veut continuer de vivre, se comporter et réagir comme un homme normal, standard et conventionnel, que cela plaise ou non à une certaine frange de la gent féminine bien endoctrinée. Je n'aurais jamais cru qu'il faudrait un jour revendiquer un tel principe de base qui devrait pourtant aller de soi, c'est-à-dire pouvoir être un homme qui pense, raisonne, réagit et agit en homme.
Mais une prise de conscience salutaire de la part de la population générale semble être en train de s'amorcer face à de telles exigences aussi émasculatrices que contre nature. De même qu'on est en train de se libérer de l'influence pernicieuse des activistes wokes et de leur idéologie délétère qu'ils avaient pourtant réussi à répandre et imposer, de même on pourra arriver à contrer les tentatives orchestrées par les cliques néo-féministes visant à déprogrammer le comportement naturel des hommes pour en faire des pantins aux fils apparents, qu'elles veulent forcer à s'agenouiller devant elles.
À lire : Réflexions sur un certain néo-féminisme agressif
Ci-dessus : le "vrai" Tarzan, Johnny Weismuller, avec Jane (Maureen O'Sullivan)
Les deux sexes ont été créés pour se compléter, et s'enrichir de leurs différences mutuelles -et elles sont nombreuses, le tout dans le respect de ce que chacun peut apporter à l'autre. Privilégions alors des rapports égalitaires, et non pas de type dominant/dominé.
Note : cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé