La formule de Ségolène Royal en 2007 « Désir d’avenir » est définitivement enterrée par plus de 70 % de nos compatriotes car on assiste à une « chute record du moral des Français », au plus bas depuis 20 ans : « Un recul de 14 points de la proportion d’optimistes depuis la dernière étude, réalisée en août 2013, et de 19 points en un an : 49 % des personnes interrogées disaient aborder l’avenir avec confiance en janvier 2013 », selon un sondage commandé à l’IFOP par Dimanche Ouest France.
Retraités (à 76 %), ouvriers (à 70 %) et habitants des communes rurales (à 72 %) sont les plus démoralisés ; les chiffres sont encore plus importants chez les sympathisants du centre et de droite : 83 % à l’UDI, 82 % à l’UMP et 77 % au Front national… ce qui semble assez logique : s’ils n’étaient pas si inquiets d’un quinquennat prévu pour durer 3 ans encore, ils seraient aujourd’hui sympathisants d’une gauche où le désespoir est forcément moindre. « Toutes catégories confondues, seuls les proches du Parti socialiste affichent majoritairement de l’optimisme (54 %). Le recul de la confiance reste par ailleurs plus mesuré en agglomération parisienne (42 % d’optimistes) et chez les sympathisants EELV (41 %). » (latribune.fr, toujours d’après le même sondage.)
Ce qui semble le plus étonnant, toutefois, n’est pas que la confiance dans le gouvernement se situe à un très faible niveau, mais que 13 % des personnes interrogées lui accordent encore quelque crédit pour ce qui concerne l’augmentation du pouvoir d’achat et 20 % dans la lutte contre le chômage… Ou alors, bien sûr, le sondage de l’IFOP a été effectué auprès d’un « panel représentatif » comprenant de nombreux élus socialistes et écologistes, leurs familles et leurs obligés… et aussi quelques internés psychiatriques, ce qui expliquerait tout : on ne voit pas qui d’autre envisagerait une augmentation prochaine de son pouvoir d’achat et ne pas craindre le chômage… avant trois longues années, en tout cas.
Tout de même, François Lenglet, chef du service France de la rédaction de France 2 semble envisager, lui, une possible reprise économique en France grâce aux contrats aidés et à la reprise américaine, favorisant un euro plus compétitif pour les exportations.…
Pour ceux qui resteraient toutefois dubitatifs, le journaliste apporte un autre élément : « Plus léger, il va vous faire sourire, mais autant les années en “3” sont généralement mauvaises – 2013 n’a pas dérogé à la règle –, autant en “4”, en principe, ce sont des années de redémarrage de l’économie mondiale : c’était vrai en 1984, en 1994, en 2004… Il faut espérer que 2014 prolonge la série… »
Qu’un économiste fasse appel à la numérologie, tout de même, n’est guère fait pour rassurer…
Et, dans ce cas, pourquoi François Hollande ne nommerait-il pas un Premier ministre vraiment compétent, hein ? Par exemple, le marabout Mamadou, célèbre voyant-médium « puissant, efficace, discret, honnête » et spécialiste du retour immédiat, rapide et définitif de la croissance, de l’extinction du chômage, des maladies politiquement transmissibles (exorcise les quenelles…), qui redresse les entreprises en faillite et fait remonter dans les sondages.
Au moins, à la place de l’actuel prof d’allemand incompétent, on rigolerait… et rien n’est meilleur pour le moral !
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