Les éditorialistes de la rue

Tribune libre


Quand vous entendrez un tintamarre de casseroles qui s’élève ici et là, un peu partout, pensez à tous ces gens sans voix, sans paroles, que l’on traite d’un peu fous. Avec cran, avec fierté, ils affichent leurs idées, ces éditorialistes de la rue, ces gens courageux, en quête de respect et d’équité. A défaut d’avoir la presse comme avenue, ils manifestent leur ras le bol ouvertement, sans protocole, sans retenue. Bien sûr, ils ne sont pas ménagés, ils croulent sous les propos d’avilisseurs sans vergogne. Pour certains, rien que le fait de les approcher deviendrait un geste suspicieux, voire même réducteur. Ils ne sont que le symptôme d’une société malade, déboussolée, rongée par un matérialisme outrancier dont la recherche effrénée a nivelé par le bas les moins fortunés.
Miné de toutes
parts, notre gouvernement actuel vogue d’un appât à un autre pour s’approprier les consciences des électeurs. Quelques dollars bien placés le gratifient souvent d’excellentes prises. A travers toutes les manigances, les diversions, je me pose ces questions : Quel est le plus grand opportunisme politique? Ignorer et rabaisser une minorité pour plaire à des groupes ciblés d’électeurs (monsieur Charest)? Se rapprocher d’une minorité afin de mieux cerner leurs problèmes (madame Marois)?
Une saine gestion sous un gouvernement péquiste pourra sans aucun doute améliorer les conditions de vie actuelle de plusieurs citoyens et encore plus le jour où, sans peur et sans pressions extérieures, nous ferons du Québec, notre pays.
H Bourassa


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juillet 2012

    Les péquistes ne redonneront pas le pouvoir aux citoyens. Ils le garderont pour eux.
    Pierre Cloutier