Nous sommes à quelques semaines d’un scrutin escompté,
Chez les Adroite, depuis des lunes, on déploie l’arsenal :
Une armée de journalistes acharnés qui mène le bal.
L’encre coule à flots, les machines s’emballent.
On y entend comme en sourdine, … économie… économie…, à l’infini.
Dans l’accomplissement d’un ultime dessein,
On crache les idées sous des moutures, sans fin.
N’espérant que dans ces innombrables bouillies,
Chacun pourra y trouver son compte et enfin, être conquis.
Pendant ce temps, chez les Agauche, on se prépare avec passion.
On joue des coudes, on se confronte, on entrechoque les options.
Les têtes s’échauffent, les idées fusent, ici et là, sans retenue,
Pour préparer l’indépendance, d’une nation dite reconnue.
Vaut-il mieux apaiser les tensions, renforcer ses positions?
Chaque camp déploie ses forces avec détermination.
On repousse, on attire, les défis ce multiplient.
On vise plus loin, on vise plus haut, à la quête de ce pays
Dont la venue libératrice règlera tous ces conflits.
Quelque soit son orientation, qu’on soit modérés ou pas,
L’éthique est de mise, on affine ses appâts.
Dans tout ce tumulte, à travers les clameurs,
N’entendez-vous pas, la voix des électeurs?
Ils pensent, ils hésitent, ils s’agitent croulant sous les promesses.
Les surenchères se multiplient, on décuple les largesses.
Des programmes opportunistes semblant plus accrocheurs?
Un projet de société s’avérant plus rassembleur?
Faites vos jeux mesdames et messieurs, misez sur le plus offrant!
Bon ou mauvais, il vous dirigera, durant tout au moins, quatre ans.
Pour ceux assoiffés de justice, poser vous ces questions :
Peut-on tolérer, encourager des comportements profiteurs
Sans en retirer certains bénéfices pour soi-même ou son parti?
Peut-on arguer la candeur quand on n’admet les délits qu’une fois pris?
Chers Agauche, je suis de votre bord,
Bien que par moment, je vous voudrais plus forts.
Oubliez les rancœurs, accordez vos violons,
Analysez l’ensemble de la situation.
Peu importe la manière, les chefs, les valets ou les pions,
Pensez grand, pensez loin, pensez émancipation!
Il faut se soutenir, préparer, déminer le terrain.
Quelle meilleure prémisse pour réaliser son destin
Qu’un gouvernement majoritaire, au prochain scrutin.
La relève ne mérite-t-elle pas de meilleurs lendemains?
H Bourassa
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