Le réaménagement à la tête des ponts de Québec et Pierre Laporte

Les échangeurs NORD et SUD seront rasés!

Les plans et devis confiés au consortium Cima+Dessau sont déjà en préparation.

Tribune libre

Le réaménagement à la tête des ponts.
Au pont Pierre Laporte, les échangeurs NORD et SUD seront rasés
Les plans et devis sont déjà en préparation et confiés au consortium Cima+Dessau
Il est dans l’intention du MTQ de raser les échangeurs NORD et SUD à la sortie du Pont PIERRE LAPORTE. Les deux seuls échangeurs qui furent bien construits au Québec au début des années 1970.

Une étude géotechnique est en cours et des plans et devis sont en préparation.
«Déjà une étude géotechnique est en cours afin d’évaluer la qualité du sol à cet endroit. Un contrat pou la réalisation des plans et devis a aussi été confié au consortium d’ingénieurs Cima±Dessau en juillet».
Dans cette question de réaménagement à la tête des ponts de Québec et de Pierre Laporte aucune étude d’impact est prévue.
Le Soleil 29 novembre 2010
«Le ministre des Transports Sam Hamad n’a pas hésité à comparer le réaménagement de la tête des ponts de Québec à l’échangeur Turcot de Montréal--Ce sera notre échangeur Turcot nous » Il avait alors évalué le coût de reconstruction de l’échangeur NORD À UN milliard.$, soit l’équivalent de quatre échangeurs HIGH-FIVE de Dallas.
On laisse entendre que l’effritement de l’échangeur Turcot résulte du fait qu’il en était à la fin de sa vie utile. C’est dans la normalité des choses répète-t-on
De sorte que la nouvelle norme établie par le MTQ, pour toute nouvelle infrastructure est que la durée de vie normale est maintenant de 40 ans. Peu importe que les normes en applications dans le monde comme ASSHTO en Amérique du Nord établissent la durée de vie utile d’une structure à 75 ans et appliquées dans la pratique courante.
Le Soleil, le 3 octobre 2011.
Le ministère des transports `à l’instar de l’échangeur Nord, soit reconstruit le pont d’étagement de l’autoroute 20 Est à la sortie du pont Pierre Laporte, à Lévis.
On assure que l’imposant ouvrage qui date de 1965 enjambe à la fois l’autoroute 73 Nord et l’autoroute 20. Il n’est pas complètement vétuste selon la dernière inspection selon la dernière inspection générale réalisée en juin.
«Cette inspection indique que la structure actuelle est sécuritaire, mais qu’une nouvelle dalle sera nécessaire dans un avenir rapproché.» rapporte Guillaume Paradis, porte-parole du MTQ. La direction territoriale de Chaudière-Appalaches opte toutefois pour une reconstruction complète puisqu il est prévu depuis plusieurs années d’ajouter une troisième voie à l’autoroute 20 Est jusqu’à la porte de la route du Président-Kennedy, à Lévis.» ( Résultat: sept ponts et viaducs de plus à démolir et à reconstruire)
On aurait pu ajouter l’intention de Lévis d’implanter un MÉGA-CENTRE) à la sortie des ponts.
«il est plus efficient en ternes de gestion de la circulation (sécurité et fluidité) de reconstruire le pont, plutôt que de réparer celui existant» souligne M. Paradis.
On parle qu’une nouvelle dalle sera nécessaire. L’échangeur comporte 7 ponts ou viaducs Il aurait été uetile de préciser sur quel pont est située la dalle défectueuse?
Quant à la sécurité de cette structure on peut observer que les flèches de constructions ne sont pas encore toutes disparues après 40 ans de mises en service bien que cet ouvrage ait eu à supporter de très lourdes charges.
Précisons que ces structures sont en béton précontraint, les dalles et les poutres constituent un bloc monolithique et forment un tout. De plus dans cinq des sept ponts ou viaducs la précontrainte s’exerce de plus transversalement au tablier. En raison de la forte courbure, il avait été nécessaire de recourir à ce procédé pour contrer la torsion dans le tablier. Lequel procédé est repris dans les travaux de réfection au pont Jacques Cartier avec la mise en place de la nouvelle dalle du tablier .
  
Une étude géotechnique est en cours et des plans et devis sont en préparation.
Dans un premier temps on aurait pu s’exempter d’une étude géotechnique complète. En effet, une étude avait été conduite par la division des sols du Ministère de Transports à l’époque de la construction. Le tout est normalement consigné dans les archives du MTQ
Au demeurant, la composition du sol est faite en partie d’argile qui avait été soufflée lors de la construction de l’autoroute 20. et qu’il a fallu enlever. Les sept viaducs de l’échangeur reposent sur le roc situé à une profondeur de 20 à 30 mètres. Et les remblais des approches sont bien supportés par le sol existant. Les conditions du sol n’ont certes pas changées depuis ce temps.
«Le montant de la facture est inconnu. À titre de comparaison, la reconstruction de l‘échangeur des autoroutes Charest et Robert-Bourassa ( Du Vallon). Coûtera 360 millions.$ aux contribuables. »
»Celui de la tête nord des ponts, ou s’enchevêtrent les autoroutes Henri IV et Duplessis ainsi que des routes fort fréquentées comme le chemin Saint-Louis et les boulevards Laurier et Hochelaga, est évalué à UN milliard.$ » .
L’ex-ministre des Transports Sam Hamad, en parlait comme du chantier Turcot de la région de Québec » Ce dernier s’était déclaré irrité par le style «spaghetti» des bretelles de l’échangeur Nord construit en 1970 au coût de 10 millions.$ et qu’il fallait changer tout ça
Quant à l’Échangeur Sud il a coûté un peu moins de 4 millions.$ incluant une partie de l’autoroute 73 jusqu’à la ligne de chemin de fer
Il ne faut pas oublier le pont Pierre Laporte inauguré aussi en 1970. Lui aussi en est rendu à la fin de sa vie utile selon les nouvelles normes . Il se pourrait que la commande soit déjà donnée pour des études en vue de faire place à une construction nouvelle.
LIENS:
Les viaducs de l’échangeur SUD et l’échangeur TURCOT
http://vailcourt.com/ECH-SUD-4.html
Texte précédent
Notre échangeur Turcot nous.
Vigile, 28 novembre 2010
http://www.vigile.net/Sam-Hamad-Notre-echangeur-Turcot-a
*******


Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Jacques Vaillancourt Répondre

    16 décembre 2011


    Il faut rappeler que les échangeurs NORD et SUD du pont Laporte furent conçus et construits en fonction de la capacité du Pont Laporte en ce qui concerne le volume de la circulation. (150000 véhicules par jour)
    Les plans de modification ou même de reconstruction de ces échangeurs sont déjà en préparation, les consultants ayant déjà mandatés.
    Si l’on veut augmenter la capacité de ces échangeurs on devra conséquemment reconstruire le pont Pierre Laporte pour répondre à la nouvelle capacité des échangeurs
    Le monde à l‘envers, quoi.!
    Un caprice de nouveau riche?
    *****

  • Jacques Vaillancourt Répondre

    23 novembre 2011

    L’Aveugle national:
    «On semble être les seuls au Québec a sentir l’arnaque de tous ces travaux.»
    On peut ajouter:
    On ne semble pas réaliser également l’ampleur de l’arnaque.
    On a fait l’annonce ces derniers temps de projets de reconstruction de l’échangeur Turcot au coût de 3 milliards.$ et du pont Champlain au coût de 5 milliards.$.
    C’est ainsi que l’on arrive pour ces deux projets à un montant total de 8 milliards.$ pour la réalisation de travaux d’une valeur combinée de moins d’UN milliard.$

    Rappelons:
    L’échangeur HIGH-FIVE: 261 millions.$ (2005)
    Le pont Jean-Jacques AUDUBON: 348 millions $(2011)
    Pour un total de 609 millions.$
    Nouveau TURCOT: 3 milliards.$
    Le pont CHAMPLAIN: 5 milliards.$
    Pour un total: 8 milliards.$

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2011

    Merci,
    On semble être les seuls au Québec a sentir l'arnaque de tous ces travaux.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2011

    Au lieu de jeter des milliards $ dans la reconstruction de structures qui ont juste besoin d'entretien, ne serait-ce pas mieux de donner enfin à Québec un «boulevard périphérique», comme en ont toutes les grandes villes du monde. Ceci, en ajoutant un lien sous-fluvial à l'est de l'agglomération Québec-Lévis dont il est question depuis 40 ans. Un tel lien aurait le mérite de désengorger, et ce faisant, de prolonger leur vie utile, les ponts actuels et leurs échangeurs. En offrant notamment ainsi une alternative aux camions qui desservent le port de Québec, ainsi que les régions de Charlevoix et de la Côte-Nord. Pour mémoire, la Côte-Nord, c'est là où va bientôt se matérialiser le Plan nord à John James.