En voici un extrait:
"Le premier est la guerre livrée contre l'Occident par l'islamisme radical. Je demeure convaincu que ce dernier ne pourra pas ultimement triompher, malgré les souffrances qu'il répandra, parce qu'il n'a guère d'attrait pour l'immense majorité d'entre nous, qui le voit très justement comme un saut vers l'arrière de quelques siècles.
Le second affrontement découle de cette contestation menée de l'intérieur même de nos sociétés occidentales par les tenants de la fragmentation identitaire et du multiculturalisme radical, à laquelle résistent le sentiment populaire majoritaire et une frange minoritaire des milieux intellectuels."
(fin de l'extrait)
En quelques phrases claires, M. Facal nous fait prendre conscience que cette lutte entre deux idéologies antagonistes que nous faisons ici trouve son écho dans les autres pays occidentaux avec la même acuité.
Il ne fait pas de doute que ce sont là deux idéologies néfastes qui ne peuvent qu'affaiblir la nation québécoise si on leur cède toute la place qu'elles cherchent à prendre, au détriment des fondements de notre société dont l'homogénéité produit la force de cohésion sociale essentielle. Et c'est cette cohésion identitaire qui est le levier du désir d'émancipation des peuples.
En tant que nationalistes, il revient à nous de défendre le système de valeurs, le mode de vie, les traditions légués par nos ancêtres et de s'opposer au morcellement de notre culture majoritaire (mais majoritaire pour combien de temps encore?).
Source: Joseph Facal, Quelque chose comme un grand peuple, Boréal, 2010, p. 183.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
Au Québec comme partout en Occident
Les deux affrontements idéologiques du monde moderne d'après M. Joseph Facal
Des pistes d'action pour les nationalistes
Tribune libre
Réjean Labrie880 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
23 mai 2010Tout à fait d'accord avec vous monsieur Tremblay
Monsieur Facal devrait lire l'ouvrage de Webster G. Tarpley - La Terreur Fabriquée Made in USA - publié aux éditions Pleine-Lune, collection Résistances.
Plus particulièrement le chapitre 15:
Claude G. Thompson
Claude G. Thompson Répondre
23 mai 2010Monsieur Labrie
Vous écrivez :
Monsieur Fortins écrit :
Archives de Vigile Répondre
22 mai 2010C'est drôle, les évidences démontrent le contraire. C'est bien le capitalisme radical qui agresse les pays musulmans. Iraq, Afghanistan, Ossétie, Liban, Syrie, Iran, etc...
M. Facal fréquente trop Point de Bascule, je crois.
Archives de Vigile Répondre
21 mai 2010Je crois qu'il manque une des confrontations les plus importantes qui caractérise les pays de notre "occident chrétien" à savoir l'émergence de nouvelles démocraties participatives orientées par des objectifs prioritaires du BIEN COMMUN versus les démocraties représentatives, de plus en plus discréditées par les scandales de corruption et dont les objectifs prioritaires sont d'ordre économique, le Bien commun devant s'y ajuster. Dans le premier cas ce sont les intérêts économiques qui doivent se subordonner aux exigences du bien commun. Dans le second cas, c'est l'inverse. Cette situation est clairement illustrée en Amérique latine avec les pays émergents que sont le Venezuela, la Bolivie, l'Équateur, le Nicaragua et avec les organismes régionaux dont ils se dotent UNASUR, ALBA,MERCOSUR. La résistance des États-Unis (7 bases militaires en Colombie, coup d'État militaire au Honduras, des campagnes de désinformation des plus agressives et des budgets astronomiques pour les déstabiliser) appuyés par les oligarchies nationales en révèle toute son importance. Monsieur Facal n'est pas sans être bien au fait de cette affrontement entre un Occident capitaliste et peu démocratique et un Occident socialiste, nouveau genre, fondé sur la démocratie participative. Il s'est déjà permis quelques articles qui n'étaient pas de nature à donner l'heure juste sur les sujets abordés.Je pense particulièrement à la réforme de l' éducation au Venezuela. Je me souviens que M. Serge Charbonneau y avait apporté des mises au point plus que substancielles.