L'environnement s'invite dans la campagne électorale

Les catastrophes climatiques à nos portes

Le temps n’est plus aux solutions à la pièce, c’est maintenant que la protection de l’environnement doit devenir un projet de société

0d4d18727e2a66ac8f4ac288ae9e014e

Tribune libre

En regardant les images apocalyptiques déferler sur mon petit écran dans la région de Gatineau, je n’ai pu m’empêcher de réaliser à quel point les catastrophes climatiques frappent désormais à nos portes avec une force dévastatrice.


De voir les toitures et les balcons des édifices pousser par le vent et s’envoler en pièces dans les airs tels des morceaux de carton m’a littéralement cloué à mon fauteuil, le regard éberlué de quelqu’un qui assisterait à la projection d’un film… Et pourtant, ces scènes horribles se déroulaient chez nous au Québec.


Inondations, sécheresses, canicules à répétition, tornades, ne cessent de se reproduire à un rythme infernal. La nature se déchaine avec une force herculéenne contre laquelle nous sommes impuissants. Les témoignages de victimes en panique nous saisissent d’effroi.


Et, pendant ce temps, les partis politiques y vont de leurs engagements électoraux eu égard aux changements climatiques, chacun d’eux y mettant toute sa conviction pour prendre les moyens pour réduire les GES de 20 % d’ici 2020…et nous n’en sommes qu’à 8 % de réduction en 2018!


Le temps n’est plus aux solutions à la pièce. C’est maintenant que la protection de l’environnement doit devenir un projet de société impliquant la participation de toute la population et de tous les paliers de gouvernements…C’est une question de survie!  


Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 374

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé