Saint-Constant — François Rebello, député de La Prairie a officialisé aujourd'hui son passage du Parti québécois à la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault.
La nouvelle avait coulé la veille et vient confirmer que la trêve, souhaitée par la chef Pauline Marois, ne s’est pas encore concrétisée. La saignée se poursuit, dans le camp souverainiste et l’équipe de François Legault, se dirige de plus en plus vers le statut de parti reconnu à l’Assemblée nationale.
Avec neuf caquistes, il ne manque que trois détracteurs vers à la CAQ pour atteindre le palier qui permettrait à la nouvelle formation politique d’obtenir divers crédits, budgets et un temps de parole.
Proche de Legault
En conférence de presse, François Rebello a affirmé que son passage à la CAQ n’est pas une si grande surprise, se qualifiant comme un proche de François Legault dès ses premières années au Parti québécois.
Le député de La Prairie s’est ensuite aventuré sur le terrain miné jusque-là soigneusement évité par François Legault, en soutenant que ses convictions souverainistes ne se trouvent nullement contraintes dans l’environnement de la CAQ.
Selon le nouveau démissionnaire, François Legault est le seul à pouvoir mener le Québec vers l’avant.
«François Legault est le seul chef nationaliste qui peut battre Jean Charest», a affirmé François Rebello.

Souveraineté
Cette porte ouverte sur la souveraineté n’a pas échappé au président du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay.
«Depuis qu’il avait admis qu’un référendum ne serait pas exclu dans un "deuxième mandat" de la CAQ, François Legault avait beaucoup nuancé ses déclarations publiques. Visiblement, il n’a pas changé sa pensée dans les discussions qu’il tient en privé, loin des caméras», a résumé M. Tanguay, dans un communiqué.
Ce départ constitue la septième démission au sein du caucus péquiste depuis juin dernier et le troisième député de Pauline Marois à joindre le mouvement de François Legault.

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