Le vrai Jean Chrétien

44e44083dcc2dbe016cf27315872737b

Jean Chrétien : un agent inconditionnel du Canada anglais

Jean Chrétien nous prend pour des idiots et, depuis quarante ans, nous lui donnons raison. Toute sa carrière, il a misé contre nous et a gagné. Il incarne les aspirations anti-québécoises du Canada anglais et diabolise même l’idée d’un simple « statut particulier » pour le Québec (si cher aux fédéralistes réformistes).


M. Chrétien se promène depuis quelques jours avec son dernier livre. On hallucine devant l’accueil médiatique complaisant fait à celui qui a toujours grenouillé pour nier la nation québécoise (y compris pour saboter l’accord du lac Meech).


Au sujet du coup de force anti-Québec de la « nuit des Longs Couteaux » pour rapatrier la Constitution du Canada, Jean Chrétien répète ce qu’il disait déjà en 1985... Je ne savais pas... J’étais couché... Cabotinage !


Gageure


Ce Jean Chrétien cabotin n’est qu’un personnage. Vous ne verrez jamais le vrai Jean Chrétien calculateur et impitoyable. Un magicien ne révèle pas ses secrets.


Son intelligence indéniable, Jean Chrétien l’a mise au profit d’une odieuse gageure contre son peuple, qu’il sait bonasse et amnésique.


Épouvantail


L’Halloween approche et Jean Chrétien sort du grenier le visage couvert de toiles d’araignée. C’est en misant sur la peur que cet homme a fait carrière. Pas étonnant qu’il ait fini par ressembler à un épouvantail.


Chez les anglophones et les allophones, Jean Chrétien a cultivé la peur des aspirations minimales les plus légitimes du Québec. Avec Stéphane Dion, il a brandi la menace de la partition (que les cerveaux mous de Québec solidaire ont internalisée). Il a instrumentalisé l’immigration de masse pour en faire une arme. Il veut maintenant nous faire peur d’utiliser la clause dérogatoire... Pourtant, c’est Londres, je vous le rappelle, qui a imposé au tandem Trudeau/Chrétien d’inclure cette clause par respect pour les provinces fondatrices de 1867, l’Ontario et le Québec. Et malgré tout, aucun premier ministre du Québec n’a daigné signer le torchon de 1982.