Le Terrorisme Islamiste International : C'est plus qu'une simple question de sémantique

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«Il faut toujours dire les choses clairement: oui, la France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et l’islamisme radical.» -Manuel Valls

« Puisque la Bible également contient des versets appelant à la guerre et à la destruction de l’autre, quelle différence alors avec le Coran?

Aucune, si ce n’est l’attitude des responsables religieux.
—S’ils considèrent, comme c’est le cas chez la majorité des chrétiens et des juifs, que ces versets sont liés à une époque historique révolue, ils ne peuvent donc pas s’en inspirer pour justifier la violence et le meurtre.
—Par contre, si ces versets sont considérés comme parole divine et porteurs de la seule vérité, tout est à craindre. »
François Garai (1945- ), Rabin, résident à Genève, Suisse, directeur du groupe GIL (groupe juif libéral) et membre de la World Union of Progressive Judaism.

« Les mosquées [dans les pays occidentaux] seront nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets seront nos baïonnettes, et les croyants nos soldats. »
Recep Tayyip Erdogan (1954- ), Président de la Turquie, [en décembre 1997 alors qu'il était maire de Istanbul, et citant dans son discours le poète nationaliste Ziya Gökalp (1876-1924)].

« Nous aurions pu simplement dire non [au financement par l'Arabie d'une mosquée en Norvège], en principe le ministère n'approuve pas de telles choses. Mais quand on nous a formulé une demande en ce sens, nous avons saisi l'occasion d'ajouter qu'une telle approbation serait des plus paradoxale alors que c'est un crime de construire une église chrétienne en Arabie Saoudite. »
Jonas Gahr Støre (1960- ), Ministre des affaires étrangères de la Norvège, (oct. 2010).

« Il faut toujours dire les choses clairement: oui, la France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et l’islamisme radical. »
Manuel Valls (1962-), Premier ministre français, (discours à l’Assemblée nationale du 13 janvier 2015).

« De plus, les changements énormes provoqués par la modernisation et la mondialisation ont conduit de nombreux musulmans à considérer l’Occident comme hostile aux traditions de l’islam. De violents extrémistes ont exploité ces tensions chez une minorité réduite mais puissante de musulmans. Les attentats du 11 septembre 2001 et les violences continuelles de ces extrémistes contre des civils ont conduit certains, dans mon pays, à percevoir l’islam comme irrémédiablement hostile, non seulement à l’Amérique et aux pays de l’Occident, mais aussi aux droits de l’homme...

En vérité, l’Amérique et l’islam ne sont pas exclusifs l’un de l’autre et ne sont pas voués à se faire concurrence. Au lieu de cela, ils se chevauchent et partagent des principes communs : justice et progrès ; tolérance et dignité de tous les êtres humains...

En tant que président des Etats-Unis, je considère qu’il est de ma responsabilité de lutter contre les stéréotypes sur l’Islam, où qu’ils apparaissent...

Alors, qu’il n’y ait aucun doute : l’islam est une partie de l’Amérique. »
Barack Obama (1961- ), discours prononcé à l'Université du Caire: Un Nouveau Départ, le 4 juin, 2009, dans lequel les mots «terreur» et «terrorisme» ne furent point prononcés.

« Notre objectif est clair: Nous allons dégrader et détruire ISIL [ISIS] grâce à une stratégie globale et soutenue contre le terrorisme. »
Barack Obama (1961- ), déclaration du Président concernant ISIS, le 10 septembre 2014.

[Les réseaux terroristes de l’ISIS] « ne sont pas une menace existentielle pour les États-Unis ou pour l'ordre mondial. »
Barack Obama (1961-), entretien à la chaine CNN, le 1er février 2015.

En janvier dernier, on rapporta largement dans la presse que l’entourage du président Barack Obama attribuait son absence ou celle de son vice-président à la grande marche d’une cinquantaine de chefs d'État à Paris, la plus importante de l’histoire de la ville, en protestation contre les attaques de terroristes islamistes contre des journalistes et contre des Juifs français, à une « erreur » commise par un "employé anonyme de la Maison Blanche."

Personnellement, je n’ai jamais cru pour un moment pareille explication, même si presque tous les médias américains ont gobé l'histoire d’un seul trait ! N’importe qui au courant du fonctionnement d’un gouvernement sait qu’une telle explication est absolument impossible, parce que ce genre de décision est largement discutée non seulement à la Maison Blanche, mais aussi au Département d'État et ailleurs au sein du gouvernement. La décision finale de ne pas déléguer le président américain ou son vice-président à la manifestation grandiose contre la terreur islamiste à Paris a certainement été prise, en dernière analyse, par le Président Obama lui-même. Le véritable motif: le président américain ne voulait pas être personnellement associé, ou même son gouvernement, à un ralliement spectaculaire contre le terrorisme islamiste international.

En 2008, j’ai rédigé un article consacré à la candidature de Barack Obama à la présidentielle américaine, faisant suite à la publication aux États-Unis de mon livre ‘Le nouvel empire américain’, quelques années auparavant. J’en arrivais à la conclusion que même si ce dernier était indubitablement « le moins pire des candidats » dans cette élection, il avait néanmoins la fâcheuse habitude de parler des deux côtés de la bouche. Les deux dernières citations ci-dessus pourraient servir d’exemple d'un tel penchant chez lui.

Cela m’amène à l'observation suivante : au cours des dernières semaines et des derniers mois, un certain nombre d’hommes politiques occidentaux ont eu aussi tendance à recourir à la langue de bois pour décrire le phénomène actuel du terrorisme international islamiste et son idéologie islamiste djihadiste. Il s’agit en somme d’une sorte de fuite devant la réalité, de déni, d'illusions savamment entretenues et d'abdications .

Le président américain Barack Obama, en particulier, fait tout en son possible pour ne pas utiliser dans ses discours les termes parfaitement appropriés de « terrorisme islamiste » ou de « Islam radical », préférant plutôt parler d'un vague « extrémisme violent », ce qui est un terme plus général, plus neutre et moins précis pour décrire les massacres répétitifs de personnes innocentes par des terroristes islamistes dans de nombreux pays. Il est même allé aussi loin que de prétendre que toute critique dans les pays démocratiques des travers de l'Islam, une prérogative fondamentale de la liberté d'expression dans une démocratie, pourrait être une cause de la montée de la violence djihadiste, passant sous silence l’effet dévastateur des bombardements à répétition de populations au Moyen-Orient par les puissances occidentales.

A cela il faut ajouter la propension de M. Obama à faire sienne la logique tordue de la ‘National Rifle Association’ (NRA) des États-Unis lorsqu’il prétend qu’en situation de grande disponibilité, « les armes ne tuent pas les gens; c’est seulement les personnes qui tuent les gens »! Et M. Obama d’en rajouter, avec peut-être encore moins de justification, que « aucune religion en soi n’est responsable du terrorisme. Ce sont des personnes qui sont responsables de la violence et du terrorisme », comme si la plupart des terroristes islamistes n’étaient point motivés par l’idéologie islamiste arriérée dont la source remonte à l’Âge noir du Moyen Âge. —Et cela, même s’il est vrai qu’il ne soit guère facile de distinguer dans tous les cas la motivation politique de la motivation purement religieuse, chez les psychopathes exaltés qui commettent des crimes sanglants.

Un certain nombre de politiciens, en Europe et au Canada, (heureusement, ils sont une minorité!) tentent aussi de minimiser le véritable caractère du terrorisme international islamiste en adoptant la stratégie de la confusion et en jouant sur les mots dans le but de farder et d’obscurcir la réalité. À les entendre, quand des terroristes islamistes bien financées et bien identifiés tuent à la douzaine des journalistes ou des juifs innocents, à Paris ou à Copenhague, ou lorsque les bouchers médiévaux de l assassinent sans vergogne des gens en Irak et en Syrie, ou décapitent deux douzaines de travailleurs chrétiens égyptiens en Libye, pour la seule raison qu’ils n’appartiennent pas à leur organisation religieuse, ou encore lorsque les mêmes fous d’Allah veulent imposer un califat en se lançant dans des exécutions de masse des minorités ethniques ou religieuses dans ces pays, cela ne serait le fait, selon ces politiciens, que de petits criminels à la pige commettant des crimes au hasard, n’ayant aucun lien avec idéologie djihadiste islamiste! On croit rêver devant tant d’ineptie !

En recourant à ce jeu de mots plus ou moins honnête pour qualifier les meurtres barbares commis par des terroristes islamistes internationaux, il semble que ce que ces politiciens recherchent avant tout, c’est de jeter de la confusion dans les esprits et de faire paraître sous un meilleur jour l'idéologie anti liberté de la presse, l'idéologie anti liberté de religion et l'idéologie anti-juive des tueurs. Leur but, semble t-il, est d’établir une nette distinction entre le terrorisme islamiste international et son origine dans l’islamisme religieux, passant sous silence le fait que les tueurs identifient clairement eux-mêmes leurs méfaits en criant «Allahu Akbar» (« Allah est le plus grand ! »), alors qu’ils se livrent à l’exécution ou à la décapitation sauvages de personnes innocentes.

L'intention première chez ce type plutôt pleutre de politiciens est d'inculquer dans l'esprit des gens l'idée que ces actes cruels des terroristes islamistes relèvent de la délinquance ordinaire, et sont menés au hasard, par des individus nullement reliés par la même idéologie. Et donc, que ce n’est pas si important que cela. Un tel jeu de mots et une telle travestie de la vérité pourraient être aussi une façon de justifier l'inaction chez un politicien faible ou ignorant et dissimuler son irénisme et son défaitisme.

Cela témoigne d’une grande hypocrisie, que ce soit l'organisation terroriste al-Qaïda d'Oussama ben Laden et les attentats meurtriers du 9/11 aux Etats-Unis, ou les bouchers moyenâgeux de l’ISIS en Irak, en Syrie et en Libye, ou encore, qu’il s’agisse des terroristes islamistes en Tchétchénie ou au Yémen ou au Nigeria, et sans oublier les tueurs islamistes des journalistes parisiens du magazine Charlie Hebdo en janvier dernier, et de ceux tués à Copenhague et à Ottawa, on peut dire sans équivoque que, même s’il est vrai que « tous les musulmans ne sont pas des terroristes », loin de là, force aussi est de reconnaître néanmoins que de nos jours « la plupart des attentats spectaculaires des terroristes internationaux sont musulmans », n’en déplaise à certains esprits complaisants.

M. Obama et d'autres politiciens peuvent croire que la civilisation occidentale n’est pas confrontée à une "guerre sainte", mais ce n’est pas l’avis des djihadistes.

Par conséquent, demandons-nous si ce petit jeu sémantique pour restreinte les limites de la pensée est seulement une démonstration mal placée de rectitude politique, à la manière de la novlangue de George Orwell, ou est-ce plutôt une tentative peu louable de la part de certains politiciens de tromper volontairement les gens eu égard à la menace réelle du terrorisme islamiste, non seulement au Moyen-Orient, mais aussi de plus dans les pays occidentaux ?

La réalité quotidienne nous apporte un cortège d'horreurs et de cas de brutalité extrême concernant des milliers de victimes, dans de nombreux pays, qui sont abattues, crucifiées, décapitées, lapidées à mort, violées, forcées de se marier, brûlées vif, torturées, asservies, expatriées, etc., tout cela au nom de l'idéologie djihadiste islamiste. C’est une réalité trop sérieuse et trop terrible pour que la communauté internationale tente de l’ignorer ou de la maquiller sous un flot d’astuces sémantiques.

Devant un tel chaos, on s’attendrait à ce que l'ONU soit davantage pro active afin de faire respecter les principes de la Charte des Nations Unies et ceux de la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH). Surtout, en cette conjecture importante de l'histoire humaine, l'actuel Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, porte une responsabilité toute spéciale.

Un manque de courage ou de clairvoyance de sa part pourrait avoir des conséquences catastrophiques, même apocalyptiques, pour l'ordre mondial, pour les libertés fondamentales et pour le sort de centaines de millions de personnes innocentes, hommes, femmes et enfants. À tout le moins, l'Assemblée générale de l'ONU devrait déclarer illégale l'organisation meurtrière ISIS, et la bannir de la communauté internationale, avec l’avertissement que tout pays membre qui voudrait la soutenir directement ou indirectement serait sévèrement blâmé.

En effet, cette sauvagerie immonde doit cesser. Le terrorisme islamiste est un cancer politique et on ne devrait pas lui permettre de se métastaser.

Ce n’est pas aujourd’hui le temps de discuter du sexe des anges, mais de prendre les devants et de combattre cette menace croissante à notre civilisation et cette violation des principes humanitaires les plus fondamentaux, au plan idéologique, au plan politique et au plan militaire. C’est une nécessité vitale. Là est le défi de notre temps que le monde ne peut pas ne pas relever. Comme quelqu’un m'a dit après une réunion : « Peut-être que le monde irait mieux sans toutes ces religions ! » Pensez-y bien !

Cependant, pour bien comprendre pourquoi et comment la monstruosité qu’est l’ISIS est née, il faut savoir que son origine vient des politiques mal conçues qu’une succession de gouvernements américains et un certain nombre de gouvernements européens ont poursuivies dans le but de déstabiliser sciemment les pays du Moyen-Orient. Cela s’est fait selon un projet néoconservateur conçu il y a déjà quelque temps pour soutenir systématiquement des insurrections et des guerres civiles dans cette partie du monde et renverser leurs gouvernements laïques. Pour éviter que d’autres catastrophes provoquées artificiellement ne se reproduisent, il faudrait qu’une telle stratégie destructrice soit dénoncée et stoppée, peut-être même inversée, en la remplaçant par des politiques plus cohérentes favorables aux populations de ces pays plutôt que de contribuer à les enfermer dans un enfer quotidien.

Les jeux de sémantique auxquels s’adonnent certains politiciens sont peut-être un moyen pour eux de dissimuler les effets catastrophiques qui ont résulté de la politique menée par les USA de déstabiliser tout le Moyen-Orient depuis plus d'une décennie. La crise de l’ISIS est l’héritage de ces politiques désastreuses. Il règne aujourd’hui dans plusieurs régions du monde un grand désordre, et certains politiciens en poste et ceux qui les ont précédé doivent assumer une part importante de responsabilité pour cette situation, —et ils le savent bien!

Conclusion

Quoi qu’il en soit, si pour une raison quelconque, certains de ces politiciens à la manque, en particulier dans nos démocraties, sont incapables à cause de leur caractère et de leur manque de fortitude de changer de cap et de faire ce que doit, ils devraient avoir au moins la décence de se retirer et de laisser la place à des hommes ou à des femmes de la trempe de Winston Churchill au Royaume-Uni, de Charles De Gaulle en France et de Franklin D. Roosevelt aux Etats-Unis, et les laisser assumer les responsabilités dans chacun de nos pays.
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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 février 2015

    MESSAGE DU PIONNIER AU CANADA DE LA CONFRÉRIE DES FRÈRES MUSULMANS, M. Jamal Badawi.
    En passant, pour ceux qui ne le savent pas, les Frères Musulmans furent déclarés organisation Terroriste par l'Égypte, l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis. Cette organisation est surtout financé par le Qatar et par les milliards de dollars de la nourriture Hallal de par le monde, comprend aussi Al-Qaida, le Hamas, etc...
    Cette organisation a acheté l'ancien édifice de SNC Lavalin sur la rue Belmont a Montréal pour répandre ses tentacules.

    M. Badawi dit; "Par définition, la charia reflète la nature de l'islam, non seulement comme une religion au sens strict du terme, mais comme un mode de vie englobant. Il y a la charia dans la prière dans la manière de payer la zakat, dans la manière de jeuner et aussi dans l'organisation sociales économiques, politiques et la conduite sur le champs de bataille. Et bien sur, cela comprend le code criminel".
    Il parle que la charia permet une société plus pur et moins violente, pourtant si on regarde les pays musulmans, il y a beaucoup de vols, fraudes, etc..
    Cette charia qu'il décrit est surtout administré au petit peuple ordinaire, on ne voit pas de Clercs, ni de Tyrans avec des membres coupés, pourtant ce sont eux en majorité qui volent leurs populations en toute impunité.
    Consommer de l'alcool est puni par la charia islamique, mais pas les meurtres, ni les viols et ni les décapitations, par terrorisme
    Écoutez la suite........
    https://www.youtube.com/watch?v=eLNLfTUx4wM
    Les 50 propositions d'Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans
    Interdire tout contact gestuel entre hommes et femmes, éduquer les jeunes à la ferveur de la guerre sainte... Le programme des Frères musulmans datant de 1936 n'a jamais été remis en cause par la confrérie.
    L'Égyptien Amr Elshourabi, docteur en sciences politiques de la Sorbonne et auteur des Frères musulmans des origines à nos jours, explique que la confrérie a construit deux niveaux de conception à l'intérieur de leur système doctrinal. Le premier est pacifique, et en harmonie avec la perception réaliste du quotidien. Le second "œuvre à préparer les militants du mouvement pour le moment de l'affrontement futur dans le but de construire une nation islamique et d'appliquer la charia".
    Le chercheur insiste sur les faces "cachées" des Frères musulmans, et notamment sur la formation de militants "rigoureux et violents", appartenant à "l'organisation secrète", également appelée "appareil militaire".
    http://www.lepoint.fr/societe/les-50-propositions-d-hassan-al-banna-fondateur-des-freres-musulmans-25-05-2013-1672212_23.php

  • Archives de Vigile Répondre

    27 février 2015

    Le fil d'Ariane derrière tous ces conflits au Moyen-Orient serait donc Israël. On élimine un à un tous les pays représentant une menace à Israël, sans même risquer un seul soldat israélien. C'est génial!
    L'Irak, la Syrie et la Libye sont maintenant hors jeu. C'est le chaos complet. Reste l'Iran.
    Le scénario est sans doute déjà écrit. Nethanyahou trépigne déjà d'impatience à passer en mode réalisation.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2015

    L’islam est un problème spécifique. Il faut enseigner à nos générations : on ne traite pas avec l’islam comme on traite avec n’importe qui. Leur idéologie est tout à fait différente et ça nécessite une connaissance. En Occident, malheureusement, ils ne se sont pas préparés, et ils ne voudront pas le faire aujourd’hui face à la déferlante islamique. Toutes nos universités occidentales ont complètement fait faillite sur ce plan.
    Êtes vous en train de nous dire que l’islam règne par la terreur ?
    Oui. Regardez la ligue arabe. En 1976 elle a adopté un projet de loi dans lequel il est écrit : « toute personne qui quitte l’islam doit être mise à mort. C’est une déclaration officielle que l’islam règne par la terreur.
    http://www.fdesouche.com/346625-sami-aldeeb-plus-je-connais-lislam-plus-je-men-eloigne

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2015


    @ M. Charette
    Je dis exactement ce que vous dites dans cet article:
    http://www.thenewamericanempire.com/francais38.htm
    Cela n'enlève rien à la barbarie moyenâgeuse des tueurs de l'ISIS, qui que ce soit qui se cache derrière eux.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2015

    « M. Obama et d’autres politiciens peuvent croire que la civilisation occidentale n’est pas confrontée à une "guerre sainte" , mais ce n’est pas l’avis des djihadistes. »
    Confrontée ? Certainement pas, si on se fie à l'aveu du général Wesley Clark ex-commandant de l’OTAN sur CNN le 11 février 2015. Selon lui, cette guerre djihadiste ce sont les USA eux-mêmes qui l'ont provoquée en acceptant que leurs amis et alliés d'Arabie et du Qatar la financent et elle est, en fait, sous contrôle des forces militaires de l'OTAN au service de l'impérialisme américain. Il y a donc consentement du président Obama, en dépit bombardements de la coalition internationale qui laissent croire le contraire et qui se poursuivent justement afin de masquer le double jeu du Congrès américain tout en détruisant le plus possible l'Irak et la Syrie dans l'intérêt évident d'Israël. Derrière Obama, dans les coulisses du pouvoir mondialiste et dans sa stratégie géopolitique de domination de l'islam par la subversion et sa soumission aux valeurs marchandes d'un capitalisme social sans âme politique ni historique imposé aussi à la planète entière, peut-être faut-il chercher d'autres motivations religieuses ? Est-ce qu'il n'existe pas un lien entre le lobby puissant des chrétiens évangéliques américains et les fondamentalistes sionistes de l'extrême droite israélienne qui serait le moteur de ce nouvel ordre mondial ?

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2015


    @ M. Verrier,
    Puisque vous vous êtes donné la peine de rédiger un long commentaire sur mon article, c’est la moindre des choses que je vous donne la réplique, non pas pour contredire vos propos, mais pour les mettre en contexte et les compléter.
    Vous avez parfaitement raison de dire qu’il y a suffisamment de blâmes à distribuer pour expliquer la situation chaotique au Moyen Orient. Vous mentionnez mon livre publié aux États-Unis et intitulé “The New American Empire“, rédigé quelques semaines avant l’invasion militaire de l’Iraq par George W. Bush en 2003, sous la pression, entre autres, du Premier ministre israélien Ariel Sharon et du lobby israélien aux États-Unis AIPAC, et du lobby du pétrole en la personne du vice président Dick Cheney.
    Quiconque connait bien la politique américaine sait aussi que le lobby de l’AIPAC est de loin le plus influent dans la formulation de la politique étrangère américaine. Cela est bien établi dans mon livre. Ce livre d’ailleurs existe en français («Le nouvel empire américain» (Editions L'Harmattan, Paris), même si la version des Éditions Les Intouchables intitulée «Pourquoi Bush veut la guerre» est épuisée. Le livre a aussi été publié en langue turque sous le titre de «Yeni Amerikan İmparatorluğu», à Ankara.
    Ce n’est donc pas parce que je veux minimiser le rôle du gouvernement américain dans le fouillis du Moyen Orient que je n’y ai consacré qu’une partie de mon texte. Je pourrais aussi ajouter que le gouvernement Obama est aussi en grande partie responsable du chaos actuel en Ukraine, mais j’ai déjà écrit plusieurs articles sur cela, et que vous pouvez consulter sur mon site, et cela en plusieurs langues : http://www.thenewamericanempire.com/blog.htm.
    L’objectif premier de mon article ici est d’attirer l’attention, non pas seulement sur les crimes ignobles de l’organisation politico-religieuse qu’est ISIS au Moyen Orient, tuant et égorgeant des gens uniquement pour leurs croyances ou pour leur ethnie, mais aussi de montrer le caractère de plus en plus subversif des actions de certains gouvernements wahhabites et salafistes en Europe et en Amérique du nord. On rapporte, en effet, que ces gouvernements dépensent des fortunes pour construire des mosquées en Europe et en Amérique du nord, non seulement dans de grands centres, mais aussi dans de petites villes, et les politiciens occidentaux, sauf en Norvège, sont endormis aux commandes devant ce dangereux phénomène.
    Encore là, j’ai moi-même effectué des recherches approfondies sur ces questions avant d’écrire un livre qui traite en partie de ces questions. Ce dernier livre, publié simultanément aux Etats-Unis sous le titre de «The Code for Global Ethics» (Prometheus Books) et au Québec sous le titre «Le Code pour une éthique globale» (Liber), traite de l’éthique et de la moralité selon différents systèmes.
    Ma conclusion est à l’effet qu’on aurait tort de considérer l’Islam comme une religion comme les autres. C’est à tout le moins autant une idéologie politique totalitaire qu’une religion à proprement parler. En cela, c’est une religion qui, lorsque ses dirigeants gagnent la majorité dans un territoire, se transforme facilement en théocratie fermée, laquelle nie la plupart des grandes libertés humaines fondamentales, telle la liberté de parole, la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté de conscience, la liberté d’adhérer ou non à une religion, et qui rejette les principes fondamentaux de l’égalité entre les sexes et ceux de la démocratie à partir du pouvoir du peuple.
    À cause de cette erreur de perception, plusieurs en Occident ont encore l’illusion que cette ‘religion-idéologie’ pourrait se réformer de l’intérieur et se civiliser. Je crois que la citation du rabbin François Garai au début de mon texte explique bien pourquoi cela est une dangereuse illusion de l’esprit et un déni de la réalité.
    Contrairement aux autres religions monothéistes, l’Islam n’a guère évoluée depuis le 7ème siècle, et a même régressé avec l’arrivée du wahhabisme il y a deux siècles. Or, c’est cette interprétation intégriste de l’Islam, soutenue par les milliards$ du pétrole, qui domine présentement dans plusieurs pays, en réaction au modernisme et à la démocratie, et qui voudrait s’implanter, pas seulement partout au Moyen Orient, mais aussi, de plus en plus, en Europe et en Amérique du nord.
    L’exemple tout récent de ce jeune Saoudien Raif Bawadi, dont la famille vit au Québec, et qui a voulu proposer une réforme de l’Islam sur son blogue, devrait éclairer quelque peu les esprits. Il a été rapidement arrêté par la police de la religion en Arabie Saoudite et il fut condamné à être fouetté 1000 fois publiquement, et condamné à 10 ans de prison, en plus de devoir payer une amende énorme. D'autres dans son cas sont tout simplement décapités. Qui, dans ces conditions, osera proposer une réforme de l’Islam radical de l’intérieur ? Le feriez-vous ?
    Beaucoup d’observateurs ont une faible connaissance de l'Islam radical, ou sont même sciemment ignorants, n’ont jamais lu le Coran et ses hadiths, et ils n’ont jamais visité ou vécu dans un pays contrôlé par un régime musulman. Ils pensent à tort, comme je l’ai dit, qu’il s’agit d’une religion civilisée comme the autres. Quatorze siècles d'histoire montrent que ce n’est pas le cas.
    Et n’allez surtout pas croire que ce qui arrive présentement en Europe, particulièrement en France, en termes de dislocation sociale, ne se produira pas un jour de ce côté-ci de l’Atlantique. Tous les signes avant-coureurs sont là pour ceux et celles qui veuillent bien les voir.
    Dans ce domaine comme dans l’autre, il est toujours préférable de prévenir que de guérir ! Et le commencement, c’est de s’instruire.

  • Gilles Verrier Répondre

    24 février 2015

    Je vous suis reconnaissant de pointer du doigt les puissances occidentales et en particulier les États-Unis dans l'émergence du terrorisme à bannière islamiste. Israel que vous épargnez n'y est pas non plus étranger. Il faut le faire, et malheureusement beaucoup n'ont pas votre courage.
    Par ailleurs, il faut aussi admettre que l'alliance des États-Unis avec les fomentateurs du terrorisme ne date pas d'hier. Il est un peu naïf de croire que la politique de ceux qui se présentent comme la «nation indispensable» et la «nation exceptionnelle» changeront de politique. Je vous lis depuis un certain temps et je ne sais pas à qui vous voulez plaire mais votre espoir de changement de la politique américaine me semble être une constante de vos écrits. Je continue de me questionner sur le fondement d'une telle perspective teintée de jovialisme. Je n'ai malheureusement pas lu votre livre The New American Empire, mais les psychopathes US valent-ils mieux que les chefs de file de l'islamisme, lesquels dans bien des cas ont étudiés ou ont été entraînés par les États-Unis ? Je ne sais pas si le patron de DAESH (ISIL) Al Bagdadi a étudié aux USA lui-même, mais l'on sait pour sûr qu'il a rencontré John McCain dans une rencontre aussi cordiale que clandestine en Syrie. Les États-Unis sont perdus parce que leur politique est sans ligne de conduite autre que la volonté de dominer le monde, mais ils ne sont pas moins responsables et criminels de leurs gestes pour autant.
    Donc, entre temps, la fidélité des États-Unis dans leur alliance avec la principale base matérielle du radicalisme musulman ne se dément pas depuis 1945, soit depuis la conclusion des Accords dits de Quincy. Le ver est dans la pomme. Il faudra, me dis-je, mettre fin à l'embrouille (à laquelle vous ne manquez pas de faire des concessions) et identifier les coupables près de chez nous.
    http://www.mondialisation.ca/arabie-saoudite-le-pacte-de-quincy-une-relation-sp-ciale-mais-de-vassalit/21107
    Voir autres articles de Wikipedia et tant d'autres avec lesquels vous êtes sûrement familier sur la magouille ininterrompue entre les USA-Israel et le terrorisme à bannière islamique. On est loin des simplicités de Point de bascule, j'en conviens.