"Le Québec, c'est nous"

Le tandem Blanchet/Legault

Le Bloc renaît de ses cendres

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Tribune libre



 


L’élection de 32 députés du Bloc québécois à Ottawa et la présence d’un gouvernement caquiste majoritaire à Québec laisse présager d’une synergie nationaliste garante de la protection des droits des Québécois et de leurs aspirations légitimes.  


Dorénavant, le nouveau gouvernement fédéral libéral minoritaire n’aura d’autre choix que de tenir compte des voix des bloquistes qui constituent maintenant un poids politique incontournable sur la scène politique fédérale.


L’ascension exceptionnelle du Bloc dans les sondages populaires entre le début de la campagne électorale jusqu’au jour du scrutin témoigne, notamment, d’un appui inconditionnel des Québécois envers la Loi 21 sur la laïcité de l’État, laquelle a occupé une bonne partie des débats des chefs.


S’ajoutent à cela la position du Bloc et de la CAQ sur la lutte aux changements climatiques, particulièrement leur position commune contre la construction d’un oléoduc qui passerait sur le territoire du Québec, et l’appui du Bloc à la nouvelle politique d’immigration du gouvernement Legault.


Enfin, quoique Justin Trudeau ait tenté de discréditer le Bloc en alléguant que sa priorité était de préparer la souveraineté du Québec, Yves-François Blanchet a rétorqué que son mandat était « lié à ce que l’Assemblée nationale véhicule », et que même les militants du Bloc québécois avaient accepté le fait que cela n’incluait pas, pour le moment, l’indépendance du Québec.


Le Bloc renaît de ses cendres (extrait)

« Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, était rayonnant lors de son discours.   


«Nous revenons de loin, mais nous irons encore plus loin», s'est enthousiasmé M. Blanchet suscitant les applaudissements de ses militants.  


M. Blanchet s'est réjoui de constater que les Canadiens se sont dotés d'un gouvernement minoritaire. «Aucun parti ce soir ne prend le contrôle de la Chambre des communes. Le Bloc ne veut pas former un gouvernement ni même participer à un gouvernement», a rappelé le chef bloquiste.  


«Le Bloc peut collaborer avec n'importe quel gouvernement. Si ce qui est proposé est bon pour le Québec, vous pourrez compter sur nous», a poursuivi M. Blanchet, tendant ainsi la main aux autres partis fédéraux représentés aux Communes.  


Le chef estime que les électeurs ne veulent pas retourner aux urnes dans les mois à venir. «Je crois que les Québécois et les Canadiens nous demandent, malgré les divisions profondes qui marquent la carte politique, de travailler ensemble», a-t-il dit.  


M. Blanchet a aussi évoqué la question de la souveraineté, suscité des chants et des applaudissements chez ses militants. «Le désir d'un pays anime chaque battement de mon cœur», a-t-il lancé.  


«Notre mandat n'est pas de faire fonctionner le fédéralisme. Il n'est pas non plus de ne pas le faire fonctionner. [...] Soyons toutefois de bons amis avec les parlementaires et, peut-être, nous en viendrons un jour au constat que nous pouvons être de bons partenaires.»  


M. Blanchet s'est aussi réjoui de voir que le Bloc, moribond lorsqu'il en a pris les rênes en janvier 2019, est parvenu à se relever grâce au courage de ses candidats. «Réaliser, il y a quatre mois, il y a six mois, que nous étions encore des fous. Il y a des fous qui ont dit “oui” et qui s'en viennent à la Chambre des communes», a clamé Yves-François Blanchet. » 


https://www.journaldequebec.com/2019/10/21/le-chef-du-bloc-fait-son-entree-aux-communes


Henri Marineau, Québec



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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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