Le succès de l'identitaire passe par l'indépendance

C'est en créant un pays qu'on s'affirme

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Tribune libre

L'identitaire, c'est simplement le terme actuel pour désigner l'amour de la patrie.
Partout en occident, les populations qu'on avait tenté d'anesthésier dans le but de les mondialiser se réveillent une à une. Le Québec ne fait pas exception. Qu'il devienne même une figure de proue de cette renaissance triomphante qui mène au raffermissement de nos assises fondamentales.
C'est la déchéance et le déclin longtemps espérés mais enfin arrivés de toutes les théories fumeuses imposées par des élites caviars aux agendas cachés à leur avantage exclusif. Finie la glorification aveugle de la mondialisation, du multiculturalisme institutionnalisé, de l'immigration de masse incontrôlée, des flux déferlants de millions de migrants visant à déstabiliser les populations, et des unions forcées contre nature qui n'apportent que destruction des identités nationales et fractionnement de la société.
Et le succès de l'identitaire passe nécessairement par l'indépendance. C'est le moyen incontournable de raffermir l'idée de la sauvegarde légitime de chaque peuple établi sur un territoire donné depuis sa fondation.
Car une fois qu'une nation s'est donné un territoire viable et délimité qui n'appartient plus qu'à elle seule, elle peut alors revendiquer sa spécificité en s'assurant que cette dernière soit protégée de toute tentative de fragmentation, de dilution, de désagrégation, comme le font les programmes fédéraux actuels promouvant le multiculturalisme destructeur et la relativisation de la nation québécoise majoritaire dans le but de la ravaler au même rang que les minorités immigrantes.
Le recours à l'identitaire servira d'assise à l'affirmation catégorique de la nation québécoise en tant qu'entité collective unifiée par ses origines communes, son histoire et sa langue maternelle.
Il verra à protéger et à augmenter l'ensemble de nos caractères intrinsèques, à raffermir notre spécificité culturelle et démographique.
L'identitaire sert à valoriser l'ensemble des précieuses caractéristiques du peuple québécois. Il sert à accroître ce qui nous rend plus semblable, ce qui nous rapproche, ce qui fait qu'on se sent bien entre nous. Il sert à repousser tout ce qui est trop contraire à notre essence, tout ce qui est une menace à ce que nous avons établi depuis 400 ans. Il s'oppose à la différence aliénante qui divise et fractionne.
L'image d'une société est une affaire de choix. Nous choisissons 1000 choses qui nous ressemblent et nous satisfont. Nous excluons 1000 choses qui ne correspondent pas à notre vision de la société d'ici, telle que nous l'envisageons. Nos choix sont légitimes, respectables, prioritaires et sans appel.
Lorsque les différences trop grandes provoquent de l'antagonisme revendicateur, lorsque le choc de cultures trop opposées dérange et déboussole, il faut réagir sainement par un refus catégorique de se laisser envahir et modifier par des forces de régression sociale inacceptables. Il faut savoir tracer des limites claires à certaines tentatives de divergence forcées qui ne peuvent que nous amoindrir.
L'identité québécoise est celle qui doit avoir préséance sur toutes les autres. Tout comme la langue française doit avoir préséance sur toutes les autres. Tout comme notre mode de vie et nos valeurs doivent avoir préséance sur tous les autres. Ceux qui sont hostiles et rébarbatifs à notre type de société moderne et évoluée ne sont tout simplement pas à la bonne place. Il leur reste 9 autres provinces pour rester étrangers.
L'identité québécoise est là pour servir de modèle, pour guider tous ceux qui désirent honnêtement se joindre à nous. Nous nous devons d'être la référence pour tous, le point de convergence unique. Elle donne l'exemple à suivre, elle sert d'idéal.
On pourrait comparer le Québec à une sorte de club sélect. Un club sélect se doit de préserver son statut particulier d'excellence par une sélection sévère de ses candidats qui doivent répondre à des critères précis, sinon la dégradation l'effritera.
Dans le même ordre d'idée, une équipe sportive de haut calibre ne peut accepter que les athlètes les plus prometteurs, sinon elle sera vite délogée du podium. On doit faire ses preuves avant d'entrer à Harvard ou au MIT.
Nous voulons que nos enfants grandissent dans un pays qui sera le prolongement de celui que nous avons bâti pour eux, un pays qui vaudra les efforts et les sacrifices que nous avons consentis à faire pour qu'ils connaissent une qualité de vie améliorée, sur une terre qui sera à jamais la leur.
Par ce legs d'un pays neuf, nous leur transmettrons l'espoir d'un bonheur et d'une prospérité accrus qui nous ont animés et qu'ils sauront perpétuer à leur tour.
Donnons-leur une terre d'avenir, celle qui a pris naissance par ici.
Ce sera un grand rêve collectif enfin devenu réalité.
Le pays du Québec qui nous appartiendra.

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Réjean Labrie817 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 815 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2017

    Monsieur Labrie
    Excellent texte! Voici ce qu'écrit Philippe De Villiers dans son dernier livre: LES CLOCHES SONNERONT-ELLES ENCORE DEMAIN? - "Elle ( la classe politique française) répugne à aborder la seule question qui vaille: un pays peut perdre sa richesse, il n'en meurt pas. Il peut perdre ses libertés, être accablé d'impôts, détruire ses paysages, abandonner sa souveraineté même, il n'en meurt pas. De tout ça, il peut se relever. Mais si il perd son IDENTITÉ, qu'il ne sait plus ce qu'il est, d'où il vient, où est sa vraie richesse, alors il meurt. Un homme qui perd la mémoire perd l'orientation. Un peuple qui perd son HISTOIRE est frappée d'Alzheimer. Il devient végétatif. Il a besoin d'une tierce personne, d'un "accompagnant". Or, la tierce personne , on la connaît, je n'en veux pas. Elle a une fiche S."
    André Gignac 1/2/17