Le racisme et le sport

Le sport est un puissant vecteur de changement

Tribune libre

La coupe du monde de football est l’une des plus grandes compétitions sportives planétaires. Avec la confirmation des pays d’Afrique, et l’arrivée des Etats-Unis dans l’univers du ballon rond, la compétition a rassemblé des milliards de téléspectateurs en audience cumulée. Si les sponsors bénéficient d’une exposition très forte et que de nombreuses marquent s’associent à l’évènement, l’initiative Global Watch a pu fédérer les consciences sur la question du racisme. Pendant cette épreuve de nombreuses personnalités comme Tokyo Sexwale, Richard Attias, ou Oprah Winfrey ont voulu profiter de cette occasion pour lutter contre les discriminations…

Plus qu’une simple compétition de football, la coupe du monde qui vient de voir triompher l’Allemagne est aussi une formidable occasion de lutter contre les stéréotypes et le racisme. Pour cette compétition, de nombreuses personnalités du show bizz de sont assemblés autour de l’initiative de l’association Global Watch pour distribuer un carton rouge aux inégalités fondées sur le critère de la race. C’est notamment le cas de la vedette afro américaine Oprah Winfrey, du communicant franco-marocain Richard Attias, et de l’opposant à l’apartheid Tokyo Sexwale. Tous conscients que « loin de rassembler, les compétitions sportives offrent parfois le spectacle horrifiant de la gangrène du racisme, de la haine de l'autre et de la discrimination », ils ont souhaité manifester la solidarité des peuples pendant la fête au Brésil.

Un message bienvenu alors que certains n’hésitent pas à affirmer que sur ce sujet, « la FIFA peut faire davantage ». En prenant en exemple la mésaventure arrivée au joueur du FC Barcelone Dani Alves, ou encore la faiblesse de la sanction octroyée à l’encontre du joueur uruguayens ayant insulté Patrice Evra, on voit que les autorités du football ont encore du mal à sévir. Cependant on voit que les réactions varient en fonction des pays puisque la Turquie n’avait pas hésité à punir durement l’international Emre Belozoglu à deux mois et quinze jours de prison. Peut-on alors envisager que la Fifa uniformise la réglementation en la matière et s’allie à la justice pour enfin éradiquer le fléau dans les stades ? Une décision difficile à prendre alors que les commentateurs comme Jean-Michel Larqué ou anciennement Thierry Roland se retrouvent régulièrement accusé de racisme. Peut-être que le remplacement de Stepp Blatter par Michel Platini pourrait permettre ce type d’inflexions ?


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