Le sondage CROP à la rescousse du PLQ

Le sondage : instrument d'influence sociale au service des partis

Tribune libre


Même si les libéraux de Charest sont noyés dans le scandale et qu'ils ont commis mille et une erreurs depuis qu'ils ont pris le pouvoir, Charest a quand même de bonnes chances de gagner les prochaines élections, car son parti contrôle les médias et l'information au Québec. Vous n'avez qu'à regarder les grands journaux québécois pro-libéraux: La Presse, The Gazette, Le Soleil et la très forte majorité des journaux régionaux. Très rare sont les journalistes et les journaux qui osent critiquer sévèrement les innombrables corruptions et erreurs commises par le parti de M.Charest. Le journaliste Martineau et le Journal de Montréal sont parmi les rares médias qui osent encore critiquer sévèrement le gouvernement Charest, probablement parce qu'ils sont parmi les rares médias à ne pas avoir été achetés, du moins jusqu'ici, par le PLQ et Paul Desmarais.
De plus, il y a également le sondage CROP qui vient à chaque élection prêter main forte au Parti libéral du Québec. À chaque élection provinciale, une semaine avant l'élection, le journal La PRESSE publie le fameux sondage CROP. Chaque fois, le sondage CROP à tendance à surestimer la popularité du PLQ en accordant une forte avance à ce dernier dans le résultat de son sondage sur les partis politiques québécois. En accordant une forte avance aux libéraux, le sondage CROP donne un inestimable coup de main à Charest, car il réussit à influencer des dizaines de milliers de Québécois, et plus particulièrement les indécis, à voter pour le PLQ. Inutile de vous préciser que le sondage CROP appartient au riche homme d'affaire Paul Desmarais, grand allié du PLQ.
On doit se questionner si les sondages nuisent ou non à la démocratie et à la liberté d'expression des électeurs. Des résultats truqués influencent malhonnêtement les électeurs et s'attaquent au fonctionnement démocratique de la société québécoise en devenant un précieux instrument d'influence sociale mis au service d'un parti politique.
Bien sûr, les firmes de sondage se défendront en disant que la liberté de presse doit exister. Cependant, cette liberté de presse doit être utilisée pour publier des informations véridiques.
Pour éviter que les sondages publient des informations truqués, la société québécoise se doit de les surveiller plus étroitement pour préserver la démocratie et la liberté d'expression des électeurs.
Actuellement, y a t-il une commission ou une société québécoise chargée de surveiller le bon fonctionnement des sondages ? j'en doute fort. De plus, la seule manière de surveiller étroitement les sondages serait d'enregistrer tous les appels des employés des firmes de sondages vers les citoyens. Si je doute fort que les sondages soient surveillés, je doute encore plus que toutes les réponses des citoyens aux sondages, obtenues par voie téléphonique, soient enregistrées.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2011

    Un seul exemple : lorsque le parti québécois était au pouvoir, vers la fin de son dernier mandat, à presque tous les soir on faisait la longue litanie des listes d’attente dans les hôpitaux du Québec à radio-canada. Naturellement cet acharnement médiatique a largement contribué à l’élection des libéraux de Jean Charest.
    Effectivement a Rdio Canada c'était tout les jours,matin ,midi et soir .Il n'y avait pratiquement que pour cela dans leur nouvelle.
    Pendant des mois et des mois ils ouvraient leur téléjournal avec les hopitaux.
    Jean Charest en avait profité pour en faire son slogan :Notre proritée c'est la santé
    Mais ou est passé Radio-Canada ?
    Pourtant la situation est pire que jamais et il n'en parle jamais .
    Comme Charest ils se sont évaporer avec lui en courrant d'air ...pour ne lui nuire.
    Tirez vos conclusion sur le peu de sérieux de l'information a Radio-Canada et de son manque d'objectivité crasse .

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2010

    Les fédéralistes instrumentalisent depuis longtemps les médias à des fins politiques. Un seul exemple: lorsque le parti québécois était au pouvoir, vers la fin de son dernier mandat, à presque tous les soir on faisait la longue litanie des listes d'attente dans les hôpitaux du Québec à radio-canada. Naturellement cet acharnement médiatique a largement contribué à l'élection des libéraux de Jean Charest.
    Comme par enchantement, même si les listes d'attente sont encore plus longues que du temps du parti Québécois, on n'en souffle à peu près plus mot à radio-canada. Fini les images de vieillars alités en ligne dans les corridors d'hôpitaux, fini aussi les images d'ambulances qui se font détournés à l'urgences faute de places.
    Dans les médias fédéralistes on sait très bien que de semblables images nuiraient au gouvernement en place, c'est à dire aux libéraux de Jean Charest.
    À quand un observatoire des médias au Québec? Tant et aussi longtemps que les libéraux sont au pouvoir, nous pouvons en faire notre deuil.
    Vive un Québec libre de toute désinformation médiatique.
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    24 février 2010

    Quelle chiasse ! Va t-on se sortir de ce marasme de crapules aux doigts croches, de maniganceux, de fourbes, d'hypocrites et de charognards. Oui, de charognards, car ils sont à l'affût de notre chute.
    Léon, vous savez bien, Léon, il commence à s'interroger...mais il doute...y a personne qui parle, preuves à l'appui...dans son oreille. Y a moi mais je ne suis pas un homme "de confiance" qui parle fort, la broue dans le toupet. Ce qui va faire bouger Léon, c'est un guerrier, quoi ! Un guerrier qui attaque pour sauver le peuple du Québec, sa langue, sa culture, ses traditions et son patrimoine.
    Quelqu'un qui voit venir et qui peut combattre les ennemis sur leur terrain.