Le Québec « participe pleinement » au Canada, dit un député péquiste

«On n’est pas des sauvages» - pas des génies, non plus! Des PQlounnes. Des courbettes de petit notable parvenu, décomposé par son succès.


Taïeb Moalla QUÉBEC – Convaincu que le Québec « participe pleinement » au Canada, André Simard, nouveau député péquiste de Kamouraska-Témiscouata, s’est dit « ravi » de sa récente rencontre avec le gouverneur général, David Johnston.
M. Simard a fait ces déclarations plutôt inusitées mardi matin, au micro d’une radio locale de La Pocatière (CHOX-FM), dans le Bas-Saint-Laurent. Les animateurs de l’émission matinale lui demandaient si la rencontre avec le gouverneur général ne dérangeait pas le député souverainiste qu’il est.

« Non pas du tout, a-t-il répliqué. On est quand même au Canada pleinement et entièrement. On y participe pleinement. Puis, c’est très important de respecter les institutions. Et ça me faisait vraiment plaisir d’être invité pour le rencontrer. Sincèrement. »


Au cours du même entretien, M. Simard a ajouté qu’il trouvait « rafraîchissant » d’entendre « le chef d’État du Canada oser prononcer ces choses-là » (M. Johnston a mis l’accent sur l’éducation et l’innovation lors de son allocution).
« On n’est pas des sauvages »
L’attachée de presse péquiste Sophie Villeneuve a assuré ne voir aucun problème dans ce type de propos. « On n’est pas moins souverainistes parce qu’on rencontre le gouverneur général, a-t-elle noté. On n’est pas des sauvages, on démontre du respect aux institutions. C’est une question de politesse. »
Mme Villeneuve a signalé que le député assistait lundi soir à une réception à l’Institut de technologie agroalimentaire, établissement dont il a été directeur général pendant 14 ans. « C’était une visite d’appréciation et de courtoisie. En plus, M. Johnston vient aussi du milieu des technologies », a-t-elle précisé.
La relationniste a rappelé que la chef péquiste Pauline Marois avait elle-même eu un tête-à-tête avec le gouverneur général, en octobre, à l’occasion de sa première visite officielle au Québec. Cela n’empêche aucunement le PQ de croire que le poste « vétuste » et « désuet » de gouverneur général devrait être aboli, a précisé Mme Villeneuve.


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