Le prix de «l’omerta» journalistique à la GRC

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La GRC n'a que mépris pour la loi quand il s'agit d'elle-même

OTTAWA | La GRC a été jugée pire service policier au Canada en matière d’accès à l’information par une coalition d’associations journalistiques, mercredi.


Parmi toutes les agences au pays, la Gendarmerie royale du Canada s’est en effet vu décerner le Prix de la loi du silence pour son «grand accomplissement en matière de secret gouvernemental».


«La GRC est la plus résistante par rapport à la divulgation d’information. Elle est encore plus secrète que la majorité des corps policiers au pays, qui sont déjà reconnus pour leur peu de transparence», a déploré le directeur du Centre pour la liberté d’expression de l’université Ryerson, James Turk, au moment de présenter la distinction remise de manière ironique.


Le groupe d’organismes, dont fait partie l’Association canadienne des journalistes, se base sur une enquête pancanadienne menée par News Media Canada. Cette firme n’a obtenu aucune réponse de la GRC à de multiples demandes d’accès à l’information qui visaient pourtant des renseignements auxquels le public a droit selon la loi.