Caisse de dépôt et placement

Le PQ veut aller plus loin

L'affaire de la CDP - commission parlementaire

La chef du PQ, Pauline Marois - Le Parti québécois revient à la charge et demande une enquête plus en profondeur sur les pratiques de gestion qui ont conduit aux pertes de près de 40 milliards de dollars à la Caisse de dépôt et placement (CDP) en 2008.
En conférence de presse, la chef de l'opposition officielle, Pauline Marois, a réclamé une enquête en profondeur du vérificateur général sur la CDP. Le PQ estime que la commission parlementaire spéciale n'a pas permis d'aller au fond des choses, même après 34 heures de témoignages.
Mme Marois demande aussi la création d'un comité d'experts non partisan qui aurait pour mandat de se pencher sur la gestion du risque et sur la mission de la CDP, en particulier quant à l'obligation de contribuer au développement économique du Québec.
La chef péquiste a déclaré qu'elle ne cherchait pas des coupables, mais plutôt les éléments qui ont fait défaut dans la gestion de la Caisse. Elle a affirmé qu'il restait de l'insécurité et de l'inquiétude, et qu'il était donc nécessaire d'aller plus loin dans l'analyse de ces résultats.
Le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand
Le ministre Raymond Bachand
En entrevue à RDI, le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, a répété que la commission parlementaire spéciale avait permis d'obtenir des explications sur la portion des pertes de la CDP qui excédait les résultats d'autres fonds observés dans le marché.
Le gouvernement de Jean Charest avait déjà refusé de permettre la comparution des gestionnaires Luc Verville et Nicolas Deblois, qui auraient été les principaux acheteurs du papier commercial adossé à des actifs (PCAA) qui a plombé les résultats de la Caisse en 2008.
Le ministre Bachand a annoncé mardi six mesures qui permettront de renforcer la surveillance des activités de la Caisse de dépôt.


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