Le nouvel Investissement Québec est lancé

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Que fera concrètement IQ ?


Investissement Québec se donne plus de moyens afin de prendre davantage de risques et « de faire exploser les investissements privés dans chacune des régions du Québec », selon l’expression utilisée par François Legault.


Le premier ministre et son ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, ont procédé lundi à Montréal au lancement du « nouvel » Investissement Québec, qui regroupera désormais sous un même toit les expertises du ministère de l’Économie et de l’Innovation, du Centre de recherche industrielle du Québec et d’Export Québec.


L’organisme voit également son mandat élargi afin de lui permettre d’assumer davantage de risques dans ses investissements. « Il faut qu’Investissement Québec prenne plus de risques, soit encore plus à l’écoute », a répété M. Legault en point de presse après l’annonce. « Malheureusement, il arrivait qu’Investissement Québec, sur certaines transactions, était en compétition avec les banques. Ça, ce n’est pas normal. Ou même avec le Fonds de solidarité. Il faut qu’il soit en complément. Cette cohérence, cette complémentarité va aider à ce qu’il y ait plus de transactions qui se fassent. »


Du même coup, Québec lui donne les moyens de s’implanter avec l’ensemble de ses nouvelles expertises partout à travers la province en fusionnant les bureaux du ministère de l’Économie et de l’Innovation avec les siens, une démarche applaudie par la ministre déléguée au Développement économique régional, Marie-Eve Proulx, qui participait également à l’annonce.


Le président-directeur général de l’organisme, Guy LeBlanc, a ainsi précisé que « la taille d’Investissement Québec doublera dans les mois à venir et l’ajout de nouveaux leviers, de nouvelles compétences, bonifiera notre offre au bénéfice des entreprises ».


François Legault a réitéré l’objectif à long terme qui est depuis plusieurs années une véritable obsession chez lui, soit d’éliminer l’écart entre le PIB par habitant du Québec et celui de l’Ontario, qui se situe à 16 %. « C’est totalement inacceptable qu’on ait cet écart-là », a-t-il répété, tout en expliquant qu’il faudrait 16 ans pour réaliser cet objectif si le Québec réussissait à le réduire de 1 % par année. « C’est une immense commande », a reconnu le premier ministre.


L’annonce a également permis de confirmer la nomination de Jean Saint-Gelais comme président du conseil d’administration d’Investissement Québec. M. Saint-Gelais était jusqu’à tout récemment président du conseil d’administration et chef de la direction de la firme d’assurances La Capitale.




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