À part les suiveux et les parasites de fonds publics, qui va croire la merde hypocrite de ce discours inaugural d’une autre session de mépris de la population. Le plan Nord, une méprisante diversion du désastreux Plan Sud de Charest.
Le navrant PLAN SUD de Jean Charest
Les débordements et les décès aux urgences.
Les longues listes d’attentes en chirurgie.
Les 2 millions de québécois sans médecins de famille.
La stagnation du dossier des super infirmières (Qc. 60 vs Ontario 1700).
Les vieillards maltraités et ébouillantés dans les CHSLD.
La magouille du prix des vins à la SAQ .
La tentative de privatisation patronneuse du parc Orford .
La stupidité des défusions municipales.
Le développement éolien confié à des Ontariens non expérimentés.
Le refus d’un investissement de $4 milliards de Siemens (éolien).
La complaisance de Charest aux mauvais projets (Le Suroît, le CHUM à Outremont, le Casino au Bassin Peel, Rabaska).
Approbation de l’inutile centrale au gaz de Bécancour tenue fermée au coût annuel de $150 millions par année en pure perte.
Lancement prématuré du projet La Romaine en raison des surplus d’électricité jusqu’en 2024.
Des millions de subventions injustifiées aux multinationales milliardaires (Alcan, Forestières, Mont Tremblant).
L’abandon de nos forêts aux multinationales irresponsables..
Le gaspillage de $120 000 000 par an en raison de l’appui de Charest aux médicaments d’origine plus cher.
La lâcheté sur les accommodements déraisonnables.
Le patronage dans le développement des places de garderies.
L’échec de la réingénierie de la bureaucratie obèse et inefficace.
Échec total de rénovation du système d’éducation.
Des enfants abandonnés à leurs abuseurs par la DPJ.
L’effort insignifiant face à l’itinérance urbaine.
La loi d’exception favorisant les motoneigistes pollueurs au détriment des droits des villégiateurs.
La complaisance hypocrite envers les dirigeants de la Caisse de Dépôt et refus de déclencher une enquête publique sur les pertes de $40 milliards.
La décision stupide et non rentable de rénover Gentilly II.
L’augmentation du décrochage scolaire.
La lâche duperie des travailleurs de Donacona.
La tentative de magouille et de patronage avec les normes pour les salles d’avortement pour favoriser les cliniques de chirurgie privées.
Le patronage dans la gestion des FIER.
Appui à l’exportation d’amiante à l’Inde sachant que les travailleurs là bas ne portent pas d’équipement de protection.
L’entêtement contre une enquête publique sur les contrats de construction, d’ingénierie et d’asphaltage.
L’entêtement du PPP pour le CHUM St-Luc malgré l’opposition générale et unanime (médecins, architectes, ingénieurs et la population).
Hypocrisie, complaisance et assistance à l’inutile et risqué projet Rabaska contre les résidents menacés.
Le cafouillage des appels d’offres tout croches pour l’acquisition des voitures du Métro de Montréal. Des années de retard.
Le patronage flagrant dans l’attribution des places en garderie et démission du ministre Tony Tomassy.
Aveuglement volontaire et incurie concernant l’existence de dizaines de garderies illégales et non sécuritaire.
Favoritisme dans l’attribution d’un permis de port d’arme au président de BCIA.
La complaisance de Jean Charest envers le député Jean D’Amour malgré des manquements aux règles d’étiques.
Changement arbitraire du régime pédagogique du Québec par la Ministre Michèle Courchesne pour accommoder la petite minorité religieuse des juifs hassidiques.
Refus d’appuyer la population de Sept-Iles contre l’exploration d’un gisement d’uranium près du réservoir d’eau potable de la ville.
Mission économique de Charest en Alberta en appui à l’industrie des sables bitumineux. Il enlève ainsi au gouvernement du Québec toute crédibilité de critique dans le futur;
Rémunération cachée de $75 000/ an à Jean Charest par le PLQ.
Influence des collecteurs de fonds dans la nomination des juges.
Gaspillage de $320 millions dans le fiasco informatique des dossiers médicaux.
Gaspillage de $37 millions dans le fiasco informatique de la CSST.
Fronde hypocrite et refus d’un moratoire dans le dossier des gaz de schiste.
Mandat bidon au BAPE et parti pris manifeste pour l’industrie contre la population.
Vente à vil prix (10¢/hect) des droits d’exploration du gaz de schiste contre $1000 l’hectare en Colombie Britannique.
Attribution de contrats de construction à des entreprises sous enquête pour fraude fiscale.
Refus d’appliquer la clause «nonobstant» pour interdire les écoles passerelles.
Rejet de la réforme électorale du directeur Général des Élections. Deux ans de travail sérieux, jetés à la poubelle.
Tractation avec un financier de l’Inde pour rouvrir une mine d’amiante à Thetford Mine.
Refus de négocier de bonne foi et loi spéciale contre les procureurs de la couronne ayant pour effet de démobiliser le système judiciaire. L’effet pervers étant de donner plusieurs mois aux corrompus de la construction de faire disparaître des preuves.
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5 commentaires
Marcel Haché Répondre
24 février 2011Votre nomenclature de tous les problèmes expliquent le néant actuel de la légitimité du gouvernement Charest.
Jean Charest ne comprend pas la Gestion. C’est un avocat qui préside. C’est parce qu’il est un piètre gestionnaire qu’il est si vulnérable à l’idéologie. Il est de droite, mais aurait pu être de gauche tout autant. C’est un opportuniste. Le Pouvoir ne l’amène pas aux Changements, mais aux Nominations. Et les nominations, aux Honneurs. Sa conception de la politique est ancienne et impériale. S’occupe moins de la satisfaction des Besoins du peuple que de s’en faire aimer par tous les moyens, y compris l‘humour. Car il sait être drôle. C’est un bon garçon.
Mais en comparaison avec Pauline Marois, c’est un enfant. C’est un enfant cabotin et drôle, turbulent et malfaisant. Il n’est pas un grand premier ministre. Mais les grands premiers ministres sont rares. Ce que les québécois—je parle ici de Nous exclusivement-- sentent confusément, comme par instinct, c’est qu’il est un fédéraliste inconditionnel, parfaitement accordé à une large partie de sa clientèle, radicalement fédéraliste, si ce n’est ethniquement fédéraliste.
Jean Charest est incapable de dire Nous, parce qu’il est incapable d’en prendre la mesure. Comment dire ? Il ressemble à un coach d’une équipe junior de hockey du Québec, et qui parlerait à ses joueurs avec l’accent du midi. Vous entendez ? Ben… c’est ça !
C’est ça : les québécois ne l’entendent plus.
Il n’est pas la seule, mais il est devenu la raison première de la désaffection et du cynisme de l’électorat québécois.
Si ça lui chante, il pourra faire un discours « inaugural » pour inaugurer chaque mois du calendrier.
Comme ils disent dans le West Island : « It’s over »…
Archives de Vigile Répondre
23 février 2011Sans commentaire
http://www.youtube.com/watch?v=x_h9sFMjyDM
Archives de Vigile Répondre
23 février 2011On a hate à l'ITE MISSAES de Charest et on va laisser faire la bénédiction. Il n'en mérite pas.
Que de vieux souvenirs!
Archives de Vigile Répondre
23 février 2011Excellent résumé. J'ajouterais en synthèse: incompétence économique crasse (ou délibérée) en matière d'énergie. Des exemples?
Chum: les juteux profits à un consortium formé de Français, d'Espagnols, d'Américains, d'Anglais (d'Angleterre) et de Britannico-Colombiens.
Eolien: des 9 et 12 cents le KW payés par Hydro aux Français, Espagnols, Ontariens, Albertains, etc, dans un contexte de surplus d'énergie qui situe le prix à la frontière Québec-USA à 6 cents le KW.
Gas de schiste: 10 cents l'hectare vs entre 4000$ et 10 000$ le même hectare en Colombie-britannique et ailleurs en Amérique du nord à des sociétés étrangères. (Les 2 milliards de $ du gaz acheté dans l'ouest continueront de leur être versés même si le gaz est d'ici).
Pétrole d'Anticosti: refilé gratuitement à Pétrolia en échange de royautés indéterminées.
La Romaine: coût du kw installé à 10 cents (vs vente à 6 cents).
Question: à quel prix Charest vend-t-il notre eau?
Gilles Bousquet Répondre
23 février 2011Une impressionnante suite de méfaits. Ce genre de litanies qui peuvent être prononcées avant une épreuve difficile, en cas d'angoisses ou en période de détresse, par exemple lors d'un cataclysme, une guerre ou une famine. Elles furent chantées, par exemple, lors des obsèques du pape Jean Paul II en 2005 et pourraient l'être après une élection de M. Charest...au Québec.
Elles commencent par un Kyrie eleison « Seigneur, prends pitié » et elles se terminent par une invocation.