Quand nous prenons connaissance du sondage de ce matin dans le Devoir, sur Internet ou sur papier, nous constatons que les pressés de la souveraineté, pour le prochain référendum sur la souveraineté, dans le programme du PQ, nuisent à la capacité de ce parti d’être élu.
Pourquoi ? Chez les francophones, le PQ passe de 44 % à 35 % si le PQ fait la promesse de tenir un référendum rapide et plus d'un péquiste sur trois (38 %) ne souhaite pas de référendum si le PQ est élu aux prochaines élections, alors que 8 % disent ne pas savoir.
En comptant les votes de tous les sondés, le PQ arrive actuellement à 37 % et Québec solidaire à 8 %, ce qui donne 45 % de souverainistes. En comptant bien, il reste 55 % de fédéralistes, ce qui confirme, à peu près, les autres récents sondages.
Tout ça pendant que le taux d'insatisfaction envers le gouvernement Charest est à 78 % et, à peine 18 % se disent «satisfaits». Un fédéraliste insatisfait ne va pas voter facilement pour le PQ mais, il va se boucher le nez et voter encore pour le PLQ ou demeurer chez-lui ou se chercher un autre parti fédéraliste, s’il le trouve assez digne d’intérêt.
Tout ce qui précède tend à démontrer que l’option de simple souveraineté du Québec, pour des raisons, principalement de confort et d’indifférence des Québécois, ne va pas chercher un assez solide appui, même chez les francophones.
Faudrait alors qu’un de nos partis politiques « provincial » se cherche une option plus rassembleuse parce que : « On peut conduire son cheval à l’abreuvoir mais non le forcer à boire » (Proverbe anglais). Une solution à la Deschamps : Un genre Québec souverain dans un genre de confédération canadienne, à définir par les experts et les Québécois…genre. Nous n'en sortons pas.
À vos planches à dessin !
Solution constitutionnelle à trouver
Le dernier Sondage Léger Marketing-Le Devoir
Donne tort aux pressés de la souveraineté
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
15 novembre 2010D'accord avec vous M. Haché mais il ne faudrait pas, qu'entre-temps, qu'un nouveau parti ou même l'ADQ, avec quelques vedettes, sortent une solution du genre d'une vraie confédération parce que le PQ pourrait bien imploser, avant l'élection
Marcel Haché Répondre
15 novembre 2010Vous avez bien raison M.Bousquet.S'agit de ne pas frapper le Mur,une troisième fois.Les conséquences seraient à donner le vertige.
Cependant,il n'est pas à propos de changer le Projet.S'il fallait en venir à ça,il faudrait de toute nécessité que le P.Q. soit le gouvernement élu.
Dans l'opposition,actuellement,une redéfinition du Projet ferait imploser le parti.
Archives de Vigile Répondre
15 novembre 2010Oui M. Pomerleau, d’accord, faut changer de paradigmes au complet : Changer, non seulement le moyen d’y arriver mais, le but aussi.
La fédération actuelle n’est pas acceptable et la simple séparation n’attire pas assez de Québécois, faut juste trouver la solution plus rassembleuse, entre les deux.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
15 novembre 2010D'ou le nécessaire et difficile changement de paradigme:
http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
JCPomerleau