Le Collège des médecins de famille suit l'idéologie transgenre

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Pourtant, la dysphorie de genre est toujours considérée comme un trouble mental

Le 9 mai dernier, la Société canadienne de pédiatrie (SCP) annonçait avoir produit un document destiné aux pédiatres et aux parents dans lequel il faisait ouvertement la promotion du concept d'« identité de genre », centrale à l'idéologie transgenre.


Selon ce concept, une personne peut être un homme ou une femme comme elle peut s'identifier autrement que comme homme ou comme femme, et ce, sur la simple base de sa déclaration, sans égard pour sa réalité biologique. Autrement dit, elle peut être ce qu'elle veut quand elle veut.


Or, le journal Le Peuple a appris que la SCP n'est pas la seule association à avoir entrepris un tel virage. En effet, le Collège des médecins de famille du Canada (CFPC) a publié l'édition de mai de sa revue Le Médecin de famille canadien où, sur la page de couverture, on voit un enfant en dessous d'un arc-en-ciel qui symbolise la communauté LGBT+. Cette illustration a d'ailleurs été faite par un enfant de sept ans.


Ce n'est pas tout, cependant. L'édition de mai inclut un article où les auteurs adhèrent pleinement à l'idéologie transgenre. Ainsi, ils recommandent aux médecins de diriger leurs interventions non pas vers l'enfant possiblement transgenre, mais vers les parents, qui doivent être « éduqués » sur la « diversité de genre ». Pour cela, ils proposent aux médecins une littérature promue par des associations transgenres.


Dans le cas où les médecins ont à interagir avec l'enfant possiblement transgenre, ils doivent l'« écouter » et « respecter » la description qu'il fait de sa personne. Cela inclut, précise l'article, « de respecter le nom et les pronoms que l'enfant utilise ». On insiste : « Ce n'est pas notre rôle en tant que médecin de dire aux enfants qui ils sont ou qui ils deviendront. »


Des dérives sont à craindre, selon une féministe


À ce sujet, Nadia El-Mabrouk, membre de Pour les droits des femmes du Québec(PDF Québec), publiait une chronique il y a un mois dans le journal La Presse où elle mettait en garde les gens contre des dérives qui « ne sont pas hypothétiques [mais qui] sont avérées ».


Mme El-Mabrouk citait en exemple une clinique de Londres qui a vu une augmentation de 1 000 % des enfants qui se prétendent transgenres au cours des six dernières années. Ces enfants sont parfois encouragés à prendre des hormones ou à subir des opérations qui ont des impacts irréversibles.


« Quelles tragédies devrons-nous attendre avant que nos gouvernements ne sortent de la léthargie provoquée par l'effet de mode, et prennent la pleine mesure des conséquences de l'idéologie transgenre sur l'intégrité physique et psychologique des enfants ? », demandait-elle.