Mon dernier texte – L’Observatoire sur la radicalisation démasqué – a suscité une étonnante réaction des principaux intéressés.
Notons tout d’abord que sauf quelques universitaires militants, personne ne sait qu’il y a en fait deux entités qui prétendent aborder les phénomènes de radicalisation au Québec. D’un côté, se trouve l’Observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violent, et de l’autre, le Centre de prévention à la radicalisation menant à la violence. L’Observatoire est un organe de recherche universitaire composé de scientifiques idéologues immigrationnistes tandis que le Centre fait de la propagande psycho-sociale libérale multiculturaliste. À part pour les militants qui y travaillent, il est extrêmement difficile de différencier idéologiquement les deux entités. D’ailleurs, les employés et chercheurs des deux organes se contactent publiquement et s’envoient même des offres d’emplois sur leurs pages Facebook respectives. Ils sont des plantes différentes dont les racines trempent dans la même eau.
Maxime Fiset, porte-parole du Centre s’adressant à un employé de l’Observatoire. Le David mentionné par M. Fiset est le professeur David Morin, le co-directeur de l’OSR
Retour sur l’Observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violent (l’OSR)
Suite à la publication de mon texte sur l’Observatoire, les réactions furent nombreuses et très enflammées. Plusieurs sbires multiculturalistes fanatisés et gourouïfiés par leur directeur universitaire sont venus défendre David Morin, chercheur et idéologue de gauche immigrationniste qui co-dirige l’Observatoire.
À ce sujet, un certain Stéphane Berthomet m’a certifié que l’OSR n’a jamais reçu un seul denier du gouvernement et des finances publiques. Si l’organisme ne reçoit aucun financement gouvernemental, d’où proviennent donc les fonds de recherche ? Du secteur privé ? De la famille Desmarais ? De Radio-Canada ? Du Qatar ? Mystère…
Un autre directeur de l’OSR, M. Stéphane Leman-Langlois a d’ailleurs reçu le prix Beccaria 2016 décerné conjointement par Radio-Canada et le Soleil (appartenant à l’empire Desmarais) pour ses travaux sur le terrorisme et le contre-terrorisme.
Mais, surprise!
Au lendemain de la publication de mon texte dénonçant l’enfumage intellectuel de M. Morin, un internaute que je remercie m’a indiqué que Yolande James – l’ancienne ministre libérale de l’immigration du gouvernement Charest – s’est précipitée pour se porter à son secours en plein émission des #EX sur RDI en me menaçant personnellement de poursuite en diffamation. Il nous a été pourtant impossible de trouver l’extrait vidéo en question, vu l’irrationnelle désorganisation du site internet de la chaîne d’État canadienne…
Souvenons-nous au passage que Yolande James est une mercenaire remplaciste et anti-Québec qui a haussé les seuils d’immigration en 2007 de 35 à plus de 50 000 immigrants par année. C’est d’ailleurs suite aux politiques immigrationnistes déchaînées et irresponsables de Yolande James que Montréal s’est rapidement transformé en dépotoir culturel anglophone.
Rappelons que pour le professeur Morin, il n’y a jamais eu d’immigration de masse au Canada et au Québec. Cet idéologue en crise de déni aiguë est mandaté pour observer les phénomènes de radicalisation et croit désamorcer le « discours d’extrême-droite » – c’est-à-dire tout ce qui se trouve à droite de Justin Trudeau – en niant tout simplement l’existence de l’immigration massive.
Autour de l’OSR gravitent d’étranges personnalités; un récipiendaire de prix de Radio-Canada et de l’empire médiatique Desmarais, une ex-ministre libérale animant une émission sur la chaîne d’information de Radio-Canada et des idéologues immigrationnistes propageant la politique identitaire officielle du Canada : le multiculturalisme post-national.
Si vous croyez que cette situation est extraordinaire, attendez que je vous présente le petit frère sans diplôme de l’Observatoire, Le Centre de prévention à la radicalisation menant à violence.
Le Centre de prévention à la radicalisation menant à la violence
Le Centre de prévention à la radicalisation menant à la violence a été fondé à Montréal en février 2015 à la demande du maire immigrationniste radical Denis Coderre, ancien ministre de l’immigration du Canada. Ce « centre de la psycho-pop anti-nationaliste » est dirigé par un certain Herman Deparice-Okomba. Pour comprendre le niveau de délire idéologique du personnage, prenez quelques minutes pour écouter l’entrevue surréaliste qu’il a donné à l’émission de Dominique Maurais sur les ondes de CHOI 98,1.
Herman Deparice-Okomba nous explique calmement qu’il n’y a pas d’islam radical au Québec
Il y affirme qu’il n’y a aucune mosquée radicale au Québec, quand nous savons tous que des futurs djihadistes ont identifiés la mosquée d’Adil Charkaoui comme un centre de recrutement potentiel, et que des imams salafistes appellent au meurtre des Juifs et qu’il y a d’innombrables mosquées et écoles liées aux réseaux islamistes. Ainsi, alors que les contribuables payent deux millions de dollars par année – selon les aveux de M. Deparice-Okomba – pour un organisme dont le but avoué est de stopper la radicalisation, son directeur a le luxe d’omettre de mentionner le seul grand totalitarisme du XXIe siècle, soit le fondamentalisme islamiste ?
Évidemment, il évite également de parler du communautarisme maghrébin menant à la violence. Durant cette entrevue fort révélatrice, le directeur du Centre est autant incapable de parler d’islamisme radical que de la violence d’extrême-gauche, ce qui est tout à fait normal, puisque la complaisance de l’un mène très souvent à la complaisance envers l’autre.
Par contre, M. Deparice-Okomba n’hésite pas une seconde à dénoncer le danger que fait planer « l’extrême-droite » sur toute la société. Eh oui, les douze néo-nazis du Québec ont le dos large ces jours-ci…
Bref, le directeur du Centre nous affirme qu’il n’y a aucune mosquée radicale au Québec, que les fondamentalistes islamistes ne sont pas plus dangereux que les fondamentalistes bouddhistes et qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter particulièrement du fondamentalisme islamique puisque, comme tout le monde le sait, tout ce passe très bien dans cette Europe de plus en plus islamisée.
Comme il n’y a pas de danger islamiste au Québec, comment le Centre justifie-t-il ses deux millions de dollars par année ? En nous expliquant que le Québec pullule de néo-nazis racistes. Inventer de toute pièce la menace fasciste au Québec permet donc au Centre de créer ce qu’il dit combattre, sans quoi ses employés retourneraient sans travail à la rue.
Parlant de rue, vous connaissez Maxime Fiset?
Un bien drôle de porte-parole
Dans la logique individualiste populiste libérale habituelle, le Centre de la prévention sur la radicalisation violente « non partisan mais de gauche libérale multiculturaliste militante » a choisi comme porte-parole Maxime Fiset, un ancien skinhead d’extrême droite converti au libéralisme de gauche. Avec tous les problèmes épistémologiques que cela soulève, il est plutôt surprenant que des personnes qualifiées aient eu recours à quelqu’un dont la fragilité intellectuelle frôle la caricature. Passer d’un prisme politique nazi hitlérien à celui du multiculturalisme rawlsien, nous prouve le peu de sérieux de l’individu. Ce personnage tout droit sorti d’une émission de Jannette Bertrand – « j’étais dans une secte, je suis sorti de la secte » – dont l’esprit semble fonctionner comme une machine à boule, n’hésite pas à s’exhiber à tout vent au nom du Centre de la prévention, ce qui confirme le manque de sérieux de cet organisme.
Notons également que M. Fiset semble être passé de l’autre côté de la clôture en matière de violence de rue, puisqu’il apparaît comme membre de certains groupes Facebook liés aux milices skinheads d’extrême-gauche, les auto-proclamés « antifascistes ». En fait, non seulement M. Fiset ne semble pas être très objectif sur la question de la radicalisation, mais de plus, il semble qu’il ne s’est pas du tout déradicalisé. Il a simplement changé de secte…
M. Fiset est-il passé de la droite skinhead à la gauche skinhead ?
Deux millions de trop
Le Centre et l’Observatoire sont des organes de propagande du multiculturalisme canadien classiques. Ces organismes visent à imposer un narratif scientifique et une doctrine d’État canadienne hégémonique dans le but de faire accepter à la population le multiculturalisme et l’immigration voulus par le fédéral. Nous ne laisserons pas ces alchimistes libéraux fanatisés et radicaux détruire ce qui reste du Québec sans rien dire. D’ailleurs, vous pouvez portez plainte massivement auprès de la Ville de Montréal pour dénoncer le Centre de Radicalisation dont le porte-parole semble lui-même « radicalisé » – un comble ! – afin de dénoncer cette dépense grossière en pleine période d’austérité libérale. Payer des incompétents deux millions de dollars par année pour pour épier des pages Facebook afin qu’ils confondent les nationalistes inquiets et lucides avec des néo-nazis est plus qu’un problème.
C’est un réel scandale.
—
Afin de porter plainte à la Ville de Montréal:
http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,139375630&_dad=portal&_schema=PORTAL
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5 commentaires
Ferid Chikhi Répondre
26 août 2017Bonjour,
Désolé d'avoir omis de signer mon commentaire, pris par la correction de ce que j'écrivais spontanément.
Merci ! L'espace que vous m'offrez est très apprécié.
Ferid Chikhi
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Monsieur Philippe Palmondon
Bonne réflexion. Deux points à préciser :
1) J’ai fait partie d’un groupe de personnes qui voulaient écouter et offir un éventuel soutien au centre dirigé par M Deparice Okomba. Après 15 minutes d’échanges directs avec lui et trois de ses collaborateurs je me suis fait à l’idée qu’il n’y connaissait absolument rien à l’Islamisme et à ses succédanés... Il a peut être fait de belles études en criminologie, il a visité des pays ou l’Islamisme à sévi mais il est, ainsi que bien d’autres très loin de saisir la portée des ’’idéologies meurtrières’’ et leurs effets sur la cohésion des sociétés occidentales.
2) Vous parlez du ’’communautarisme maghrébin menant à la violence’’ : Là je vous dis que vous êtes à côté de la plaque et je ne citerai que deux arguments :
a) Le mythe du Grand Maghreb a certes été développé au lendemain des indépendances dans la foulée de l’avènement du Panarabisme et du Baâthisme (19ième siècle), il a duré le temps de vie de ses quelques leaders qui étaient presque tous des totalitaristes...
b) De nos jours, des groupes d’immigrants Français d’origine Algérienne et Marocaine n’ayant pas trouvé leur place dans les banlieues arrivent par vagues de France mais le Wahhabisme les a déjà hameçonner en France et, ici, en fait ses militants.
Heureusement que des Algériens et des Marocains venus de leurs pays d’origine tentent de réduire les dégâts. Malheureusement, le Maire de Montréal a facilité la création d’un quartier où se développe un nouveau communautarisme dont les effets culturels, sociaux et identitaires sont, en ce moment, à peine perceptible.
Bon, je m’arrête là parce que des segments de ce microcosme vous paraitront incompréhensibles.
Ferid Chikhi
Archives de Vigile Répondre
26 août 2017Monsieur Philippe Palmondon
Bonne réflexion. Deux points à préciser:
1) J'ai fait partie d'un groupe de personnes qui voulaient écouter et offir un éventuel soutien au centre dirigé par M Deparice Okomba. Après 15 minutes d'échanges directs avec lui et trois de ses collaborateurs je me suis fait à l'idée qu'il n'y connaissait absolument rien à l'Islamisme et à ses succédanés... Il a peut être fait de belles études en criminologie, il a visité des pays ou l'Islamisme à sévi mais il est, ainsi que bien d'autres très loin de saisir la portée des ''idéologies meurtrières'' et leurs effets sur la cohésion des sociétés occidentales.
2) Vous parlez du ''communautarisme maghrébin menant à la violence'' : Là je vous dis que vous êtes à côté de la plaque et je ne citerai que deux arguments :
a) Le mythe du Grand Maghreb a certes été développé au lendemain des indépendances dans la foulée de l'avènement du Panarabisme et du Baâthisme (19ième siècle), il a duré le temps de vie de ses quelques leaders qui étaient presque tous des totalitaristes...
b) De nos jours, des groupes d'immigrants Français d'origine Algérienne et Marocaine n'ayant pas trouvé leur place dans les banlieues arrivent par vagues de France mais le Wahhabisme les a déjà hameçonner en France et, ici, en fait ses militants.
Heureusement que des Algériens et des Marocains venus de leurs pays d'origine tentent de réduire les dégâts. Malheureusement, le Maire de Montréal a facilité la création d'un quartier où se développe un nouveau communautarisme dont les effets culturels, sociaux et identitaires sont, en ce moment, à peine perceptible.
Bon, je m'arrête là parce que des segments de ce microcosme vous paraitront incompréhensibles.
Archives de Vigile Répondre
25 août 2017Merci, pour ce texte absoluement essentiel!
C'est la base d'une philosophie qui devrait guider les gestes concrets que NOUS devons prendre.
C'est bien de dénoncer, comme certains ici suggèrent de faire, MAIS pourquoi nous sommes pas capable de nous organiser collectivement, comme le font si bien?
...
Lise Reid Répondre
25 août 2017Les citoyens-es- doivent s'informer et doivent être informés des conséquences du multiculturalisme et de l'idéologie post national de J.T. et des fédéralistes. Oui il faut dénoncer ce gaspillage de nos taxes surtout en cette période d'austérité libérale. Votre chronique mérite une grande diffusion. Merci.
Réjean Labrie Répondre
25 août 2017Selon moi, la raison d'être de ce genre de centre devrait être de protéger la population québécoise de souche contre la radicalisation islamique et l'islamisation des sociétés occidentales.
Mais on fait tout le contraire: on cherche à protéger musulmans, islamistes et compagnie contre les Québécois qui s'opposent légitimement aux visées expansionnistes islamiques! C'est le monde à l'envers.
Bientôt, chaque musulman ou islamiste ou imam ou femme voilée exigera un garde du corps payé par l'état pour le "protéger" sur la rue... On n'en est pas loin.