Le carré rouge symbole de «violence» et «d'intimidation»

St-Pierre, minisssss de la culture dans le cabinet de JJC - tout baigne! _ JJC, Beauchamp, Courchesne, Bachand, St-Pierre, Gagnon-Tremblay - le fond du baril, les minisssss les plus incultes de l'histoire récente du Québec!



Geneviève Lajoie QUÉBEC - Le carré rouge symbolise «l'intimidation» et la «violence» aux yeux de la ministre Christine St-Pierre.
Le conteur Fred Pellerin a refusé d'être sacré chevalier de l'Ordre national du Québec, lors d'une cérémonie qui a eu lieu à l'Assemblée nationale, jeudi. L'artiste n'était pas à l'aise de recevoir cet honneur en pleine «crise sociale».
La ministre de la Culture a dit respecter la décision de Fred Pellerin, mais a signalé que c'était un peu «dommage» tout de même.
«Il a le droit de porter le carré rouge, on est dans la liberté d'expression, mais nous on sait ce que ça veut dire le carré rouge, ça veut dire l'intimidation, la violence, ça veut dire aussi le fait qu'on empêche des gens d'aller étudier. Pour nous c'est ce que ça veut dire et pour une grande grande grande partie des Québécois, c'est ce que ça veut dire», a déclaré vendredi matin Mme St-Pierre.
La ministre a ajouté que Fred Pellerin pourra toujours recevoir sa décoration ultérieurement, l'an prochain par exemple. «Je lui dis : Quand vous serez prêts, venez chercher votre médaille parce que c'est un très très beau moment qu'il va vivre», a-t-elle insisté.
Des propos qui ont soulevé l'ire de l'opposition péquiste, dont une majorité de députés portent le carré rouge depuis le début du conflit. Pour le député Maka Kotto, que la ministre de la Culture tienne ce genre de propos, alors que de nombreux artistes portent aussi le carré rouge, c'est «grossier» et «démagogique».
«Est-ce qu'elle veut dire que les artistes sont des gens violents?», s'est indigné le représentant du comté de Bourget. M. Kotto tient d'ailleurs à rappeler que plusieurs manifestations comptaient des familles et des jeunes enfants, qui arboraient eux aussi le carré rouge.
Le bout de tissu écarlate n'a jamais été un signe qui prône la violence, mais plutôt un «cri pour l'équité intergénérationnelle, un cri pour dénoncer la hausse drastique des frais de scolarité», estime le député péquiste.


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