Politique québécoise

Le cap sur l’indépendance du Québec a perdu le nord!

Bouleversement dans le camp souverainiste

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Tribune libre

 


 


Signe des temps? Les articles publiés sous la rubrique Tribune libre du site vigile.quebec traitant de l’indépendance du Québec se font de plus en plus rares par les temps qui courent… Manque d’engouement? Tiédeur, voire froideur, du mouvement souverainiste? Toutes des questions auxquelles je pourrais en ajouter bien d’autres et auxquelles les réponses sont susceptibles de nous conduire à un tunnel sans fin pavé de tergiversations oiseuses et déstabilisantes.

Depuis quelques années, le souverainisme est en train de se dénaturer, de se confondre dans une espèce de socialisme à tout vent telle une girouette. Le cap sur l’indépendance du Québec a perdu le nord, c’est le flou le plus total. La souveraineté est devenue comme cette vieille copine qu’on est en train d’oublier au profit du « monde nouveau ».

Ce monde nouveau enrubanné d’un multiculturalisme trudeauiste qui ratelle si large qu’il en oublie les us et coutumes du Québec, notamment la défense et la promotion de la langue française et la protection de ses institutions ancestrales. Le mouvement souverainiste agonise, réduit de plus en plus à de brèves déclarations souvent insipides et absconses. La flamme a fait place à la timidité. Bref, c’est le calme plat.

Et le Parti québécois (PQ) dans tout ça? Où sont les militants d’antan qui brandissaient avec fierté et courage le flambeau de l’indépendance? Où sont les Lévesque, les Parizeau, les Landry? Où sont les chefs de file qui savaient, par la seule force de leur conviction, soulever les militants à la « cause »?

Parlons-en de cette « cause ». Où est-elle passée depuis l’amère défaite du « oui » de 1995? Reléguée aux oubliettes, noyée dans les méandres des tergiversations, inondée dans l’engouement pour un multiculturalisme fédéraliste aux « vertus » inclusives.

Le PQ se donnera bientôt un nouveau chef. L’heure est au changement. Le parti doit donner un coup de barre et remettre le cap sur l’indépendance. Et pour y arriver, seul le candidat Frédéric Bastien saura ranimer le mouvement souverainiste en s’attaquant d’abord au nerf de la guerre, à savoir le torchon de constitution dans lequel le Québec est embourbé depuis 1982…

Près de 40 ans de désillusion et de frustration! Assez, c’est assez! Il est plus que temps de brasser la cage du fédéralisme et de redonner enfin au mouvement souverainiste québécois ses lettres de noblesse des années ’70…


Henri Marineau, Québec    


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Henri Marineau2016 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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