GUERRE CULTURELLE

La wokisation de la médecine

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La dinguerie woke s'impose même ches les médecins

Voici une histoire vraie survenue il y a quelques jours.


Nous sommes à l’Université du Minnesota, plus de 50 000 étudiants et un budget annuel de plus de 4 milliards $ US.


Plus précisément, nous sommes à la faculté de médecine.


Messe


Les nouveaux admis à l’automne 2022 sont réunis dans le grand amphithéâtre.


La cérémonie est présidée par le responsable des études de premier cycle, le professeur et médecin Robert Englander.


Les étudiants doivent prêter serment. Ils sont tous en sarrau blanc devant l’autel.


Le maître de cérémonie lit la déclaration solennelle.


Ces futurs médecins doivent s’engager à « honorer toutes les façons indigènes de guérir qui ont été historiquement marginalisées par la médecine occidentale » (ma traduction).


Ils jurent de lutter contre la « suprématie blanche, le colonialisme et la binarité de genre ».


Je vous épargne le reste de son galimatias woke.


Je répète : on est ici dans la faculté de MÉDECINE d’une TRÈS grande université moderne, et on a affaire à TOUS les nouveaux admis.


Le docteur Englander est diplômé de Yale, Johns Hopkins et Harvard.


Il préside maintenant une cérémonie proprement religieuse.


Les étudiants se prêtent à un rite initiatique de purification et de baptême pour entrer dans la religion de la « Critical Race Theory », nouvel évangile qui balaie les campus.


On a l’impression d’être devant une secte d’hallucinés, comme celles de Jonestown ou de Waco.


Allez voir les images sur le fil Twitter de Christopher F. Rufo, le 11 octobre à 2 h 41 PM. C’est 1 minute et 43 secondes de pur délire.


En tout respect, ces « façons indigènes de guérir » ont guéri combien de cancers ?


On leur doit quelles inventions chirurgicales ?


Elles ont découvert combien d’antibiotiques ?


Elles ont permis l’éradication de combien de maladies infantiles jadis mortelles ?


Au 19e siècle, il fallait souvent prêter serment d’allégeance à la foi catholique ou anglicane pour entrer à l’université.


Nous y revenons, mais le dogme a changé.


Je vous en parle pour que vous compreniez que la religion woke n’est pas le fait d’étudiants radicalisés dans d’obscurs départements de littérature, d’anthropologie, de sociologie dans des universités de troisième catégorie.


La religion woke déferle maintenant dans les sciences physiques et dans les grandes institutions.


Le mathématicien Sergiu Klainerman, de l’Université Princeton, une des plus prestigieuses du monde, disait que dans sa Roumanie natale, on ne lui avait jamais dit que les mathématiques étaient « racistes ».


Foi


Avez-vous déjà essayé de discuter avec ces nouveaux fanatiques ?


C’est inutile, car nous sommes en face d’un dogme, avec ses commandements, ses rites, ses péchés, ses curés, son paradis, son enfer.


Quand on a la foi, on n’a pas besoin de preuves scientifiques ou on les nie quand on est confronté à elles.


Imaginez une société dans laquelle des gens ainsi endoctrinés par ces fumisteries auront accédé à des postes de responsabilité.


Tout ça risque de très mal finir. Et d’ici là, les dégâts seront terribles.