Depuis maintenant quinze ans, les libéraux font venir des immigrants à la pelle pour ensuite, paradoxalement, leur mettre des bâtons dans les roues de toutes les manières possibles et imaginables quand vient le temps de reconnaître leurs compétences, pourtant bien réelles, et de leur proposer un travail correspondant à leurs véritables capacités. La soi-disant "ouverture d'esprit" du premier ministre laisse ici bien vite la place à la méfiance parfois maladive des diverses corporations professionnelles qui, chacune à leur manière, cherchent par toutes sortes de moyens détournés à protéger leurs privilèges et leur chasse gardée respective face aux nouveaux arrivants.
À quoi cela sert-il de faire venir d'ailleurs des médecins, des ingénieurs et des professionnels de tout poil, si c'est pour les faire ensuite travailler pendant les années les plus productives de leur vie comme chauffeur de taxi, vendeur itinérant ou distributeur de circulaires. Et c’est sans compter le laxisme mur-à-mur de la gouvernance libérale en ce qui a trait à leur francisation et à leur intégration à la société québécoise francophone.
Il y a quelque temps, un vendeur itinérant a sonné à ma porte. Un noir unilingue anglophone ne parlant pas un mot de français et qui m’a dit avec un grand sourire, comme pour s’excuser: «I come from the Caribbean». Carabine ou pas, j’étais en beau fusil même si je ne blâme en aucune façon ce pauvre type. J’en ai plutôt contre nos colonisés de service qui ont pensé que c’était une bonne idée de l’envoyer ainsi, aussi mal outillé, faire du démarchage en milieu majoritairement francophone.
Philippe Couillard colporte la fable qu'une forte immigration est nécessaire pour combler les besoins de "sa province" en main d'oeuvre. Je ne vois pas en quoi le fait d'agir ainsi constitue une quelconque réponse la moindrement sensée à la supposée "pénurie de main d'oeuvre" que le présent gouvernement se plaît à évoquer à tout propos. Je ne savais pas que le Québec avait un besoin aussi criant de livreurs de pizza.
À moins bien sûr que la vraie raison de favoriser leur venue soit en réalité de grossir indûment aux frais du contribuable la clientèle captive et docile du parti libéral...
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