Monsieur Fortin,
Vous pouvez écrire tout ce qui vous plaît, présenter des articles provenant de défenseurs de la tyrannie castriste et de ceux qui ne mordent pas la main qui les nourrit, tel le Parti socialo-communiste espagnol (PSOE) comme vous le faites voir dans votre denier article. Un parti de mafieux et grand responsable de la mort d'un million de personnes lors de la Guerre civile espagnole, 1936 à 1939(1). Le PSOE est un parti des oligarchies espagnoles qui contrôlent l'économie et le système financier du pays et non un parti voué à la défense des ouvriers espagnols ―aujourd'hui 20% de la population en âge de travailler est sans emploi―, une réalité que les complices du socialisme mondial veulent « occulter » avec leurs propagandes dogmatiques, mensongères et cyniques.
C'est ce même parti qui a repris le pouvoir juste après le massacre du 11-M, pouvoir qu'il avait perdu à cause de la corruption et des crimes d'État commis par plusieurs ministres et hauts responsables politiques sous le gouvernement de Felipe González. Celui-ci est aujourd´hui vice-président de l'International Socialiste (IS) et multimilliardaire, fortune acquise, non par l'héritage d'un hectare de terrain et de 20 vaches que son père avait à Séville ―Sud de l'Espagne―, sinon par les apports de toutes sortes provenant de ces groupes oligarchiques, propriétaires de monopoles et de sociétés de l'État qui furent privatisés par un processus frauduleux à partir de la prise du pouvoir de González en 1982.
Ce qui suit n'est pas « Une histoire de romans policiers »
Ce Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) qui, ayant été à la « cale sèche » du pouvoir gouvernemental depuis 1996, a repris le pouvoir par un « coup d'État » trois jours après l'attentat terroriste du 11 mars 2004 à Madrid, coûtant la vie à 192 personnes et laissant gravement blésées à 1593 autres. Attentat organisé par des islamistes au service des intérêts marocains, des socialistes espagnols et des mafias transnationales. Un « coup d'État » destiné, entre autres objectifs, à éviter la disparition du PSOE considéré comme étant une organisation mafieuse en raison des millions de « arrecogíos » ―des protégés dans l'appareil de l'État assurant plus de 4 millions de votes captifs―, de bureaucrates dans l'administration publique(2) et des complices de tout acabit incarcérés ou en attente d'être jugés. Aujourd'hui, toute cette corruption et crimes d'État s'avèrent être la cause principale de l'endettement public et de la corruption en système faisant de l'Espagne un État en crise sociale, un pays à la dérive économique et en banqueroute financière.
Ces faits réels, faisant partie de l'histoire concernant la trajectoire de la corruption et des crimes d'État commis par les socialo-communistes espagnols, nous démontrent pourquoi ils sont les plus intéressés à supporter, financer et défendre ―avec la complicité des gauchistes internationalistes de salon― la tyrannie castriste issue de son régime totalitaire et de la corruption organisée faisant que la garde prétorienne de la nomenklatura communiste cubaine (voir note 3) soit constituée par la presque totalité de l'élite. Celle-ci, prostrée à ce pouvoir pervers qui a possibilité les 50 ans de tyrannie communiste, permettant que des groupes mafieux, dont eux-mêmes, déguisés en partis politiques dans des pays où la dénationalisation culturelle, l'occultation de la vérité, le pillage organisé, les actions terroristes et la répression contre les dissidents, soient leur raison d'être de leur existence. Sinon, comment pourrait-on expliquer que ce conglomérat socialo-communiste espagnol (PSOE) puisse encore exister depuis sa fondation en 1879 ? Un parti qui a organisé plusieurs coups d'État, provoquant de guerres fratricides, facilitant la constitution de groupes terroristes et de régimes dictatoriaux tant en Espagne qu'à l'extérieur de cet État. Celui-ci imposé par la force des armes et la déportation de centaines de milliers de Séfardies en 1492.
Dénoncer toutes ces actions criminelles commises par des organisations qui se protègent avec l'auréole doctrinaire d'une idéologie fausse et perverse comme est le socialisme, ne peut être que le devoir dicté par ma conscience et le vécu, depuis mon enfance, dans plusieurs pays. Si le Québec tombait dans cette fausse et perverse idéologie, cet extraordinaire pays se convertirait dans peu de temps en une copie réelle de ce que vous défendez avec tant d'acharnement, monsieur Fortin.
Cette lettre rédigée contre vos positions dogmatiques concernant la défense et l'appui des/aux régimes socialo-marxistes, est un hommage dédié aux prisonniers de conscience et déportés cubains. Effectivement, c'est principalement en reconnaissance du courage de ces dissidents que je vous écris cette lettre, rappelant des faits historiques qui sont à l'opposé de ce que vous défendez de manière si acharnée en ce qui a trait aux régimes socialo-communistes, néo-marxistes ou autres, empruntant cette même idéologie camouflée derrière le populisme. Une telle défense constitue une grave erreur de votre part.
En définitive, ces courageux prisonniers et dissidents cubains qui luttent pour la démocratie, la paix et le vrai progrès dans leur pays, ne vous inspirent, comme attitude, que le contraire de ce qu'ils défendent. Mais, monsieur Fortin, après ce constat voudriez-vous voir implanter au Québec un tel système d'idéologie marxiste afin de satisfaire vos souhaits et attentes ? Car selon votre appréciation, ce système idéologique dont les régimes communistes de par le monde détiennent la formule magique du ‘'progrès'' et de la ‘'justice sociale'', vous incite à écrire avec tant de conviction leurs positions marxistes, n'ayant comme issue que ce nous avons perçu en lisant vos articles et commentaires. Comme par exemple, celui traitant de ces mêmes cubains, intitulé Une histoire de romans policiers.
Jean-Louis Pérez
1. Même le grand poète andalou Federico García Lorca ―que les socialo-communistes du monde « considèrent » encore, avec la manipulation appropriée, comme l'un des leurs―, avait manifesté au romancier Luis Rosales qu'il souhaitait que les nationalistes du Général Franco gagnent la guerre afin d'éviter les atrocités, la destruction massive du patrimoine culturel, les déportations des opposants, la corruption et le saccage institutionnalisés, les vandalismes, l'anarchie politique, etc. Ainsi, Ils pouvaient terminer le plus tôt possible la guerre fratricide avant que les forces marxistes du « Front populaire », constitué par le Parti socialiste et le Parti Communiste espagnols (PSOE-PCE) appuyés par les mercenaires des Brigades internationalistes communistes payées par l'URSS, n'arrivent à anéantir complètement l'Espagne(4).
En effet, le « Front populaire » des socialistes (PSOE) et communistes (PCE) était aux ordres d'Iossif Staline ―le grand criminel de Géorgie et responsable des goulags en URSS―. Il ne faut pas oublier que ce même criminel et despote avait provoqué cette guerre en Espagne dans le but d'éviter d'entrer en conflit armé avec l'Allemagne, de manière à préparer les forces communistes pour la Seconde Guerre mondiale qui s'annonçait depuis la prise du pouvoir par le dictateur Adolf Hitler en 1933. Autre grand exterminateur de l'Histoire du socialisme ayant tué plus de 25 millions de personnes et mutilé 62 millions d'autres.
2. Un récent sondage du site de recherche d'emplois Monster a révélé que 72% des Espagnols en âge de travailler souhaitent entrer dans la fonction publique en raison de la sécurité d'emploi, des « avantages » sociaux et des horaires inhérents à ce secteur public. Seulement 4% désirent devenir entrepreneurs. Une telle mentalité de « dépassement de soi » ne peut conduire qu'à la culture de la misère, à l'anarchie sociale et à la paupérisation collective. Effectivement, c'est le même dépassement individuel que dans l'histoire les régimes communistes ont offert en inculquant idéologiquement le « nirvana » de l'égalitarisme dans la conception de la société prolétarienne, endormant ainsi la masse sociale prête à servir ceux qui sont arrivés à s'organiser en constituant ces régimes tyranniques et pervers ci-haut dénoncés.
3. Ces prisonniers de conscience et déportés cubains ont demandé, dans une lettre datée du 19 mars 2010, adressée aux 27 pays de l'Union Européenne (incluant l'Espagne) de ne pas céder aux pressions du Gouvernement socialo-communiste espagnol de José Luis Rodríguez Zapatero ―l'un des promoteurs de l'« Alliance des Civilisations » en concert avec des pays ayant comme responsables gouvernementaux de génocides ou de dictateurs tels l'Iran, Cuba, Ruanda, Maroc, Lybie, Arabie Saoudite, Syrie…―, qui est l'unique gouvernement de l'UE à favoriser la levée des sanctions imposées par UE au régime communiste cubain afin que cette dictature libère le peuple cubain emprisonné dans ce goulag caribéen.
Voici une vidéo montrant cette réalité de misère institutionnalisée à Cuba, CUBA: A 50 años de la Revolución - parte 4/6 ou http://www.youtube.com/watch?v=pYOq...
4. Voici ce que rapporte le journal Ideal (Grenade-Espagne, 19 juillet 2010) dans une entrevue réalisée en espagnol par Ian Gibson au romancier Luis Rosales, ami de Federico García Lorca, en 1966 : « No es que él ―García Lorca― fuera de derechas, tampoco sería eso verdad, explica Rosales en la entrevista en la que comenta que el poeta deseaba el fin de la violencia desatada en España y veía como solución una dictadura. También afirma que Lorca « tenía un pensamiento de derechas » (cette affirmation est transcrite plus en détail en français dans la note. 1). Alors, arrivés à cette constatation, il faut se demander pourquoi son interlocuteur, en 1966, l'historien Ian Gibson, un hispano-irlandais, biographe de García Lorca, d'Antonio Machado et grand publiciste de la « gauche caviar » espagnole, n'a-t-il pas, jusqu'à aujourd'hui, montré dans ses écrits le moindre intérêt pour cet aspect inconnu de García Lorca ? Ce dernier a été assassiné peu de temps après le commencement de la Guerre Civile et converti en symbole et icône intellectuel de la gauche internationaliste.
Lettre ouverte à Monsieur Oscar Fortin
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
6 commentaires
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
24 juillet 2010M. Déry,
Comprenant votre niveau de connaissance de l'Histoire, afin «… de palier… » votre « …inculture vis à vis de l’Espagne … » et la incompréhension que vous manifestez en tergiversant les faits historiques que vous avez lus dans mon commentaire, je vous recommande de consulter Wikipédia dont mes apports à cette encyclopédie libre sont assidues.
Bonne et patiente lecture,
JLP
Archives de Vigile Répondre
23 juillet 2010À M. Jean-Louis Perez,
L'Espagne n'est pas le pays de mes ancêtres, ni un voisin dont il faut maîtriser l'Histoire pour le comprendre.`
Alors pardonnez mon ignorance crasse vis à vis l’Histoire de la constitution de l’État espagnol sous le pouvoir inquisitorial des Rois catholiques.
Vous trouviez ma question impertinante. Mais c'est l'apport du point des Sefardi déportés de 1492 qui est impertinant.
Vous auriez parlé d'un mouvement Jeune-Espagnols à l'origine du PSOE que j'aurais pu comprendre puisque cela reste dans la philosophie des mouvements lancés par Mazzini.
Vous auriez parlé de la révolution carliste, j'aurais compris une certaine filiation. Mais 1492, la distance dans le temps est trop grande.
Vous pensez trop vite pour ce que vous écrivez. Alors il y a des liens manquant pour compléter le fil de votre pensée.
Auriez-vous un lien web pour palier à mon inculture vis à vis de l'Espagne ?
Merci
FD
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
22 juillet 2010À M. Francis Déry
Monsieur Déry, vous écrivez :
Il y a des fragments que je ne comprend point.
C’est quoi le rapport avec la déportation des Séphardi de 1492 ?
***
Avant de me poser cette impertinente question, il faudrait que vous repassiez les pages de l’Histoire de la constitution de l’État espagnol sous le pouvoir inquisitorial des Rois catholiques. Après, vous tiendrez compte de ce que disait le philosophe Pascal quand vous lirez la prochaine fois une référence donnée dans un texte indiquant le processus historique conduisant à l’actuel chaos sociopolitique et économique de l’Espagne :
« Quand on lit trop vite ou trop lentement, l’on ne comprend rien. »
JLP
Archives de Vigile Répondre
22 juillet 2010Michel Rolland m'a devancé dans mes attentes. Tout comme lui je m'attendais à une réponse articulée de la part de M. Perez en relation avec le coup d'État militaire au Honduras qu'il a appuyé en fondant son argumentation sur le respect de la Constitution. Je suis toujours dans l'attente de ses réponses que je ne trouve nul part dans tout ce qu'il écrit. Pour que les lecteurs et lectrices sachent de quoi retournent ces question, je me permets de les répéter.
1. Pourquoi le processus constitutionnel de mise en accusation du Président constitutionnel, Manuel Zelaya, n’a-t-il pas été enclenché permettant de respecter ainsi la Constitution qui assure le droit de chaque accusé de pouvoir se défendre ? Aux États-Unis et dans d’autres pays, comme actuellement en Italie, le tout se passe en respectant les institutions en place pour juger, exonérer ou condamner les personnes mises en accusation.
2. Pourquoi ne pas avoir remis le pouvoir au vice-président en exercice, le temps de permettre à la justice de suivre son cours ?
3. Pourquoi l’avoir sorti "manu militari" de son lit et de l’avoir expulsé clandestinement du pays alors qu’il ne présentait aucune disposition à s’enfuir ou à s’extraire des procédures judiciaires ?
4. Savez-vous si on lui avait remis un « subpena » avec obligation de se présenter devant un Tribunal ?
5. Pourquoi avoir pris la peine de créer de toute pièce une fausse lettre de démission du Président Zelaya si les motifs réels étaient ses crimes commis contre la nation et le peuple Hondurien ? Cette procédure est propre aux escrocs.
6. Pourquoi, s’il était coupable d’un crime, avoir tout fait pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport de la capitale nationale où l’occasion leur aurait été donnée de lui présenter les accusations portées contre lui et de permettre au processus judiciaire de suivre son cours ?
7. Pourquoi avoir réprimé le peuple, d’avoir tué des opposants au coup d’État « militaire », d’avoir torturé, emprisonné des centaines sinon des milliers de personnes sans respecter les droits constitutionnels de ces derniers ?
8. Les rapports des Commissions des droits de la personne sont éloquents sur ces crimes. N’est-ce pas inquiétant que les auteurs de ces crimes invoquent le respect de la constitution pour mettre hors du pouvoir et du pays par la force des armes un Président constitutionnellement élu et inconstitutionnellement jugé ?
9. Vous n’avez malheureusement jamais répondu à ces questions comme si ce sujet ne vous intéressait pas alors que vous aviez pris prétexte de la fidélité à la Constitution pour justifier un Coup d’État militaire."
Archives de Vigile Répondre
22 juillet 2010Monsieur Perez,
Il y a des fragments que je ne comprend point.
C'est quoi le rapport avec la déportation des Séphardi de 1492 ?
Si vous abordez plusieurs sujets, pouvez-vous les circonscrire pour les délimiter clairement ?
Archives de Vigile Répondre
22 juillet 2010Vous me décevez Monsieur Pérez.
En apercevant votre titre, adressé à Monsieur Fortin, en tribune libre, je m'attendais à ce que vous répondiez aux questions qu'il vous adressait, et restées sans réponse, depuis votre propre commentaire intitulé Pourquoi Manuel Zelaya ne retourne pas au Honduras.
Au lieu de cela, nous avons droit à un long monologue anticommuniste...
Comme je vous l'ai déjà dit dans Le discours indépendantiste récupéré par le PQ, je me serais attendu à ce que, dans un esprit d’échange entre indépendantistes de gauche et de droite, vous répondiez aux huit questions de Monsieur Fortin sur le coup d’État du Honduras.
Michel Rolland