Propagande

La thématique du racisme à la société Radio-Canada

L'usurpation comme mode opératoire

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Tribune libre


Radio-Canada persiste résolument dans le travail d'étiolement de sa crédibilité intellectuelle en invitant des personnes peu compétentes pour s'exprimer sur des thématiques que celles-ci maîtrisent ou peu ou mal, ou pas. 


Et souvent par le biais d'une approche extrêmement tendancieuse et/ou fort peu objective ou véritablement informée. 


Des gens, en clair, qui s'auto-proclament spécialistes d'un sujet, alors qu'il s'agit d'afficher, littéralement, un agenda idéologique personnel. 


Illustration typique des derniers jours, concernant la problématique du racisme : Émilie Nicolas et ledit "Webster". François Vil également. 


Je ne parlerai pas ici de Yolande James, une ex-ministre (!) dont l'argumentaire dépasse rarement, à l'instar de ses trois comparses, il faut bien le dire, les hauteurs de la canopée de la culture intellectuelle et historique de l'étudiant de 16 ou 17 ans. Incidemment, la chronique hebdomadaire d'Émilie Nicolas dans les pages du Devoir (entre autres invraisemblances) rappelle, hélas, que ce quotidien, de haut niveau jusqu'à ce que Brian Myles ne s'empare des rênes de la maison, n'éprouve plus aucun scrupule à sombrer dans les mêmes travers que Radio-Canada. Ou de La Presse post-Gesca, toujours aussi hyper canado-desmaraisienne avec François Cardinal, ce "fidèle" disciple des Alain Dubuc et des André Pratte qui y ont sévi des décennies durant. 


Ces trois personnes, Webster, Vil et Nicolas, ont un lourd passé, c'est notoire, d'anti-québécité. Pour le dire concisément : le "Blanc québécois" est un raciste congénital qui rejette, avec les... non-nuances qui s'imposent, les minorités du territoire. 


Et ce, bien que leurs propos soient actuellement "formatés" pour l'écran radio-canadien. Entendons : "Prendre garde à ce que mon jupon, même si sous pantalon, ne dépasse outre-mesure. Mais comme j'ai maintenant le pied dans la porte de la grande antenne... fédérale... je puis espérer bientôt y avoir les coudées franches...


Je n'exagère même pas : aller lire leurs textes et réécouter leurs déclarations des ans passés ! Webster a même un passé des plus louches, notamment de violence verbale (pour dire le moins). En Limoilou, quartier de la ville Québec. Et au surplus notre télé publique le présente comme un historien ! Rien moins. 


Avec son Bac en histoire... 


(Confidence ponctuelle : j'ai moi-même un doctorat. Or j'avoue que je m'estimerais parfaitement ridicule de me prétendre "spécialiste" de quoi que ce soit. Il faut au moins dix ans de recherche, de travail, de publications et d'expérience - post-doctorat - avant ne serait-ce que de penser incarner un(e) authentique compétence dans sa discipline d'étude. Et encore... C'est-à-dire : une bonne quinzaine d'années, minimum, minimum, de labeur assidu... après le Bac. Mais à Radio-Canada, un Bac en histoire fait de vous une référence (!) pour passer au journal télévisé et sur les émissions d'affaires publiques. Hallucinant ! Fin de la confidence...) 


Son Bac, dis-je, et sa musique de pacotille... Mais sur ce point, j'admets qu'il s'agit d'une opinion personnelle. Reste que je ne vois pas chez le monsieur "Webster", en dépit de la meilleure volonté, réellement, un futur Félix Leclerc, Claude Léveillée ou Paul Piché. Pour le dire avec courtoisie. Mais chacun pourra se faire sa propre idée. Bien sûr. 


Bref. Du grand n'importe quoi comme Radio-Canada en détient le secret depuis au moins vingt ans. 


Il est vrai - comme toujours - que la SRC raffole transformer tout et n'importe quoi en occasions de "Québec Bashing". Hélas, c'est dans son code génétique. 


Avec nos propres taxes et impôts, svp ! 


Cela dit, à la décharge de ce Webster (ou Aly Ndiaye de son vrai nom, qui en outre adore étaler son 'extraordinaire' personnalité... d'intello (!!) et de redresseur de torts - les siens mis à part, et ils ne sont pas peu nombreux - sur toutes les tribunes posibles : on croirait un enfant qui, convaincu d'être le centre du monde, au point de s'affubler du nom d'un dictionnaire, ne décolère pas de ne pas se voir acclamé par tous et partout sur son passage. Ça en est franchement comique), on rappellera en sourdine que nous avons un ministre de l'Éducation qui a en poche un impressionnant Bac en Enseignement primaire... 


Disons que nous ne sommes plus à l'échelle d'un Jacques-Yvan Morin ou d'un Camille Laurin. N'est-ce pas. Imaginer l'équivalent en France, en Belgique ou en Suisse, voire même en Afrique francophone, relève carrément de l'impensable. 


Primaire, dites-vous... ? 


Mais pourquoi se donner le mal de dénicher des gens compétents, se disent nos grands "pros" de la télé... d'État, quand il suffit, par la pensée magique, de transformer des individus à la pensée de teenagers en grands connaisseurs du racisme sous prétexte qu'ils n'ont pas la peau blanche !! 


À ce compte-là, je suis sûrement une génie de l'orchidée blanche qui s'ignore. 


Et dire que Radio-Canada a déjà été - il y a mille ans ? - une antenne de grand professionnalisme et de haute crédibilité intellectuelle. 


Radio-Canada, vous êtes devenue une injure à l'intelligence. 


Aussi je m'explique mal que des Anne-Marie Dussault et des Céline Galipeau, des Patrice Roy et des Pascale Nadeau également, que j'ai longtemps respectées, voire admirées, puissent ainsi sacrifier leur réputation à un réseau incapable, souvent, de mieux faire qu'un journal étudiant du Secondaire. 


Cela écrit et signé par une enfant du Québec qui, soit dit au passage, estime : 


1) que le racisme, sous toutes ses formes, participe de la déficience intellectuelle profonde; 


2) que le racisme le plus évident en Québec s'exécute d'abord et avant tout à l'endroit des Québécois(es) blanc(he)s... francophones. Et que, par voie de conséquence, les "véritables" racistes sont trop souvent ceux-là mêmes qui, drapés dans la vertu, font de l'anti-racisme leur fonds de commerce. Mais ce n'est pas à Radio-Canada, n'est-ce pas, qu'on réfléchira sérieusement à un phénomène d'usurpation d'une pareille ampleur. 



Marie-Louise Morgane


Ce 9 juin vingt-vingt. Texte accompagné d'une pensée douloureuse pour monsieur George Floyd, victime atroce d'une bêtise généralisée et franchement insondable au sein d'une société chez laquelle le pire semble de plus en plus prendre le pas sur le meilleur 


PS (technique) : Radio-Canada, je ne comprends pas cette décision "éditoriale", à savoir : exiger de vos journalistes de porter le masque sanitaire lors de leurs reportages, alors que personne ne se trouve, à ce moment-là, à moins de deux mètres d'eux. Résultat : on saisit difficilement leurs comptes-rendus des événements. Déjà au départ - mazette ! - que la plupart des membres de votre équipe (lire : http://www.soreltracy.com/liter/2020/mai/19m.htm !) font preuve, en permanence, d'une langue fort approximative. Pour rester polie... en dépit de l'indignation citoyenne qui me consume jusqu'à l'âme. Du journalisme bancal jusqu'au-boutisme, est-ce donc là votre ultime projet, gens de Radio-Canada ? Misère de misère... 


Informations complémentaires utiles : auditoire@radio-canada.ca, telejournal@radio-canada.ca, redaction@ledevoir.com, relations.auditoire@tva.ca, nouvelles@tva.ca, presidence@cdpdj.qc.ca (Commission des droits de la personne du Québec. Prés. : Philippe-André Tessier), info@fpjq.org et letrente@fpjq.org (Fédération professionnelle des journalistes du Québec. DG : Catherine Lafrance), cem@com.ulaval.ca (Centre d'études sur les médias - Université Laval. DG par intérim : Samuel Auger) 




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1 commentaire

  • Marie-Louise Morgane Répondre

    17 juin 2020


          Rectification : 


    Je faisais référence à Fabrice Vil


    Non pas à François Vil. 


    MLM