La seule route possible

Tribune libre

La seule route possible pour la société et pour l'humanité en général, tout le monde la connaît.
Nos élites nous en parlent tellement souvent par l'intermédiaire de leurs médias. Il s'agit de la mondialisation du capitalisme.
L'une de mes connaissances, fervent de la droite économique mondialiste et capitaliste, m'a souvent dit que le capitalisme, c'était tout simplement la vie, la Vie avec un grand "V".
Il me citait en exemple les "purolator" et les "dicom" qui mettent plein de vie dans le paysage en parcourant sans relâche les routes et les rues. "C'est le capitalisme qui les fait rouler, c'est le capitalisme qui rend notre monde vivant!" me disait-il.
Tout le monde compétitionne, donc, tout le monde se grouille dans ce monde capitaliste globalisé qui le devient de plus en plus alors qu'avec la mondialisation, le capitalisme n'a plus de responsabilité à assumer au sein d'une nation. Le capitalisme va où il veut et fait ce qu'il veut.
Ce n'est pas pour rien que madame Marois, qui elle aussi est obligée de se grouiller à cause du capitalisme, est partie pour New-York essayer de vendre le Québec aux maîtres capitalistes du monde.
Car dans notre société, il faut évidemment vendre et aussi se vendre. Le capitalisme n'est-il pas d'abord et avant tout un système marchand?
J'ai réalisé que le capitalisme était plus qu'un système. Il est aussi une religion; la religion de l'argent en définitive. Voilà pourquoi il est impensable et impossible pour nos élites qui y sont attachés d'imaginer notre société autrement.
C'est ce que développe le journaliste français Philippe Grasset dans le texte qui suit:
http://www.dedefensa.org/article-glossairedde_bloc_bao_10_12_2012.html


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 décembre 2012

    @ Cristal de Paix,
    À voir aller madame Marois, j'espère que tous ceux qui disent: "L'indépendance d'abord, on verra ensuite pour le projet de société" commencent à voir quel genre de projet de société le PQ nous réserve.

  • Chrystian Lauzon Répondre

    14 décembre 2012

    Cher monsieur Bélisle,
    Passer par le même pour faire différent: pourquoi pas créer un fonds national pour l'indépendance du Québec? Tous les Québécois pourraient participer à LEUR fonds, promouvoir une constitution et une économie citoyennes? Et faire du rêve de Michel Chartrand et le vôtre une réalité: le revenu minimal garanti de citoyen. Qu'en pensez-vous?
    Rendu au pouvoir et indépendant, le peuple passera en jugement la dette qui n'a rien de publique mais tout du privé. Le peuple ne fait pas de dette, il produit chaque jour de la richesse par sa production et son travail, lesquels permettent aux prédateurs d'en créer une, dette, imaginaire, sur son dos, voilà la vérité. Dette=surplus de profits à hauteur de leurs bulles, n'est-ce pas?
    Suite à son allocution new yorkaise, toute à l'anglais bien appris et dévouée, présentée par le néo-libéral, l'archange noir salvateur Michael Sabia, monsieur vendeur de Caisse de dépôt qui était du voyage à nos frais, madame Marois fit une déclaration étonnante à la presse. Elle dit, les poils m'en dressèrent sur la peau : que James John Charest n'avait produit que des investissements publics, qu'il était temps d'ouvrir toutes grandes les portes de l'État et du Québec aux investisseurs privés! Et vivement manger au club de Wall Street.
    Quel étrange clivage du public/privé a-t-elle ainsi donnée comme image... vision simpliste ou réalité tronquée?! Il me semblait que Charest avait graissé ses amis du privé par le biais du public, ce qui ne s'appelle pas investissement mais vol? pas pour vous? madame Marois veut infiltrer d'investisseurs privés le secteur public, l'État et le territoire québécois, toute un changement: les actionnaires demeurent les grands profiteurs, déjà, de l'État et de nos richesses naturelles, à fortiori le demeureront-ils s'il s'agit maintenant pour une "grande souverainiste" de s'aplatventrir et de vendre le Québec à Wall Street.
    Dormez en paix monsieur Lévesque, à part le Vaisseau amiral qui coule déjà de partout, la nationalisation de nos richesses naturelles et institutions bancaires, c'est pour les calendres grecques maintenant, peu importe le côté politique de l'Assemblée nationale où l'on soit présentement.
    Visite à New York: une répétition d'acte manqué de Lucien Bouchard. À la perte des infirmières pour payer les médecins spécialistes millionnaires, verra-t-on l'appauvrissement étudiant par le biais d'une pseudo-restriction budgétaire de l'enseignement supérieur, mais une bonification dans les faits, en coulisses, des redevances des recteurs, corporatistes et affairistes associés au marchandisage du savoir universitaire?
    Même minoritaire, privatisément, regardez-les aller les dits sociaux-démocrates, hyperactifs pas à peu près! Du vrai Obama baraqué copier/collé au plafond piastré, nez sur le Capital.
    Comment les plaindre de se faire tirer dessus par le PLQCAQ-Médias: à bonne hauteur, ils se méritent tout autant. N'en déplaise aux bourgeois genres Franfrulâche pour qui l'indépendance n'est pas affaire de peuple libéré, mais de pouvoir aristocratique romanesque pour discussions de salons littéraires néolibéraux, les doigts sur le thé et l'oeil sur les actions des prédateurs-maîtres montant à la bourse... de New York ou d'ailleurs: ils espèrent, ces gens en moyens, que quelques miettes du gros GâteHaut les aspergent avec soulagement et reconnaissance du Très-Haut.
    S'avouer né pour un petit pain à servir les boss ne vaudra jamais la fierté de rêver en couleur pour une rue de qualité partagée plutôt qu'un ciel de médiocrité d'entrecondescendants. J'ai choisi mon camp: une avenue partagée plutôt qu'une Tour méprisante entretenue par des guerres de cruauté. Un tireur fou ou des guerres impérialistes renvoient au même argent de sous-développement humain : sale!
    Répétez avec eux : "I'm the boss, this is champagne, Merry Christmas!"