Adoption d'une constitution québécoise

La révolution bleue, sans violence

En dehors du cadre constitutionnel canadien

Tribune libre

La Nation québécoise, pour avancer honorablement dans l'histoire, doit se doter d'une constitution nationale.

Pour ce faire, le Québec devra outrepasser le cadre légal constitutionnel canadien. Après tout, la Colombie Britannique et tous les États américains ont déjà leur propre constitution.

Mais cet acte politique sera probablement jugé anticonstitutionnel par la Cour Suprême... avec, néanmoins, d'intéressantes nuances, probablement...

Ça risque d'être long, longtemps, parce que les fédéraux voudront, surtout, étirer les consultations pour mieux noyer le poisson...Patience et longueur de temps...suggéreront-ils, comme en rappel de l'histoire d'Auralia ( Australie) qui vota, en 1933, à 68 % pour l'indépendance étatique, mais qui attendit trop d'années, et jusqu'à ce que soit tenu de nouvelles élections, à parlementer à Londres pour une reconnaisance de leur indépendance. Voilà un attribut de la culture politique anglaise des plus efficaces. Les lords anglais ont bien dû se marrer. https://en.wikipedia.org/wiki/Secessionism_in_Western_Australia (1)

Mais le Québec et les Québécois ne devront pas se laisser distraire et aller droit au but: adopter une première constitution québécoise quitte à ce qu'elle soit transitoire.

Ce sera une constitution révolutionnaire d'intelligence pacifique, la Révolution bleue et elle sera reconnue comme telle par l'opinion internationale.

Bien sûr, nous espérons que cette constitution promulguera, en bout de ligne, la République québécoise.

Le Canada anglais et les fédéraux seront, alors, mis devant un haut fait accompli. Nous savons déjà que le Canada anglais est à l'image de la la société scandinave et qu'il saura se réjouir de l'émancipation politique de son partenaire-de-toujours et qui le demeurera, mais d'égal à égal à la table des Nations Unies.

L'opinion internationale sera sûrement sympathisante, comme elle l'a été pour le récent combat national de l'Écosse et de la Catalogne.

Osons ! Tout de suite ! Une CONSTITUTION QUÉBÉCOISE !
Rassembleurs, amenez-vous ?

(1) En 1933, Auralia vota à 68 % pour la sécession d'avec Londres et l'Australie. Les pourparlers avec Londres durèrent si longtemps que le peuple eut le temps de changer d'idée à l'élection subséquente. Les lords anglais ont dû être morts de rire. C'est ce qui risque d'arriver au Québec au lendemain d'un référendum

Featured 4b7f53d7d6aaf5dfc55d826cdc1b73a4

Alain Raby118 articles

  • 161 881

Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





Laissez un commentaire



8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 juillet 2016

    J'en ai écris une constitution, bien qu'incomplète, en août 1995.
    En réponse à l'infâme chèque en blanc demandé par Parizeau!
    Je n'ai jamais eu d'accusé réception de sa part!
    Une constitution doit avoir un préambule historique.
    Elle doit aussi confirmer les droit de participation, le droit de rappel et le droit de référendum.
    Et si on se dotait d'assemblées représentatives pour faire changement?

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    11 janvier 2016


    Pourquoi Québec n'a toujours pas de constitution d'État ?

    Imaginez si le Québec avait une constitution d'État depuis la première prise du pouvoir par la Parti Québécois. Une constitution qui aurait reçu une adhésion majoritaire de la population. qui aurait précisé les termes politique et juridique d'un pays qui se dessine plus clairement ? Et cela avant la constitution de Trudeau de 1982....
    On ne peut pas refaire le passer mais, on peut se demander, malgré les propositions demeurées aux niveaux des intentions : pourquoi le Québec n'a pas de constitution d'État depuis ce temps ?
    La réponse est simple. Les souverainistes ont perdu contact avec l'État, celui apparu de fait à la Révolution tranquille ; et, la nécessité de son édification continue dont une constitution aurait été une pièce maîtresse. Pour partir en quête d'un pays fantasmé, abandonnant ainsi la proie pour l'ombre. La souveraineté, un souhait plutôt qu'une sommes.
    La raison pour laquelle le Québec n'a pas encore de constitution d'État,
    Parce que le mouvement souverainiste n'a jamais eu de véritable doctrine d'État !
    S'en donner une, une tâche incontournable pour l'Institut de recherche sur l'indépendance.
    JCPomerleau

  • Peter Benoit Répondre

    11 janvier 2016

    Ça fait des décennies qu'on parle d'adopter une Constitution québécoise. Pourquoi n'est-ce pas encore le cas ?
    Je pense que c'est un formidable outil de mobilisation en plus de rendre concret le projet de pays.
    Le projet de Constitution pourrait être déposé, discuté, débattu, adopté et en vigueur. Les dispositions complètes seraient en vigueur lors d'un référendum (ou autre moyen) gagnant.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 janvier 2016

    En voulez-vous des constitutions pour le Québec?
    En v'la...
    http://constitutionqc.org/
    Projet de constitution du Québec élaboré en 1960 : http://constitutionqc.org/documents/la-constitution-de-la-republique-de-laurentie-1960/
    Projet de constitution du Québec élaboré en 1984 par David Payne : http://constitutionqc.org/auteurs/david-payne/
    Projet de constitution du Québec élaboré par l’Action Nationale (Voir Mai 1969, page 392) :
    http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2163581
    Projet de constitution du Québec élaboré par Jacques-Yvan Morin pour le référendum de 1995 :
    http://biblio.republiquelibre.org/Avant-projet_de_loi_sur_la_souverainet%C3%A9_du_Qu%C3%A9bec
    ou
    http://biblio.republiquelibre.org/Avant-projet_de_constitution_du_Qu%C3%A9bec
    Projet de constitution du Québec élaboré par Daniel Turp 2013: http://constitutionqc.org/blog/publication-de-louvrage-la-constitution-quebecoise/attachment/couverture-turp-2/

  • Alain Raby Répondre

    10 janvier 2016

    L'Assemblée constituante citoyenne du Québec est une tentative intéressante de doter le Québec d'une constitution. À suivre :
    http://constituantecitoyenne.quebec/ Il y a plus de 3, 000 sympathisants sur facebook seulement.

  • François A. Lachapelle Répondre

    10 janvier 2016

    Plusieurs intellectuels indépendantistes du Québec ont écrit multe détails et multe propositions du contenu de la Constitution de la République du Québec.
    Pourquoi n'avons-nous pas accès à un texte de " Proposition de la Constitution de la République du Québec " ?
    Pourquoi n'existe-t-il pas une assemblée constituante avec feu et lieu (adresse courriel surtout) ayant pour but de consulter et d'accoucher d'un texte à proposer démocratiquement à l'ensemble des Québécoises et des Québécois. Répondront ceux que le veulent ?
    ACTION !

  • François Ricard Répondre

    10 janvier 2016

    Pourquoi tergiverser?
    Pourquoi le PQ, dans son programme électoral, ne proposerait-il pas de procéder, une fois au pouvoir, à la rédaction d'une charte républicaine qui, pour son approbation, sera soumise à l'approbation populaire en un référendum?
    L'adoption de cette constitution équivaudrait, dans les faits, à une déclaration d'indépendance.

  • Pierre Cloutier Répondre

    10 janvier 2016

    C'est déjà dans le programme du PQ voté lors du congrès de 2011.
    Ici : Un gouvernement souverainiste :
    a) Fera adopter, par l’Assemblée nationale, une Constitution québécoise pour affirmer et établir juridiquement les éléments essentiels de l’identité québécoise. Ce texte fondamental intégrera une version amendée de la Charte des droits et libertés de la personne de façon à ce que, dans son interprétation et son application, il soit tenu compte du patrimoine historique et des valeurs fondamentales de la nation québécoise: la prédominance de la langue française, l’égalité entre les femmes et les hommes et la laïcité des institutions publiques;