Un mode rapide et décisif

Scénario de l'après déclaration de l'indépendance

La voie d'une quinzaine d'états nouveaux

Tribune libre

Scénarios d'une démarche après la Déclaration unilatérale d'indépendance du Québec (DUIQ)

1- Quelques pays, dont la France reconnaissent rapidement l'indépendance du Québec.

2 - À l'exemple des grandes démocraties dans le monde, le Canada voudra négocier. D'ailleurs la Cour suprême le demande dans le cas d'un référendum. Ce référendum serait tenu après la DUIQ.

3- D'autres États reconnaissent au fur et à mesure, avec le temps, l'indépendance du Québec.

4- La Canada voudra faire durer les négociations le plus longtemps possible en espérant que le référendum rejettera le nouveau régime.

5- On demandera à la cour suprême de trancher sur plusieurs litiges en attendant de nouvelles élections.

6- Ottawa envoie l'armée canadienne occuper le Québec ( hypothèse, bien sûr ). Les Québécois regardent passer la parade pacifiquement, comme en 1970 et voguent tranquillement à leurs affaires.

7 - Tout se déroulera sans violence jusqu'à la fin, i.e. jusqu'à l'obtention de l'indépendance du Québec.

8- De plus en plus, une partie de l'opinion internationale proteste et sympathise avec les Québécois indépendantistes.

9- Le Canada retire ses troupes armées du territoire du Québec.

10- Finalement, le Canada , après avoir réglé les litiges et de guerre lasse, accorde l'indépendance au Québec.

11- Enfin le Québec, après avoir été reconnu par plus des 2/3 requis des pays du monde fait son entrée à l'ONU.

C'est un scénario des plus plausibles puisqu' une quinzaine d' états ont semblablement procédé récemment, depuis 1991.

PS Qu'auriez-vous à ajouter ?
https://scontent-lga3-1.xx.fbcdn.net/…/12195784_17353645766…

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Alain Raby118 articles

  • 162 083

Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





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6 commentaires

  • Alain Raby Répondre

    8 janvier 2016

    Voici la page facebook de l'Aseemblée constituante du Québec qui a plus de 3,000 constituants en puissance.
    https://www.facebook.com/ConstituanteCitoyenne/?fref=ts

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2016

    Monsieur Raby
    La solution que vous proposez qui est identique à la mienne, est la seule avenue possible pour pouvoir se sortir du carcan fédéral. Avec le référendum, le gouvernement fédéral réussira toujours avec la mafia médiatique fédéraliste, de surcroît, à faire peur aux Québécois pour nous diviser et pour empêcher l'indépendance du Québec.
    Comme je le propose dans mon commentaire suite à votre texte, seule une déclaration UNILATÉRALE D'INDÉPENDANCE, suite à la prise du pouvoir par le PQ en 2018 ou par un regroupement de toutes les forces indépendantistes du Québec, suivie de l'instauration d'une constitution québécoise adoptée par le peuple et pour le peuple, peut nous sortir de ce merdier fédéraliste qui nous mène carrément vers une assimilation irréversible.
    Tu sors de ce système ou tu y crèves; c'est une réalité incontournable! Le reste n'est que de la boulechite pour nous maintenir dans le statu quo actuel. Bon texte!
    André Gignac 8/1/16

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2016

    @ Monsieur Alain Raby
    @ Monsieur Pierre Cloutier
    Je n'arrive pas à comprendre pourquoi nous nous cassons tellement la tête avec ce maudit référendum surtout après le rapatriement illégal de la constitution "canadian" par Pet Trudeau, en 1982, sans l'accord ou la signature du Québec et SANS RÉFÉRENDUM tenu à, cet effet, par le gouvernement d'Ottawa. De même qu'en 1867, lors de la création de la Confédération "canadian", aucun référendum n'a été tenu par le gouvernement fédéral de l'époque pour tenir compte de la volonté politique du Bas Canada (Québec) d'adhérer oui ou non à ce pacte.
    Ça l'a toujours fonctionné à sens unique dans ce pays, c'est-à-dire avec la loi du plus fort. La seule solution de s'en sortir, c'est de déclarer UNILATÉRALEMENT NOTRE INDÉPENDANCE en prenant le pouvoir à la prochaine élection provinciale et en dotant le Québec d'une constitution avec, évidemment, l'approbation du peuple québécois. Tout le reste n'est que paroles et pertes d'énergie vous en conviendrez.
    Les Nations Unies et les instances internationales décideront point à la ligne; ils tiendront sûrement compte de ce qui s'est passé en 1867 et en 1982 à l'encontre de la volonté du Québec. Nous ne devons absolument rien au Canada anglais et à leur régime fédéral à sens unique. Ici, au Québec, ce qui nous cause le plus de tort, c'est notre vieux fonds religieux culpabilisant qui brime tout le temps nos meilleurs élans collectifs. Cessons de jouer au bons gars et cessons de toujours vouloir montrer patte blanche; c'est notre disparition ou notre survie qui en dépend. Mon choix est fait depuis longtemps.
    André Gignac 6/1/16

  • Alain Raby Répondre

    6 janvier 2016

    https://scontent-lga3-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xfl1/v/t1.0-0/s110x80/8284_1120895574589945_3235494785437141145_n.jpg?oh=1538692a05cd2878bc720c24b260fa54&oe=5746A447
    Voici une liste non exhaustive des nouveaux pays qui ont d'abord procédé à une déclaration unilatérale d'indépendance avant de procéder à un référendum.

  • Alain Raby Répondre

    6 janvier 2016

    Lorsqu'une stratégie a échoué à deux reprises, il faut savoir explorer d'autres avenues. Et surtout analyser les démarches qui ont permis à d'autres États de parvenir à leur indépendance nationale.

  • Pierre Cloutier Répondre

    5 janvier 2016

    Cher Alain,
    Ce que je dis est fort simple : personne n'a de boule de cristal achetée chez Canadian Tire pour prédire ainsi l'avenir. On ne doit jamais, entendez-vous, jamais, vivre dans le passé ni dans l'avenir mais dans le présent, ici et maintenant.
    Ici et maintenant, ce que le mouvement indépendantiste doit faire, partis politiques et société civile, c'est de se mettre en mode référendaire en rendant publique la question référendaire que l'on entend poser dans 3-4 ans, en 2019 et s'organiser par tous moyens pour faire la défense et l'illustration du pays d'ici là. Le reste, on s'en fout.
    Le reste, tout ce qui grouille, grenouille, scribouille, n'a pas vraiment d'importance.