Lorsque l’on examine la carte des territoires palestiniens on ne peut pas ne pas constater leur rapetissement.
Certains se réjouissent de voir la Palestine rongée comme un os, d’autres s’en offusquent. Quoi qu’il en soit, elle disparaît chaque jour davantage au profit d’Israël.
Le même phénomène se produit ici, sous nos yeux. L’Angleterre a pris possession de la Nouvelle-France et n’a cessé de s’étendre. Le Canada occupe Montréal, le West Island, Laval, Gatineau, le quartier gai, ainsi que d’autres secteurs et rues du Québec. Certains s’en réjouissent, d’autres s’en offusquent. Beaucoup refusent de l’admettre. Ils estiment que la situation n’est pas grave. Ils minimisent. Ils se trouvent des excuses pour accepter le bilinguisme à l’école, au travail, dans les commerces, dans les institutions gouvernementales.
Même scénario au niveau de l’environnement. Le pillage génère des emplois. Bravo.
La corruption ? On n’y peut rien.
Alors que tout se gangrène, les politiciens Québécois s’emploient à réinventer l’ADQ et le PQ. Mais, créer des mouvements et des partis politiques ne mènera nulle part si un changement d’attitude, de mentalité, ne s’opère pas.
Il faut comprendre que nous ne volons rien à personne. Nous voulons préserver ce qui nous appartient. Nous n’avons pas de permission à demander au Canada. Nous n’avons de compte à rendre qu’au peuple québécois. Il n’existe pas une seule et unique façon d’accéder à l’indépendance. Nous avons le droit de nous inspirer de ce qui se passe (et ce qui s’est passé) ailleurs même si l’ailleurs n’est pas ici.
En 1988, la Palestine déclarait son indépendance (http://www.france-palestine.org/article1798.html). Le Hamas et le Fatah se sont disputé le pouvoir puis, ont fait alliance. Abbas s’emploie actuellement à faire reconnaître l’État palestinien partout dans le monde. Il a obtenu l’appui de plus d’une centaine de pays. C’est toujours bien le début de quelque chose. En tous les cas, cela n’a rien d’un renoncement. C’est le genre de rôle que Gilles Duceppe aurait pu se donner. C’est ce que Madame Marois pourrait faire (mais n’osera jamais).
Le malheur du Québec est qu’aucune voix ne s’élève pour proposer l’indépendance maintenant. Ça demeure flou, approximatif. On ne veut pas se mettre le Canada à dos !
***
Pour mémoire :
Dès l'assemblée fédérale du 30 mars 1990, les Slovaques avaient proposé une motion pour insérer un tiret dans le nom du pays, Tchéco-Slovaquie, comme cela se pratiquait en 1918. Le rejet de la motion par la majorité des députés tchèques et quelques députés slovaques provoqua des manifestations de masse à Bratislava, et la revendication séparatiste s'exprima au grand jour. Le 20 avril, le parlement vota en faveur de l'appellation " République Fédérale Tchèque et Slovaque ".
Le nationalisme slovaque fut aussi attisé par la presse tchèque. Meciar était brocardé quotidiennement. Les moqueries et la condescendance envers les Slovaques étaient une tradition journalistique à Prague ; mais chez un peuple qui retrouvait sa dignité, elles étaient devenues insupportables.
Le tchécoslovaquisme apparut aux Slovaques comme un paravent des prétentions tchèques. Les historiens slovaques stigmatisaient un passé de relations inégales. Les sociologues montraient que la revendication identitaire tchèque était valorisée à titre de patriotisme et de culture, alors que la revendication slovaque était rejetée à titre de particularisme, cléricalisme, fascisme.
Les économistes montraient que l'indépendance, contrairement aux affirmations des officiels de Prague, permettrait de rééquilibrer les comptes de la Slovaquie et de résorber le chômage. L'intelligentsia tchécoslovaque traita ces appels par le mépris. Le fossé se creusait entre les deux nations sans que l'entourage de Vaclav Havel n'y accordât d'importance.
Le 17 juillet, le parlement slovaque proclama la souveraineté de la république. La confiance avait disparu et la discussion était devenue stérile. Les propositions de traités bilatéraux se perdaient dans d'interminables discussions. Le 25 novembre, le Parlement fédéral vota la dissolution de la Tchécoslovaquie.
Le 1er janvier 1993, la république slovaque indépendante voyait le jour. Meciar devenait Premier ministre. Michal Kovac était élu président de la République le 15 février 1993. Le paiement des pensions d'un État à l'autre, ainsi que la reconnaissance des diplômes furent assurés. La propriété de l'État tchécoslovaque fut partagée en proportion du poids démographique. Aucune dispute territoriale n'existait entre Tchèques et Slovaques. La monnaie commune ne vécut que quelques semaines.
Deux ans après la séparation, le produit national brut des deux républiques atteignait une croissance de 4%.
http://www.contreculture.org/SG%20Ind%E9pendance%20de%20la%20Slovaquie.html
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La légende d’Henry Smart, Roddy Doyle
Quand le pays serait libre, quand le dernier Anglais serait à bord d’un bateau ou dans une boîte en sapin, alors il se consacrerait à dessiner des maisons qui seraient conçues pour le peuple. Il bâtirait de grandes salles et des cathédrales. Dublin serait redevenue un joyau. Nous nous rendrions devant tous les vestiges de l’Empire armés d’un boulet de démolition fabriqué à partir de toutes ces chaînes qui avaient entravé le peuple depuis des siècles. Quand nous en aurions terminé, histoire de nous octroyer du repos et de prendre notre dîner, il ne resterait plus aucune trace tangible de l’Angleterre. (p.253)
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Ce que nous voulons, c’est prouver à tout le monde que nous sommes capables de diriger notre propre pays nous-mêmes. Il faut que nous montrions aux propriétaires des usines et à tous les autres que les choses vont fonctionner même mieux sans eux. (p. 265)
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Être irlandais devenait synonyme de sédition. (p. 274)
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La domination britannique, par ici, c’est terminé. (p.330)
La République libre du Québec
Le malheur du Québec est qu’aucune voix ne s’élève pour proposer l’indépendance maintenant. Ça demeure flou, approximatif. On ne veut pas se mettre le Canada à dos !
Tribune libre
Caroline Moreno476 articles
Château de banlieue
Mieux vaut en rire que d'en pleurer !
Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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11 commentaires
Archives de Vigile Répondre
18 août 2011Le 22 juillet 2010, la Cour internationale de justice déclare qu'elle « est d’avis que la déclaration d’indépendance du Kosovo adoptée le 17 février 2008 n’a pas violé le droit international.
Voici la référence : http://www.icj-cij.org/docket/files/141/15988.pdf?PHPSESSID=4f69469847365e09c29e751d89c5e41a
C’est pourquoi la démarche que M. Cloutier propose me semble intéressante à première vue. Je ne crois pas qu’une majorité des suffrages soit nécessaire pour proclamer l’indépendance du Québec. Nous vivons dans un système de parlementarisme britannique depuis toujours. Il est peut-être imparfait, mais c’est NOTRE démocratie et nous avons le devoir de la défendre contre les barbares, si nécessaire. C’est une valeur universelle. On est-tu d’accord ?
Nous ne sommes pas le Kossovo et le Canada n’est pas la République fédérale de Yougoslavie. Les intérêts en jeux sont autrement plus considérables et particulièrement sur le plan géostratégique. Il faut être clair sur le fait que le Canada tient sa prospérité, sa puissance et son influence dans le monde en partie grâce à l’importance du Québec au sein de cette emmanchure de pays. La fédération canadienne fait partie du G8. Or, si le Canada décidait en dépit du bons sens de poser des actes hostiles et belliqueux à notre endroit au moment de notre déclaration unilatérale d’indépendance par voies démocratiques, il doit savoir que non seulement nos relations futures seront définitivement compromises mais qu’il devra aussi assumer le coût des dommages financiers qui auront été encourus par ces agissements contraires au droit international. Par conséquent, le Canada ne serait plus rien, perdrait tous ses privilèges internationaux et s’exposerait à la faillite. Et je vous le dis très haut : tout acte d’hostilité, même d’intimidation ou d’ingérence ne sera pas toléré.
Sachant cela et devant notre détermination, je ne crois pas que nos voisins soient assez idiots pour ne pas négocier devant le fait accompli. Je crois que c’est sur ce scénario que nous devrions nous pencher essentiellement. Le Québec a sa propre puissance et nous sommes en mesure d'isoler le Canada et de déstabiliser l’Amérique du Nord s’il le fallait. Ce ne serait pas dans l’intérêt du Canada de ne pas négocier la transition d’une façon harmonieuse moyennant un certain nombre de concessions de notre part.
Je me permets d’insister sur ce point parce qu’une démarche telle que nous l’envisageons implique un certain nombre de risques qu’il faut reconnaître et assumer. Ce qui compte, c’est d’évaluer à sa juste mesure le rapport de force dont nous disposons. Et il est considérable ! Vous devez savoir et le peuple aussi que nous tenons le bon bout du bâtons, que le Canada devrait commencer à reconnaître certaines réalités et qu’il s’engage dès maintenant à se comporter comme il se doit.
Stéphane Russell Répondre
18 août 2011Nous avons DÉJÀ le Canada à dos! Mais quand est-ce que les québécois vont le voir?! Nous avons un mouvement nationaliste fort qui a fait deux référendum, ce qui a été reçu comme un acte de guerre pour cette fédération (littéralement). Après s'être affirmé avec autant de force, on ne peut plus et ne doit plus reculer. Savons-nous ce que nous faisons ou on fait juste jouer? Savons-nous qu'on laissera le mouvement indépendantiste remonter encore pour justifier la partition du Québec? C'est parfaitement réalisable grâce à la constitution 7/10 ou 50+1% de Trudeau (pas de majorité claire nécessaire ici). Contrairement à ce qu'a dit Paul Desmarais, c'est rester au Canada qui signifiera la fin du Québec.
Mais quel est notre problème? Taiwan, à titre d'exemple, tiens tête à une Chine de 1 milliard d'habitants. Ils ont une république, une identité et même une armée avec des tanks et des destroyers (la liberté, ça se protège), ceci à la face même des reliques de Mao Tse Tung! La Lithuanie ont supportés sans broncher la présence de la puissante armée russe (l'armée canadienne est une crotte à côté) pendant deux semaines après avoir déclarée son indépendance. Ces pays sont libres car ils ont une fierté.
Mais ici au Québec, on remédie à notre lâcheté en tournant en rond avec une infinité de discours intellos sans fin. Le Québec pourra rêver d'indépendance le jour où il fera un choix clair sans se désister et sans reculer au premier coup de vent.
Tiens, j'en suis rendu à être plus fier du drapeau des patriotes que de celui du Québec. Le drapeau des patriotes, il DÉRANGE.
Une note positive, à Burlington, ils se sont engagés à donner des services en français dans leurs commerces. Ce n'est pas seulement une politesse, personne ne nous fait de faveur (ce ne sont pas des fédéralistes). L'économie américaine va mal, et ils savent que nous avons des sous à dépenser. Nous avons un rapport de force dans ce coin du monde. Et bien, allons à Burlington dépenser dans ces commerces bilingues. Je voudrais bien voir la tête des «sorry I don't speak french» et des «sorry I speak french» de Montréal, quand ils vont voir ça. On a beaucoup de cousins par là, et ils attendent une raison de justifier à leur états respectifs l'enseignement du français obligatoire dans leurs écoles. Cette zone est une zone tampon du français au Québec. Les frontières ne sont rien et le calcul est simple, moins on parle français dans ces zones, plus la zone tampon remonte au Québec.
Agissons ou continuons de parler.
À bon entendeur, salut!
Luc Archambault Répondre
17 août 2011@ Caroline Moreno,
Oui, s'inspirer des autres, mais pourquoi pas s'inspirer de ce que nous sommes ?
Ce peuple ne VEUT PAS du Canada actuel. Il s'impose pourtant, par défaut, d'autorité et de force illégitime. Pourquoi ? Parce que ce rejet du Canada par le peuple du Québec est sans voix.
Il faut donner la parole au peuple. Il dispose des pleins pouvoirs démocratiques pour ce faire, mais on fait semblant que NON, on s'en lave les mains, on préfère rêver et promettre un État Souverain. On subordonne l'effectivité de ces pleins pouvoirs Souverains du peuple que nous sommes, à un avènement qui ne vient pas parce que l'État à venir est menacé de représailles.
Suffit de décider de s'ENGAGER à lui donner la parole pour qu'il l'exprime dans l'Acte référendaire. Ce sont les Actes qui comptent. Suffit de SE DÉCIDER. Suffit de SE RÉCLAMER de ces pleins pouvoirs démocratiques du peuple que nous sommes.
La députation en exercice et candidate doit sans condition ni délai S'ENGAGER, avant les élections, à APPELER la députation du peuple, le gouvernement du peuple et le peuple lui-même à signer ENSEMBLE et conjointement l'Acte constituant et fondateur qui fait État de Sa volonté libre et de Son bon plaisir Souverain et qui INVALIDE tout État illégitime qui n'a pas fait adopté sa Constitution par le peuple.
Un ENGAGEMENT électoral qui met fin à la gouvernance collabo. Un ENGAGEMENT qui fait Acte de Résistance radicalement démocratique et qui rend effectifs les pleins pouvoirs démocratiques de ce peuple Souverain, seule valide Autorité démocratique suprême sur SON sol national du Québec.
Pour cela, nous faisons l'UNION de nos forces démocratiques.
PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec
Stéphane Sauvé Répondre
17 août 2011http://www.youtube.com/watch?v=HAR00hLbHU8&feature=related
Dans la cours de la terre des anglais....les écossais aussi sont en combat...
_________
"C’est après l’obtention de tels OUI que la députation abjure son serment d’allégeance et rend effective légalement en vertu de cette légitimité reçu du peuple la République en question." L. Archambault.
Oui cette république est possible, mais on doit mettre la base avant! Rien ne sert de construire un toit si la fondation est pourrite. Et la nôtre l'est. Nous sommes comme le dit Archambault dans un État illigitime et c'est ce problème que nous devons regler en donnant la voix au peuple pour qu'il décide de son sort. Punto!
Caroline Moreno Répondre
17 août 2011Il est clairement mentionné que le Québec peut s'inspirer de ce qui se fait ailleurs et non pas forcément copier.
L'étapisme, c'est multiplier les étapes de peur de parvenir à ses fins.
Le Canada peut ne pas reconnaître l'État du Québec. Et alors ? Il existe d'autres pays, non ?
Luc Archambault Répondre
16 août 2011Me Cloutier, juriste créatif nous propose une élection décisionnelle, un refus de prêter serment et une déclaration unilatérale d'indépendance de l'ANQ par un gouvernement d'indépendants sans programme de gouvernance ni parti. Mais ce n'est pas un problème parce que ce gouvernement ne pourra pas même être formé...
Mais il s'approche peu à peu d'un dispositif crédible. Un petit effort encore et on est en affaires.
Assurer la continuité juridique d'un État qui n'est pas gouverné c'est plutôt difficile... en effet, la députation dont il parle, du fait de son refus de prêter serment à la Couronne canado-britannique, ne pourra pas siéger légalement... Dans ces conditions il ne peut y avoir de déclaration unilatérale à l'ANQ votée par une députations légalement élue qui ne peut pas légalement y siéger... de UN.
De DEUX, il ne pourra y avoir de continuité juridique si la Couronne use de son féodal pouvoir de désaveux qui rendra illégale la Déclaration unilatérale d'indépendance, pour peu qu'elle puisse être votées légalement, ce qui est impossible en cas de refus de prêter le serment litigieux.
Où ça nous mène tout ça ! Nulle part ! De telles élections n'auront décidé de rien.
Mais une alternative crédible est possible. Une Coalition de partis et d'indépendants s'ENGAGE à rompre avec la gouvernance collabo et s'ENGAGE à appeler ce peuple démocratique à user de ses pleins pouvoirs démocratiques capables d'INVALIDER sur SON sol national toute légalité, tout État qui n'ont pas obtenu le OUI cumulé de la députation du peuple, du gouvernement du peuple et le OUI du peuple lui-même. Capable pareillement de VALIDER la CONSTITUTION PRIMORDIALE ( temporaire est plutôt de mauvaise augure pour la République en question )... de la République démocratique du peuple Souverain du Québec.
C'est après l'obtention de tels OUI que la députation abjure son serment d'allégeance et rend effective légalement en vertu de cette légitimité reçu du peuple la République en question.
PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec
Archives de Vigile Répondre
16 août 2011La phrase du jour, en commentant du Manifeste l'énoncé suivant: "C’est l’idée de faire adopter ensuite un tel projet par l’Assemblée nationale et démocratiquement par un peuple québécois adulte et confiant en lui-même. " la réflexion entendue deux fois par Christian Dufour:
"Pas si sûr de ça, que les Québécois soient un peuple adulte et confiant en lui-même... après le vote NPD massif du 2 mai!"
(avons-nous déjà fini d'analyser et digérer ce vote erratique, après moins de 4 mois?)
Luc Archambault Répondre
16 août 2011Vous l'avez dit. « Le 25 novembre 1992, le Parlement fédéral vota la dissolution de la Tchécoslovaquie. » Ainsi, la translation de ce processus de gré a gré ne peut se faire ici. Croyez vous vraiment que les canadianisateurs vont donner leur aval à une déclaration unilatérale de l'ANQ dont la légalité est assujettie au pouvoir de désaveux de la Couronne canado-britannique contrôlée par le seul Parlement d'Ottawa sans appeler ce peuple à INVALIDER l'État illégitime qui s'impose sur SON sol national d'autorité et de force ?
La situation Tchécoslovaque n'avait rien a voir avec la nôtre. L'effondrement de l'ex-URSS a provoqué la dissolution de la Constitution communiste et donné naissance à deux Républiques démocratiques distinctes fédérées en 1989 d'un commun accord. On est loin du compte ici. Jamais ce peuple n'a été appelé à donner son accord aux États qui se sont succédé ici depuis la Conquête.
Ni la Slovaquie ni la Tchéquie n'ont été conquérant l'un de l'autre, ni prétendu que les terres de l'un appartenait à la Couronne de l'autre. Au contraire, ces deux peuples et leurs territoires avaient été tous deux assujettis successivement à deux Empires, et successivement libérés par leur effondrement, l'austro-hongrois et le russe.
Où donc est l'effondrement de l'Empire anglo-étatsunien ? Notre situation est donc totalement différente et appelle des dispositifs différents.
Ici, il faut mettre fin à l'occupation canadian. Nous pouvons le faire en mettant FIN à NOTRE gouvernance collabo. En faisant l'UNION de NOS forces de la Résistance radicalement démocratique québécoise. En NOUS engageant à user des pleins pouvoirs démocratiques de NOTRE députation, de NOTRE gouvernement et du peuple Souverain que NOUS sommes signer ENSEMBLE l'Acte électoral et référendaire qui INVALIDERA sur NOTRE sol national tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie québécoise.
PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec
Archives de Vigile Répondre
16 août 2011Me rappelle l'arrivée des Stastny à Québec comme si c'était hier. "On n'est pas des Tchécoslovaques, on est de Slovaques" qu'ils disaient fièrement, dans leur français de secondaire 3. La plupart des journalistes sportifs de Québec ne savaient même pas où c'était la Slovaquie. En 80 c'était vraiment pas un pays.
Comme leur famille était encore là-bas et que le pays était occupé par l'Armée rouge, fallait une certaine dose de courage pour dire ça.
Dans toute ma vie, je ne me souviens pas d'avoir entendu une seule fois un joueur de hockey québécois dire, à des journalistes sportifs de NY, St-Louis ou LA, "I am not Canadian, I am Québécois". Jamais entendu. Jamais. Pourtant y'a pas d'Armée rouge qui occupe le Québec.
Les Slovaques peuvent aujourd'hui aller au Brésil sans visa alors que les Québécois, avec le plus-meilleur passeport du monde, doivent se taper un long et pénible visa de 91 piasses.
-------
En 1995, RC avait envoyé Cormier en Slovaquie couvrir le résultat du divorce. Cormier avait fait un reportage dégueulasse dans le seul but de planter les Québécois
http://www.vigile.net/L-incroyable-pays-d-Hallak
Jean-François-le-Québécois Répondre
16 août 2011«Mais, créer des mouvements et des partis politiques ne mènera nulle part si un changement d’attitude, de mentalité, ne s’opère pas.».
C'est très vrai. Mais de plus, le fait d'ainsi diviser les forces souverainistes, alors que nous sommes encore loin d'un nouveau référendum ou autre moyen d'accéder à l'indépendance, ne fait qu'augmenter la probabilité que Charest soit (encore!) réélu.
Je dois avouer que l'idée que Charest, cet ennemi de notre nation, décroche un quatrième mandat, suffit presque à me rendre physiquement malade. Mais, c'est sûr que le PQ actuel, ne semble vraiment pas à la hauteur de ses responsabilités envers notre nation, d'un autre côté.
Pierre Cloutier Répondre
16 août 2011[1] Pour que le Québec soit reconnu comme État souverain par la communauté internationale, il faut qu'il y ait au préalable une déclaration d'indépendance vis-à-vis de la puissance suzeraine, soit le Canada.
[2] La déclaration d'indépendance peut se faire par le simple vote majoritaire de députés élus (majorité des sièges), de préférence, en dehors de l'Assemblée Nationale - comme le Kosovo l'a fait - mais cela ne garantit pas la reconnaissance internationale d'un État souverain.
[3] La reconnaissance par la communauté internationale est une question politique et de fait, même si le droit international peut servir de repère.
[4] Il sera difficile cependant d'obtenir la reconnaissance internationale s'il n'y pas de signes tangibles indiquant une volonté majoritaire de la population (majorité des voix), à moins de démontrer que des circonstances précises nous empêchent d'obtenir cette majorité (ex: assimiliation tranquille par l'immigration et forte présence d'une minorité de blocage).
[5] Une des façons de contourner le problème serait d'unir tous les candidats souverainistes/indépendantistes autour d'un pacte commun simple qui nous permettrait de compter tous les votes lors de l'élection et espérer obtenir immédiatement une majorité des votes (50% plus un)
[6] On aurait alors une élection décisionnelle.
[7] Ce pacte pourrait être le refus de prêter serment à la Reine et la proclamation immédiate de la République à la condition qu'on ait un texte constitutionnel temporaire qui assure la continuité juridique en attendant l'adoption d'une constitution de préférence citoyenne (rédigée par et pour les citoyens).
[8] Mais en 35 ans de militantisme, je n'ai jamais entendu le mot République au Parti Québécois et je ne l'ai pas vu non plus dans le programme de QS. Je n'ai pas vérifié dans celui du PI.
[9] Alors, on rêve en couleurs. Pourtant cela serait si simple : "Si vous votez pour un candidat souverainiste/indépendantiste, ce candidat refusera de prêter serment à la Reine et il y aura proclamation d'une République indépendante".
[10] Ce serait un geste de rupture contre la monarchie et contre l'illégitimité de la constitution du Canada.
Pierre Cloutier