Nous aimons croire que nous vivons en démocratie et que jamais, dans l’histoire, les hommes n’ont été aussi libres que maintenant. Globalement, c’est vrai. Nous jouissons de réelles libertés et pouvons élire nos dirigeants.
Mais cela ne veut pas dire que nos gouvernants ne cherchent pas à contrôler nos pensées.
Rumeurs ?
On en a encore eu une preuve récemment avec la Ville de Montréal qui, comme nous le rapportait Radio-Canada la semaine passée, va implanter un programme « d’agents anti-rumeurs » qui auront pour vocation de surveiller nos conversations et de nous corriger quand nous exprimons des pensées incorrectes à propos de l’immigration.
Ces agents, recrutés dans tous les milieux, auront pour mission d’intervenir dans la vie quotidienne pour nous corriger idéologiquement.
Comment ne pas voir dans cela une odieuse propagande à tentation totalitaire ?
Qui distinguera les vérités à propager et les rumeurs à déconstruire ou censurer ?
Si je considère que l’immigration massive n’est pas une bonne chose pour le Québec, s’agit-il d’une fausse rumeur ?
Si je refuse de croire l’étrange théorie soutenant que la discrimination est à l’origine du taux de chômage élevé dans certaines communautés culturelles, est-ce une fausse rumeur ?
Si je constate que l’islam s’intègre mal partout en Occident, est-ce une fausse rumeur ?
Si je dis que les « migrants irréguliers » qui traversent la frontière sans permission sont des immigrés illégaux, est-ce une fausse rumeur ?
Pensée correcte
En gros, suffira-t-il d’être défavorable à l’immigration de masse pour être corrigé par cette nouvelle police de la pensée qui se veut ludique, mais qui fait surtout penser au roman 1984 de George Orwell ?
Car c’est de cela qu’il s’agit : de nous rééduquer à partir du logiciel multiculturaliste.
Est-ce que nous voyons à quel point le gouvernement devient intrusif lorsqu’il se permet de surveiller les pensées de la population pour mieux la soumettre à l’idéologie officielle ?