26 Avril 2013
Naïf
Le seul mot qui me vient à l’esprit pour exprimer le caractère de l'ex-maire de Montréal Gérald Tremblay c’est celui de Naïf. En effet après les révélations de plusieurs témoins devant la commission Charbonneau qui lui eurent coûté son poste de maire monsieur Tremblay vient avouer devant la présidente France Charbonneau que tout son entourage lui a joué dans le dos.
De ce fait tel que démontré par des témoins il semblait que l’argent coulait à flot au parti du maire Union Montréal mais ce dernier ignorait d’où provenait cet argent. D’ailleurs sans se poser de question il remerciait les gens qui participaient à des réunions à $10 000 le couvert. De son propre aveu, il ne savait pas qui était présent dans la salle et il se présentait pour faire un discours et s’en allait en disant merci.
De plus, de ses dires, il ignorait que son ami le plus proche, celui même qui l’a amené à se présenter à la mairie de Montréal, qu’il a nommé président du comité exécutif Frank Zambino était ami personnel et fréquentait régulièrement des gens accusés de collusions.
Ces deux proverbes lui vont bien : il n’est pire aveugle que celui qui ne veut voir. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre.
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1 commentaire
Marcel Haché Répondre
27 avril 2013Gérald Tremblay n’est pas un naif. C’est un cynique, assez misérable par ailleurs.
Fallait pas être nono pour prétendre vouloir faire une grande ville de Montréal, mais en même temps s’associer en toute connaissance de cause aux italiens de St-Léonard, de Montréal-Nord et de Rivière-des-Prairies, les libéraux les plus acharnés et les plus mobilisés de l’est de Montréal contre Montréal fusionné par les péquistes. Fallait plutôt une maudite bonne dose de cynisme.
Commencé sur un adroit mensonge, l’administration Tremblay Zambino s’est trouvée à être l’otage consentant mais bénéficiaire de l’électorat le plus réactionnaire, (à l’ouest comme à l’est de Montréal), condition propice, s’il en est une seule, à toutes les dérives.
Le Québec « bloqué » était d’abord bloqué à Montréal, dans l’électorat. Il l’est encore, bloqué. Ni Line Beauchamp ni son ex-mari, ni Gilles Deguire, autre retraité de la police et maire de l’arrondissement de Montréal-Nord, le même qui fut attaché politique de Line Beauchamp, le même que Trépanier appelle affectueusement par son seul prénom en pleine Commission Charbonneau, ni Denis Coderrre, aucun d’eux ne sont des nonos. Il n’y a pas une confrérie des nonos à Montréal. Mais ils viennent tous du même temps et de la même mouvance libérale que Trépanier et Gérald Tremblay.
Vous pouvez compter d’ailleurs sur Denis Coderre pour vouloir perpétuer tous les blocages à Montréal, en surfant sur le même électorat anti-péquiste que le tandem crasse Tremblay Zambino, et en se donnant lui aussi des airs de patriotes.
Voyez-vous, et c’est triste à écrire : le West Island est solidement installé dans l’est de Montréal depuis déjà longtemps, et il peut compter depuis très longtemps aussi sur des Tremblay d’Amérique à genoux.