L'idéologie antiraciste canine

La mondialisation des pitbulls

Le déni de la réalité raciale

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Tribune libre

« Racisme » est un terme de propagande conçu et utilisé depuis les années trente par la gauche internationaliste (marxiste) dans le but de stigmatiser toute revendication raciale ou ethnique.


Or, ce terme empoisonné est couramment instrumentalisé par les porte-parole de l'industrie des animaux de compagnie comme la chroniqueuse vétérinaire de Salut Bonjour, Claudia Gilbert, pour stigmatiser toute critique des pitbulls et faire fléchir les autorités dans le sens voulu. Et ça marche. Plusieurs maires du Québec se sentant coupables sont en effet revenus sur l'interdiction des pitbulls en réponse à des accusations de ce genre.


D'autres expressions et termes stigmatisants visant à réprimer toute critique des pitbulls sont couramment utilisés par les propitbulls : « le pitbull est le juif du monde canin », « gazé », « chambre à gaz », « déporté », « génocide », « les pitbulls sont les Noirs de la société et les antipitbulls des KKK », « minorité visible », « discrimination d'une race », « le profilage racial des chiens sanctionne le profilage racial des êtres humains ».


Par souci de cohérence, pour ne pas sanctionner le profilage des êtres humains, c’est d’ailleurs pour cette raison que certains médias comme Radio-Canada ne nomment plus les races impliquées dans les morsures.


Avec des expressions et des termes de ce genre, les agents de désinformation et d'intimidation bien versés dans la rhétorique mondialiste du multiculturalisme, des droits civiques et des droits de la personne font un amalgame entre la persécution des humains et la « persécution » des pitbulls. Comble de cynisme, au grand dam des associations juives qui ont fait interdire cette manifestation, les propitbulls avaient même l'intention de défiler dans la rue avec des pitbulls arborant une étoile jaune!


Cette campagne de désinformation propitbull donne ceci dans la bouche de Mme Goldwater, l’avocate pitbull prête à montrer les dents en cour pour défendre les pitbulls : « On utilise des mots péjoratifs pour identifier un certain sous-groupe de chiens qui ne forme pas une race », déclare Mme Goldwater dans un article du 21 septembre 2016 du journaliste Thomas Gerbet de Radio Canada et intitulé, L'avocate Anne-France Goldwater défend les pitbulls à Longueuil. « Tout comme les Noirs, les Latinos, les Arabes... ce ne sont pas des races. Il n'y a qu'une race, précise Mme Goldwater, c'est la race des êtres humains. Il n'y a qu'une race, ça s'appelle des chiens : Canis lupus familiaris. […]. Le bannissement de races particulières ne fonctionne pas. Vous allez donner un faux sentiment de sécurité. »


Or, le chien est une sous-espèce domestiquée du loup, elle-même divisée en plus de 450 races ou variantes, facilement identifiables par leur morphologie et qui produisent des rejetons parfaitement conformes à la morphologie de leurs géniteurs. Ainsi, personne n’a jamais vu, par exemple, un couple de bergers allemands enregistrés produire une portée de caniches. Dans cette optique, Canis lupus familiaris pitbull, var. terrier staffordshire est le nom scientifique de l'une des trois races de pitbull reconnues par le Club canin canadien et américain.


De même, l’homme n’est pas une race, mais une espèce divisée en sous-espèces - comme les Blancs, les Asiatiques et les Noirs - elles-mêmes divisées en races ou variantes comme chez les Blancs, les races européennes, comme les races alpines, nordiques et méditerranéennes, les races sémites, comme les races arabes et juives ; chez les Noirs, les races maasais, pygmées, khoïsans, etc. Ainsi, à l’instar des chiens, personne n’a jamais vu un couple de pygmées, par exemple, engendrer des enfants blancs aux cheveux blonds et aux yeux bleus.


En outre, les différences entre les races ne se limitent pas à la la couleur de la peau et à la morphologie du squelette. Que cela plaise ou non à Mme Goldwater, et par l'entrefaite à M. Trudeau, c’est une réalité indéniable étayée scientifiquement. En d’autres mots, les distinctions raciales ne sont pas du tout du ressort des obscurantistes qui veulent introduire les discriminations entre les hommes, mais du ressort de la science.


Selon Wiktor Stoczkowski, anthropologue, directeur d’étude à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), chercheur d’anthropologie sociale du Collège de France : « Jusqu’au début des années 2000, la génétique des populations alors en vogue semblait démontrer que les races humaines n’existent pas. La situation a changé au début du XXIe siècle, avec l’invention de nouvelles méthodes d’exploration du génome humain. »


Dès lors, si nous sommes égaux devant la loi et devant Dieu, nous ne sommes pas du tout égaux, entre autres, devant la maladie et les médicaments. Le cancer de la prostate, par exemple, est « raciste » puisqu’il frappe les Noirs trois fois plus souvent que les autres sous-espèces. De même, le médicament rosuvastatine contre le cholestérol est « raciste » envers les Chinois, les Vietnamiens, les Japonais, les Coréens et les Philippins, car ces races qui font partie de la sous-espèce asiatique, qu’on appelait autrefois la « race jaune », réagissent très mal à ce médicament. Enfin, le Bidil, un médicament traitant l’insuffisance cardiaque est aussi « raciste » puisque c’est le premier médicament réservé à une seule catégorie d’humain, celle des Noirs. Ce sont d’ailleurs les Noirs eux-mêmes, les premiers à réclamer des études et des essais cliniques ne ciblant que leur sous-espèce, car les réactions aux médicaments varient d’une sous-espèce à l’autre, voire d’une race à l’autre.


Or, si la maladie et les médicaments agissent différemment sur les différents groupes humains, c’est parce qu’ils sont différents biologiquement (génétiquement).


Comme l’a notamment montré Robert Plumin, l’un des plus grands spécialistes de la génétique comportementale, la biologie (l’hérédité) joue par ailleurs un rôle important dans le comportement, notamment dans les maladies psychologiques, l’agressivité et l’intelligence aussi bien chez les humains que chez les chiens. Tous les chiens, par exemple, ne se valent pas en docilité et en intelligence. L’adage favori des propitbulls, un copié-collé de la théorie du bon sauvage de Jean Jacques Rousseau, « il n’y a pas de mauvais chiens, mais seulement de mauvais maîtres » est archifaux. Il existe bel et bien de mauvais chiens. Tout comme il existe de mauvais humains portés génétiquement à l'agressivité et au crime (voir à ce sujet le livre américain, The Color of Crime).


Des centaines d’études le confirment ; le public ignore cette vérité parce que ces études sont occultées par les médias de masse qui défendent par souci d’égalitarisme le déni de la réalité raciale.


Enfin, Mme Goldwater tombe dans la désinformation en prétendant sans citer ses sources que le bannissement des pitbulls ne fonctionne pas. Les épidémiologistes, Malathi Raghavan, Patricia J. Martens, Dan Chateau et Charles Burchill ont pourtant montré dans un article de la revue scientifique, Injury Prevention, qu'au Manitoba, les lois visant les races particulières (LRP) ont eu un impact significatif sur l'incidence des hospitalisations dues aux morsures de chiens. C'est aussi vrai pour la ville de Toronto où selon les journalistes, Eric Andrew-Gee et Joel Eastwood du Toronto Star, les résultats du bannissement des pitbulls en 2005, sont aujourd'hui retentissants de succès. En Catalogne aussi, les LRP ont porté fruit affirment les épidémiologistes, Joan R Villalbi et ses collègues, dans un autre article de la revue, Injury Prevention. Ce n'est pas pour rien, souligne la chroniqueuse, Barbara Kay, du National Post, « que les pitbulls sont interdits dans plus de 40 pays, dans toutes les bases militaires américaines de même que dans 700 localités états-uniennes ». Les LRP fonctionnent partout où elles sont correctement appliquées sur le terrain.


« Je suis pour tout règlement qui demande de stériliser, vacciner, garder en laisse et enregistrer un chien », déclare Anne-Marie Goldwater dans un article de la journaliste, Amélie Pineda, du Journal de Montréal. « Même les muselières, je suis assez ouverte, mais “jamais je ne vais appuyer un projet qui cible une minorité visible de chiens. [...] Avec tout mon ADN d’avocate, je suis contre cette idée de discriminer une race. On est en 2016, on ne juge pas les humains par leur apparence, alors comment pourrait-on accepter de le faire avec les chiens ? »


Mais Mme Goldwater, ces chiens que vous défendez avec tout votre ADN comme si c’était des êtres humains en bonne et due forme ne sont pas des êtres humains, mais des animaux domestiques créés par l'homme précisément pour le servir. Il est tout à fait justifié par conséquent, compte tenu de leur mauvaise réputation et du danger qu’ils représentent pour les humains, notamment les enfants et les personnes âgées, de prendre certaines mesures de prévention, voire de précaution pour se protéger. Selon un article d’Alexandre Sirois publié dans La Presse du 23 décembre 2017, 38% des morsures de chiens à Montréal sont dues à des pitbulls alors que ces chiens ne représentent que 3 % des chiens enregistrés à Montréal. De plus, on ne cible pas une « minorité visible », car encore une fois, les chiens ne sont pas des êtres humains, mais des animaux domestiques. Pourquoi faites-vous un amalgame entre ces animaux et les humains ?


De toute évidence, Mme Goldwater, si vous êtes pour la stérilisation, la vaccination, la contention et l’identification obligatoire des animaux, vous êtes en flagrant délit de contradiction, car vous admettez par ce fait que les animaux ne sont pas des êtres humains. Ne savez-vous pas qu’on ne stérilise pas de force les êtres humains, on ne leur enlève pas la liberté, on ne leur passe pas une muselière et on ne les identifie pas non plus par un tatouage ? Vous employez des termes et des arguments propres aux humains pour culpabiliser le public et le forcer à adopter votre point de vue. Cela s’appelle du chantage psychologique et de l'intimidation.


La Coalition pour la promotion de la sécurité des personnes et des chiens, fondée par les avocats Geneviève et Julius Grey de même que Sabrina Sabbah, ne fait pas non plus dans la dentelle. « Je ne comprends pas, se lamente M. Grey dans une émission du 21 septembre d'Ici Radio-Canada, pourquoi, contrairement à tous les rapports des vétérinaires, on insiste pour dire que les règlements qui choisissent d'éliminer certaines races sont efficaces. »


Eh bien comme l’a rapporté la journaliste Marie-Claude Malbœuf dans un article mémorable de La Presse intitulé, Pitbulls. De quel côté penche la science, les rapports des vétérinaires, M. Julius, n’ont aucune crédibilité. Ces agents de désinformation patentés ne servent ni le public ni les animaux qu'ils soignent, mais leurs propres intérêts et ceux de leur industrie. Vous seriez plus crédible si vous citiez des études d’épidémiologistes comme celles citées ci-dessus.


« La coalition, insiste M. Julius Grey, s'appuie sur des études qui démontrent que le bannissement de ces chiens n'a pas amélioré la sécurité des personnes en Ontario. » Or, c'est faux. L'Ontario est au contraire un exemple à suivre. La chroniqueuse du National Post, Barbara Kay, qui se consacre à la question des pitbulls depuis au moins une décennie a décrit de long en large les résultats largement positifs des lois visant des races particulières de l'Ontario.


M. Julius Grey termine sa diatribe par des menaces de poursuites judiciaires et l'avertissement suivant : « Montréal sera pointée du doigt dans le monde entier pour son intolérance et son manque d'humanisme. »  M. Grey vous dit en d’autres termes : si vous craignez l’agressivité génétiquement avérée des pitbulls, vous êtes non seulement intolérant, mais inhumain.


Ces tactiques d'intimidation et de culpabilisation cousues de mensonges et d'amalgames aux relents de propos haineux, d‘intolérance, d'antisémitisme, de xénophobie, de racisme, de fascisme, de nazisme et d'holocauste sont des outils de propagande hostiles à ceux qui voudraient faire valoir leurs droits pour des raisons parfaitement légitimes, et que le public réclame de tout cœur.


Sans ces épouvantails idéologiques, les opposants aux lois visant des races particulières seraient forcés de défendre leur point de vue avec des arguments objectifs, et ils échoueraient à coup sûr, car ils n'ont pas d'arguments raisonnables.


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Une version plus courte de cet article a été publiée pour la première fois dans, Le Harfang, la revue bimensuelle de la Fédération des Québécois de souche.



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