La grande peur de Jean Charest

Comédien, va! Il fallait voir avec quelle assurance appuyée il débitait ses mensonges.

PLQ - congrès d'octobre 2011


André Lemelin - Québec -
Comédien, va! Il fallait voir avec quelle assurance appuyée il débitait ses mensonges. Tout le monde sait qu'il est faux de prétendre qu'une commission d'enquête peut «contaminer» des enquêtes policières. Lui-même sait que nous savons, et avons tous envie de lui répondre, en utilisant l'expression populaire: «Un fou dans une poche!» Mais, enfermé dans sa logique tordue, il n'a pas le choix, il doit continuer à fuir en avant et à crâner, à faire comme si, coûte que coûte.
N'empêche, il avait l'air stressé derrière ses sourires. N'empêche, plus le temps file, plus la corde qu'il essaie d'étirer rapetisse, et se rapproche dangereusement de son cou. Plus le temps file et plus son jeu est évident, plus il se découvre en se cachant derrière ses procédures bidon. Et que découvre-t-on sous ce masque de théâtre? La peur! Cet homme a une peur terrible. Stéphane Bergeron ne croyait pas si bien dire quand il a parlé d'une «patente à gosses». La création de la commission Charbonneau est la preuve tangible que ce gouvernement éprouve une très grande pression dans cette région de son anatomie. La seule question qui demeure aujourd'hui est: qui l'exerce, et avec quelle arme?
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André Lemelin - Québec, le 20 octobre 2011


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